Cela faisait deux jours que la discussion au parc avec Nadège avait eu lieu. Ces deux journées avaient été très dures à supporter pour Keane. Il n'avait pas osé adresser de nouveau la parole à son amie, ne sachant toujours pas comment s'excuser comme il le devrait. De plus, il ne se sentait franchement pas prêt à "affronter" la vision de la belle jeune femme avec Keenan. Bref, c'était un espèce cercle vicieux qui n'aurait pas de fin tant qu'il n'aurait pas pris son courage à deux mains. Sa conscience lui soufflait d'être lâche pour une fois, de fuir le problème le temps qu'il s'habitue à la situation, pour préserver le peu "d'équilibre et de stabilité" qui lui restait. C'était logique, la conscience avait sûrement raison, il était vraiment mal en point moralement parlant et il ne voulait pas dire quelque chose qu'il regretterait par la suite, justement parce qu'il était mal, dans un état émotionnel assez instable.... A côté de cela, son cœur lui soufflait d'aller la voir, de lui parler, qu'il n'y aurait que ça pour résoudre la situation, qu'il avait besoin d'elle et toutes les choses dans ce genre-là. Là encore, il y avait des points qui s'avéraient vrais. La situation était donc encore inextricable, que se soit en écoutant sa conscience ou son cœur, ou bien en essayant de voir points par points les aspects positifs et négatifs des aveux de Nadège, et de trouver des solutions à chaque "problème". Il était au point zéro, à la case départ. Quoiqu'il fasse, malgré toute la bonne volonté qu'il y mettait à chaque fois qu'il avait voulu tenter de parler à la demoiselle, soit elle se trouvait en compagnie de quelqu'un d'autre, soit il avait rebroussé chemin (le lâche) avant de lui adresser la parole. Il n'y arrivait pas à faire les premiers, et c'était presque incompréhensible, il tenait à la jeune femme comme à la prunelle de ses yeux, elle était sa meilleure amie, sa confidente (et vice-versa), et en plus il l'aimait... Pour elle, il aurait donné sa vie. Pour elle, il aurait tout fait, pour un simple mot, un simple sourire. Pathétique. Voilà ce qu'il était encore et toujours. Idiot. Stupide. Abruti. Puérile. Naïf. Nadège était certainement la personne qu'il aimait le plus ici, celle qu'il voulait à tout prix garder pour lui. Ne pas la partager, cette jalousie maladive qui l'avait toujours rongé lorsque des garçons s'approchaient d'elle. C'était SA Nadège. La seule qui avait vraiment réussit à l'apprivoiser, un peu comme le renard dans le petit prince. C'était certainement une des seules à connaître son passé, il lui avait tout dit. Tout. Chose qu'il ne faisait jamais d'ordinaire, même aux personnes dans lesquelles il avait entièrement confiance. Elle aurait presque pu lire en lui comme dans un livre ouvert, il s'était corps et âme dans cette relation... Même après ces deux jours de "réflexion" Keane avait toujours du mal à réaliser le fait que pendant tout ce temps elle lui avait caché quelque chose. Certes, il avait bien intégré que cette "cachotterie" était en quelque sorte pour le préserver et non pour lui faire du mal... Il n'empêche qu'il se sentait comme trahi, il avait l'impression que Nadège ne lui avait pas fait assez confiance... Penser cela le rendait littéralement malade. La pauvre, elle allait mourir, et lui tout ce qu'il trouvait à faire c'était de lui en vouloir parce qu'elle lui avait caché sa maladie... Le jeune homme se sentait coupable de se sentir trahi. Jamais il n'avait pensé pouvoir être aussi jaloux et possessif de quelqu'un un jour, à vrai dire, cet "état" c'était aggravé dès lors qu'il avait couché avec la jeune femme. Peut-être parce que c'est à ce moment là qu'il s'était rendu compte qu'il aimait la demoiselle, et qu'il aurait aimé être plus qu'un simple meilleur ami... Peut-être bien, mais au final ce n'était qu'une théorie sans réelle importance. Nadège aimait Keenan. Juste Keenan. Alors à quoi en débattre ? A quoi bon lui parler de ce qu'il pouvait ressentir ? A part paraître ridicule et risquer de perdre son amie cela n'aurait aucun autre effet. Compliqué lui ?! Certainement, et son état d'esprit serait loin de s’améliorer tant qu'il ne lui aurait pas parlé...
Finalement, Keane avait déposé les armes et fait le premier pas en début de soirée. Par simple et pur hasard (si, si promis, il ne l'espionnait pas), au détour d'un couloir. Il avait sentit le regard de la demoiselle sur lui. Il aurait voulu se faire plus petit qu'une souris et disparaître loi, très loin... Mais, il avait réussi à prendre sur lui, à faire abstraction de tous ces sentiments contradictoire, et il s'était avancé vers elle. Pendant quelques secondes, il l'avait juste regardé dans les yeux et, enfin, il avait réussi à prendre la parole:
Je... Nadège. Il se tut ne sachant pas par où commencer. Finalement il baissa les yeux avant de reprendre la parole Je... Ce soir, tu penses qu'on pourrait aller un petit tour en ville, histoire de parler seul à seul et d'être tranquille ?! Je voudrais te parler de... enfin que l'on parle quoi.. Le jeune homme avait bien insisté sur le fait qu'il voulait qu'ils soient seuls. Il se tut et se passa une main dans les cheveux T'as le droit de refuser bien entendu... Enfin si elle refusait cela situation serait irrémédiable.
Nadège O. Hemingway
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Sujet: Re: "Hey Jack, It's Nice To Meet You!" {Nadège } Mer 17 Aoû - 2:38
Deux jours. Je ne l’avais pas vu depuis deux jours. Il m’évitait. Ca se voyait. Que croyait-il? Que je ne le voyais pas rebroussé chemin lorsque j’étais dans une pièce? C’était enfantin cette réaction. Mais pouvais-je le blâmer? Non. N’étions nous pas ca, deux putain d’enfant perdu en 1888 parce que le deuxième millénaire nous avait pourris jusqu’à la moelle. Si j’avais peur de souffrir, celui qui avait le droit d’avoir autant peur d’avoir mal c’était bien Keane. Nous avions tout deux tant souffert dans notre enfance qu’à l’âge adulte notre carapace était si difficile qu’à l’intérieur tremblait encore cet enfant chétif détestant le monde adulte. Nous étions deux Peter Pan. Refusant de grandir, car grandir faisait mal, grandir demandait des responsabilités, grandir nous obligeait à s’attacher à des gens. Et ces gens étaient une grande source de possible douleur. Alors on se refermait. Hermite du cœur, on n’avait que des connaissances, peu de véritable ami. Et encore, nos amis ne voyaient bien que ce qu’on l’on voulait montrer. Finalement quelqu’un perçait notre carapace, trouvant la faille qui ne nous rendait pas insensible au reste du monde. Cette personne s’y immisçait et voyait l’ampleur des dégâts de notre vie. Étrangement cette personne comprenait, cette personne était là pour toi, cette personne devait ta seconde moitié, ta béquille, l’exutoire parfait pour toute tes peurs et tes moments de faiblesse. La vulnérabilité n’était pas quelque chose d’habituel à vivre, on testait les limites de l’autre. Allez, montre moi jusqu’à quel point tu tiens à moi. Montre-moi à quel point je peux véritablement être moi avant que tu ne me rejette comme tous les autres l’avaient fait dans le passé. Jusqu’à quel point il faut que j’aille pour que tu me blesse. Car au fond on avait tant peur que cette personne qui nous connaissait tant parte, qu’on la faisait partir. La testant tellement qu’elle vous tournerait le dos et vous ferait vous rendre compte à quel point vous aviez été stupide de douter de la bonhomie de l’autre. A quel point vous êtes seul maintenant. Cette carapace avait été percée et avait été assez grande pour deux. Maintenant seul, on se rendait compte à quel point on se branchait par intraveineuse sur l’autre, combien sa présence vous nourrissait, vous tenait en vie. Au bord du gouffre, on avait envie de sauter, mais les souvenir de la présence de la seule personne ne vous ayant connu était si forte qu’on n’arrivait pas à sauter et tomber une fois pour tout. Alors on faisait un appel à l’aide. On criait. Un hurlait de peur dans un acte ultimement égoïste. Et là, on réalisait que dans le vide, personne ne vous entend crier. C’est pire qu’être dans l’espace. Car dans l’espace il y a toujours une leur fait par la planète ou les étoiles. Dans le vie de l’âme la noirceur vous engouffrait jusqu’à l’agonie. Mea culpa à notre amitié Keane, je l’avais détruite par ces aveux ravageurs.
«Je... Nadège.» C’est dans la sécurité de notre base au détour d’un coin alors que le destin nous demandait de redevenir les adultes que nous étions et de ne pas faire l’autruche à craindre de se parler et d’éviter d’affronter l’inévitable; la conversation que nous avions eux il y a deux jours avait tout changé. Je ne savais pas à quel point tout avait changé, ne connaissant que mon propre malaise de lui avoir balancé tant de vérité d’un coup. Ne plus coucher avec lui n’était pas quelque chose dramatique pour moi. Ne me méprenez pas, j’avais adoré chaque baiser, chaque coup de rein, chaque seconde de luxure passé dans ces bras. Mais son amitié m’était plus ancrée dans le cœur qu’une simple baise. On dit que de coucher avec son meilleur ami change la donne pour toujours. C’était vrai. Car depuis ces nombreuses nuits charnellement luxueuses, j’avais l’impression que notre lien n’était que plus fort. Au final, les lendemains ne faisaient que renforcir l’attachement que nous avions eu depuis le début, depuis que nous nous étions ouvert l’un à l’autre. Mais je savais notre relation plus profonde qu’une histoire de sexe. Ce dont j’avais peur, c’était que de lui dire que j’étais retourné vers l’homme qui m’avait fait pleurer durant un moi le rendrait colérique. De plus, il ne semblait pas accepter le fait que je sois malade. Mais il n’y avait pas de manière douce d’annoncer ces deux réalités fracassante à mon ami. Et entre tourner autours du pot en ne sachant s’il avait comprit ou de lui dire de but en blanc la réalité, la seconde option était la meilleure. Tiré d’un trait pour que le mal soit vif mais que la douleur soit moins agonisante. C’était ce que j’avais fait pas lâcheté. J’aurais pu nous éviter une soirée comme il y a deux jours, mais il aurait fallu plus de temps et de courage. Deux choses que je n’avais pas le luxe de posséder.
«Je... Ce soir, tu penses qu'on pourrait aller un petit tour en ville, histoire de parler seul à seul et d'être tranquille ?! Je voudrais te parler de... enfin que l'on parle quoi.. T'as le droit de refuser bien entendu...» Je souris, soulagé de ce que j’attendais en un discourt sur la fin de notre amitié et non d’une tentative de recoller le pot que j’avais fracassé sur le sol il y a deux jours. «Bien sur» soufflais-je doucement. «Tu m’attend, je dois aller faire un truc avant?» Je lui fis un petit sourire timide avant de me rendre à l’infirmerie non loin de nous. L’infirmière m’attendait avec mes cachets de la journée, chose que j’avalais sans dire un mot, puis je retournai vers mon ami. Maintenant qu’il savait pourquoi mes visites à l’infirmerie se faisait si souvent, un sentiment de malaise s’emplit de moi. C’était me voir à mon plus bas, et je détestais ça. Pour Keane, pour Keenan, pour Ambroise, je voulais être forte. Qu’ils aient en moi comme ultime image quelqu’un de fort et non quelqu’un qui avait battu en vint. «On y va?»
Et nous voilà à marcher en silence dans les rues de Londres. Je le laissais nous guider, les mains moites de peurs. Je ne voulais pas assister à nos derniers moments ensemble. Mais j’avais la tendance anxieuse de m’imaginer le pire d’une discussion. J’allais peut être me tromper. Et franchement, je l’espérais.
Keane Z. O'Connor
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Sujet: Re: "Hey Jack, It's Nice To Meet You!" {Nadège } Mer 17 Aoû - 20:10
HIMYM-caps TUMBLR
Le petit sourire de Nadège le rassura un peu. Elle n'avait pas l'air de lui en vouloir tant que ça de son attitude aussi puérile que débile. Cette fois-ci, il n'y eut pas de silence gênant comme deux jours auparavant. Cette fois-ci la réponse fut claire, et brève. Elle voulait bien le suivre pour qu'ils discutent. Bien, c'était un très bon point pour lui alors. Le jeune homme acquiesça doucement lorsqu'elle lui demanda d'attendre quelques minutes. Bien sûr qu'il pouvait; même attendre quelques heures ne l'aurait pas dérangé. Il la suivit du regard jusqu'à l'infirmerie tout en restant planté là où il était. La voir aller "dans ce lieu" lui rappelait trop bien l'état de son amie. Il détestait cette idée de devoir la perdre dans quelques années sans pouvoir rien y faire... C'était comme une longue agonie; être totalement impuissant face à une situation désastreuse. Aucune solution n'était envisageable, l'avenir de Nadège avait déjà l'air tout tracé. Bientôt, la jeune femme femme revint, à la question qu'elle posa, il lui sourit avant d'acquiescer doucement et de reprendre la parole Bien sûr. Tu as faim, tu veux qu'on essaie de trouver un endroit où manger ?!
Les deux jeunes gens se mirent alors à marcher dans les rues de Londres sans un mot. Keane cherchait désespérément une façon de s'excuser mais rien ne venait. Au bout d'une dizaine de minutes, le silence était toujours de mise, il prit doucement la main de son amie avant de reprendre la parole. Doucement. Très lentement, comme s'il voulait être certain que Nadège intègre bien chaque mot qu'il prononçait. Ça fait deux jours que j'essaie de trouver une façon de m'excuser digne de ce nom, quelque chose qui changerait de l'habituel "je suis désolé, pardonne-moi" et compagnie.. mais... Le jeune homme se tut quelques secondes, se mordilla doucement la lèvre, et reprit finalement la parole, avec un petit sourire triste sur le visage mais malheureusement, je n'ai rien trouvé qui pourrait être à la hauteur de ma pitoyable attitude de la dernière fois. Il y eut un petit blanc Je crois qu'aucun mot ne pourra dire combien je suis désolé, si mon attitude t'as blessé. Alors, j'espère que ce que je viens de dire pourra être considéré comme des excuses... aussi pitoyables soient-elles. Il se racla la gorge visiblement gêné. Il n'était pas doué pour tout ce qui est excuses (voire même déclarations). A vrai dire, dès qu'il s'agissait d'ouvrir la bouche, les mots sortaient généralement assez difficilement. Mais bon, ça, Nadège le savait qu'il était un petit "handicapé des mots" et il espérait donc qu'elle ne lui en tiendrait pas rigueur. En effet, le jeune homme avait fait un gros effort pour aller vers elle, s'excuser... et il ne pouvait pas faire beaucoup mieux! Si cela pouvait paraître incroyable aux yeux de pas mal de gens, c'était bel et bien la vérité malheureusement. Keane était incapable de faire mieux en excuses. Enfin bref, là n'était pas vraiment le sujet. Les deux jeunes gens s'aventurèrent ou, plutôt "s'enfoncèrent" dans les ruelles, la nuit commençait à tomber si bien que Keane croyant l'emmener dans un petit coin tranquille pour manger s'était en fait totalement perdu. Quand il s'en rendit compte, il se sentit pâlir. Merde. Le boulet. Comment rebrousser maintenant ?! Surtout que vu l'endroit où ils étaient, la ruelle quelque peu délabrée et sinistre, cela ressemblait fort à un quartier pas très bien famé. Il jeta un œil vers la jeune femme, fit une petite grimace avant de baisser les yeux et de répondre comme un petit garçon prit en faute Je crois que je nous ai perdu. Il se tut quelques secondes Je suis désolé... Je fais tout de travers en ce moment, je me demande comment tu arrives encore à me supporter. Il soupira. Il était assez mal à l'aise de cette nouvelle gaffe vraiment involontaire. Maintenant, quoiqu'il puisse arriver, il devait la protéger encore plus que d'habitude. Tout ce qui arrivait été de sa faute et jamais il ne s'en remettrait si jamais il arrivait quelque chose à la belle jeune femme. Il se rapprocha donc un peu d'elle, l'enlaça doucement par la taille comme s'ils étaient en couple, ainsi, il espérait que personne ne viendrait les importuner. Avec un peu de chance, à cette époque il n'y aurait pas le genre de type "wesh-wesh", ce qui leur éviterait bien des désagréments, du moins il fallait l'espérer! Il jeta un autre coup d’œil à la jeune femme avant de prendre doucement la parole Si la position te gène, je peux juste marcher à côté de toi... Je ne le prendrai pas mal, je t'assure. Je ne voudrais pas t'attirer des soucis vis à vis de Keenan. Il avait manqué de dire "l'autre" en voulant parler du petit ami de Nadège. Contrairement aux apparences, il pensait vraiment ce qu'il avait dit, même par rapport à son ennemi. En effet, même s'il ne portait pas l'autre garçon dans son cœur (loin de là même!) il ne voulait pas créer d'histoire... Néanmoins il est vrai que cette position lui plaisait beaucoup et qu'il en profitait un peu. Il se sentait si bien quand il était près d'elle... Enfin, ce n'était pas le moment de penser à ça, le plus important pour l'instant était de retrouver leur chemin tout en prenant soin de bien protéger sa meilleure amie... Je crois que j'ai un piètre sens de l'orientation. Je ne sais vraiment pas où on est, ni dans quelle direction aller... C'est pas possible d'être aussi con. Lui, qui au départ, avait voulu faire plaisir à la demoiselle en l'invitant à dîner et bien c'était vraiment réussi! L'enfer est pavé de bonnes intentions dit-on, et ici c'était plutôt le cas. La prochaine fois (s'il y en avait une), il faudrait qu'il trouve quelque chose plus proche de la base... Soupirant, assez exaspéré d'être aussi... lui-même, à la fois boulet, et idiot, il cogna rageusement dans un caillou qui traînait au sol et qui atterrit aux pieds de quelqu'un... Enfin aux pieds, c'était une façon de parler...
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Sujet: Re: "Hey Jack, It's Nice To Meet You!" {Nadège } Jeu 18 Aoû - 17:10
Il avait pris ma main, je souris. Malheureusement, je ne pensais pas à lui. Je pensais à Keenan. Lorsque ses doigts trouvaient les miens et que mon cœur battait si fort. Lorsqu’il m’avait pris la main après l’amour pour me dire que nous étions un couple. Ce souvenir me fit frissonner. Je me rappelais pourquoi après un an j’étais toujours aussi folle de ce type. Car il était à la fois tendre et à la fois protecteur, j’avais l’impression d’être sa Nadège à lui. Ce sentiment d’appartenir à quelqu’un corps et âme me rassurait. Je me sentais tellement fragile face à la vie depuis mon diagnostique. Je craquais de simplement penser que tout ce que je vivais serait partit dans ma mort prématuré. Mais dans les bras de Keenan, j’avais l’impression de vivre, l’impression d’être immortelle, l’impression que quoi qu’il arrive j’allais vivre. Certes, notre dispute lui avait fait dire des choses qu’il regrettait, des choses qui m’avait ébranlée. Encore maintenant, je me sentais coupable d’avoir embrasser mon amour pour lui dans un élan d’égoïsme; après tout il avait raison, d’ici quelques années j’allais être incapable de vivre sans une aide constante. Et je connaissais tant Keenan qu’il allait sacrifier sa vie pour m’aider à vivre la mienne. Je serrai la main de Keane, comme pour m’excusé à Keenan d’être malade. Mais au fond, ce n’était pas ma faute. Je l’étais et puis c’est tout. Je soupirai. Puis Keane serra ma main, me ramenant ainsi à la réalité de notre marche silencieuse. Ce n’était pas mon petit ami qui me tenait la main mais mon meilleur ami. Et il était très impoli de ne pas lui consacré toute mon attention en me perdant dans mes pensées amoureuse face à l’homme de ma vie. C’était ça l’amour. Les premiers temps, un rien ne nous faisait perdre la tête et penser à l’autre. Cette espèce de nuage qui nous entourait. Puis ensuite il y avait la vie de couple, la vraie. J’avais maintenant la chance de revivre un deuxième nuage avec Keenan. Peu de couple pouvait dire qu’ils avaient la chance de revivre la passion des premiers temps. Et pourtant c’était ce qui m’arrivait en ce moment. Certes il nous avait fallu une larmoyante dispute et une déchirante rupture. Mais tout ça avait été effacé lors d’une nuit d’amour et d’excuse. Nous étions de nouveau un couple et je voulais oublier la douleur pour laisser l’amour s’éprendre de moi encore plus fort et plus grand que jamais. Bon. Stop. Arrête de penser à lui. Keenan parle. Écoute le bon sang!
«Ça fait deux jours que j'essaie de trouver une façon de m'excuser digne de ce nom, quelque chose qui changerait de l'habituel "je suis désolé, pardonne-moi" et compagnie.. mais...» Je le regardai, surprise, triste et attendrie. «mais malheureusement, je n'ai rien trouvé qui pourrait être à la hauteur de ma pitoyable attitude de la dernière fois. Je crois qu'aucun mot ne pourra dire combien je suis désolé, si mon attitude t'as blessé. Alors, j'espère que ce que je viens de dire pourra être considéré comme des excuses... aussi pitoyables soient-elles.» Je serrai doucement ma main dans la sienne. Le cœur lourd et les yeux remplis de larmes. Il croyait que c’était a lui de s’excusé de notre désastreuse dernière rencontre alors qu’il n’avait en rien fautif. Ca réaction avait été légitime dans l’optique où ces deux grandes vérités lui avait été balancé au visage sans aucun avertissement. C’était moi et ma maladresse, moi et mon incapacité à m’ouvrir aux gens, qui devait s’excusé. Pas lui. En rien lui. C’était donc pour ça qu’il m’évitait depuis deux jours. Alors que je croyais que c’était moi qu’il fuyait, je comprenais alors que c’était de lui-même qu’il se cachait. J’avais envie de pleurer et de le prendre dans mes bars pour lui dire combien je l’aimais mais en ce moment, la seule chose dont j’étais apte, c’était de lui serrer la main pour lui montrer que j’étais là. J’étais officiellement une amputé des relations humaines. « Je crois que je nous ai perdu» Il ne parla plus et moi je tournai la tête vivement vers lui, surprise de cette affirmation. Pourquoi disait-il cela. Je ne comprenais pas. Me mordant la lèvre, j’attendis qu’il continue de parler alors que mon cœur serra si fort de douleur que j’eu une soudaine nausée. «Je suis désolé... Je fais tout de travers en ce moment, je me demande comment tu arrives encore à me supporter» Je ne comprenais pas, je ne comprenais plus. J’étais honnêtement totalement dépassée par la situation. Alors qu’il me serra contre lui, je tremblai d’émotions. Quelles émotions? Elles étaient trop vive et contradictoire pour que j’arrive à mettre un nom sur elles, mais elles étaient là et bien vivante. J’avais un vide qui s’était créé depuis sa phrase fatidique, ce creux dans ce plexus solaire qui s’ouvrait et prenait de l’expansion jusqu’à en avoir mal. «Dit pas ça je t’en supplie» réussis-je a souffler si faiblement que je doutais qu’il ait pu entendre. «Si la position te gène, je peux juste marcher à côté de toi... Je ne le prendrai pas mal, je t'assure. Je ne voudrais pas t'attirer des soucis vis à vis de Keenan» Il n’avait pas entendu. Et la position ne me dérangeait pas autant que ses proposé Nous perdre? Il s’excusait? Quesqui se passait. Jamais je n’avais cru que cette discussion nous avait fait nous éloigné. Aurais-je raté un truc? Surement…je ratait toujours des trucs.
«Je crois que j'ai un piètre sens de l'orientation. Je ne sais vraiment pas où on est, ni dans quelle direction aller... C'est pas possible d'être aussi con» Je m’arrêtais de marcher en le laissant s’avancer un peu plus loin dans la pénombre. Habituellement j’aurais paniqué d’être à ce qui ressemblait un coin de Whitechapel, surtout la nuit. Mais en ce moment, ce que je voulais savoir c’est si la soudaine peur qui me bouffait était réelle ou seulement le fruit de mon imagination trop débordante. Je voulais que tout soit clair entre lui et moi. «Keane… pourquoi tu as dis que tu nous a perdu…. Ça veux dire quoi ça?» Dis-je d’une voix brisée. Je m’avançais alors vers lui pour reprendre notre marche. J’avais eu besoin de cette pause pour remettre mes idées en place et ne pas éclater en sanglot. «Je veux dire… j’ai pas été correct dans cette histoire. Te balancer ça de but en blanc, c’était pas correct. Je…» Je coupai alors ma phrase, les joues humides de larmes. Mais ce n’était pas l’émotion qui avait coupé mon élan. «putain de merde c’est quoi ça.» à nos pied. Un cadavre. Je serrai la main de Keane plus fort, terrorisée.
Keane Z. O'Connor
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Sujet: Re: "Hey Jack, It's Nice To Meet You!" {Nadège } Ven 19 Aoû - 17:50
Après sa longue tirade, la jeune femme lui serra doucement la main, il eut un bref sourire. Un long de moment de marche plus tard le verdict était tombé, ils étaient perdus. Nadège n'avait pas dit un mot ce qui était loin de rassurer le jeune homme, enfin, la jeune femme n'ayant pas une attitude distante, cela ne devait pas être bien grave... Au détour d'une ruelle, le cours des choses allait brusquement changer. Enfin, elle avait repris la parole, il fronça les sourcils n'arrivant pas à comprendre ce qu'elle ne comprenait pas. Ben, on est perdus. Je ne sais pas du tout où on est par rapport à la base... C'est quoi ce que tu ne comprends pas ?! J'ai du mal à saisir là... Il se tut quelques secondes avant de reprendre Tu croyais que je parlais de notre relation, quand je parlais de perdus ?! Et bien, maintenant c'est lui qui était totalement perdu. C'est dans ce genre de moment que l'on se rend compte qu'un peut peut avoir beaucoup de significations. Il secoua doucement la tête avant de lui faire un sourire et lui déposa tendrement un baiser sur la joue. Il allait lui répondre à la deuxième "tirade" qu'elle avait fait par quelque chose comme "Nadège, ne dis pas des choses comme ça, t'as été plutôt courageuse de tout m'avouer comme cela, même si c'est vrai que j'aurais préférer l'apprendre autrement", mais le fait que son amie s'arrête net dans sa phrase l'empêcha de prendre la parole tant il fut surpris. A leurs pieds, ou plutôt à quelques mètres d'eux se trouvait un corps. Il resta quelques secondes bouche bée puis jeta un coup d’œil vers son amie... Ce n'était possible ! Ils n'étaient franchement pas dans une bonne soirée... Qu'est-ce que c'était ça encore ?! Un cadavre, ou quelqu'un en train de mourir, impossible à dire avec plus de précision vu la noirceur de la ruelle. Keane sentait bien que Nadège serrait fermement sa main, mais cela ne l'empêcha pas de s'approcher un peu plus près du corps, et ce, non pas pour faire le "voyeur", voir à quoi ressemblait un cadavre ou quelque chose dans ce genre-là, il voulu juste s'assurer que la personne était bien morte, et si ce n'était pas le cas essayer de lui porter secours... Humpft, enfin vu les moyens médicaux et technologiques qu'il y avait à cette époque cette personne devait de toute manière être condamné, enfin, comme on dit si souvent qui ne tente rien n'a rien. Il fit quelques pas. Mal lui en avait pris. En effet, une fois plus proche de la personne, il fut dire que c'était bel et bien un cadavre et dans un assez mauvais état en plus. Il eut un haut le cœur et recula de quelques pas rapidement. Il regarda ensuite son amie pas vraiment rassuré. Il ne fallait pas être devin pour comprendre que c'était certainement une nouvelle victime de Jack. Il ne fallait pas qu'ils restent là c'était certain. Il prit la main de Nadège et l'attira un peu plus loin. Même éloigné il avait l'impression qu'il y avait toujours cette odeur âcre, cette puanteur mélangeant la putréfaction et le sang. Horrible. C'était juste horrible. S'il ne se sentait pas bien pour la jeune femme ça avait l'air d'être dix fois pire. Histoire de la rassurer un peu, il la prit doucement dans ses bras et la serra contre lui tout en essayant de se concentrer sur les bruits qu'il pouvait il y avoir autour d'eux. Sait-on jamais peut-être que "Jack" rodait dans les parages, et il ne comptait pas risquer que Nadège soit blessée. Après de longues minutes de silence, qui avaient paru une éternité, il trouva enfin le courage de prendre la parole Je... Oui, il était quoi ?! Désolé qu'ils aient atterrit ici? Oui. Mais ça, elle le savait déjà, alors pas besoin de le dire une nouvelle fois, alors qu'est-ce qu'il allait bien pouvoir sortir ?! Ca va aller ?! Outch. Dur cette réplique dans de telles circonstances Réfléchis un peu imbécile ! Comment tu veux qu'elle aille bien après ce qu'elle vient de voir. lui souffla doucement mais presque d'une façon méprisante sa conscience. Essayant de reprendre un peu de contenance, le jeune homme finit par dire On devrait y aller, et s'en aller le plus loin possible, le plus vite avant qu'il nous arrive malheur... Qu'on nous accuse de ce meurtre ou pire encore, que ce cinglé soit dans les parages ... Oh bah c'est sûr que dans le genre diplomatique il pouvait faire mieux, mais le but n'était pas de rassurer Nadège. Non, pour l'instant c'était surtout son instinct de survie et de protection qui parlait. De toute façon, quoiqu'il arrive, je te protégerai, je te le promets ma belle. Super, c'est sûr que Keane comme garde du corps, ça devait être vachement rassurant... Ironie, quand tu nous tiens... Il la prit de nouveau par la taille afin qu'ils avancent côte à côte. Le plus dur maintenant était certainement de retrouver le chemin. Très nerveux, le jeune homme pistait le moindre bruit suspect. Il était dans un tel état de nerf qu'il en tremblait presque, soudain, un bruit derrière lui le fit sursauter. Par réflexe et mesure de protection, il poussa doucement mais fermement son amie sur le mur histoire que si quelqu'un veuille les attaquer il soit le premier touché... Une sorte de bouclier humain en quelque sorte.... Ok. Son attitude était assez ridicule sur les bords, mais bon, il n'était pas spécialement doué pour tout ce qui était se bagarrer, alors autant protéger Nadège avec les moyens du bord. Quelques secondes passèrent et rien ne se passa, il se recula alors de quelque pas, assez honteux de son attitude. il se racla la gorge avant d'en déduire tout simplement Désolé... Ça va bien ?! Ça devait être qu'un rat... Maintenant, il n'y avait plus qu'à espérer qu'il avait raison... Néanmoins ce bruit l'avait rendu légèrement parano sur les bords.
Nadège O. Hemingway
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Sujet: Re: "Hey Jack, It's Nice To Meet You!" {Nadège } Mar 23 Aoû - 20:12
La mort me suivait depuis plus de deux ans, avec ce diagnostique posé. Avec cet épée de Damoclès au dessus de la tête, j’y avais entrevue le monde avec une nouvelle vision; celle du dernier regard. J’essayais de vivre chaque moment comme si c’était la dernière fois que j’allais poser ce geste. Chaque baiser avec Keenan comme si il serait le dernier, chaque fou rire avec Keane comme si je n’aurais plus l’occasion de rire, chaque calin d’Ambroise comme si je n’allais plus avoir cette possibilité. Même les engueulades avec Eglantine devenaient des moments de dernière fois, car après tout, cette gamine ne savait pas ce qui se passait réellement dans ma santé et vie personnelle, trop occupée de se plaindre de la sienne. Oui, chaque baiser, chaque rire, chaque caresse, chaque cris, chaque pleur, chaque respire. Tout devait être pris comme le dernier instant d’une vie qui m’avait été difficile à franchir. Si certains naissaient avec une cuillère d’argent dans la bouche, d’autre avaient une cuillère remplis de purin. Et c’est a moi que cette merde arriva, à moi qui ne m’avait jamais fait entrevoir la vie comme quelque chose de plaisant et d’innocent. Mes parents m’avaient détesté depuis mon premier souffle jusqu’à me battre pour provoquer mon dernier, mon meilleur ami s’était fait croire mort en Afghanistan et comme si tout ça n’était pas trop difficile pour mes épaules déjà trop fragilisé par ces catastrophe, m’arrivait alors ce diagnostique mortel. Au final certes, Ambroise était revenu et m’avait emmené dans ce voyage où j’avais rencontré la personne la plus merveilleuse du monde dont qui j’étais totalement amoureuse, sans compté la rencontre d’un frère de cœur détenteur de mes secrets et de ma douleur plus que quiconque. Keenan l’homme de ma vie, Keane le frère que j’ai toujours voulu. Deux être exceptionnel sans qui je n’aurais pas compris qu’il fallait profiter de ce que la vie me donnait encore de temps au lieu de m’y morfondre.
Et une fois de plus la vie m’apporta une autre gifle me rappelant qu’à grand bonheur vienne grande douleur. J’avais peu être mal compris mon ami au départ et son explication aurait du me soulager. J’aurais du être heureuse de constater que mes peurs avaient été créé par une mauvaise interprétation de ses propos. Mais au lieu de ca notre discourt fut brusquement arrêter par la découverte d’un cadavre ensanglanté dans la ruelle. Une femme piêtrement vêtue dont les étoffes s’imbiait d’un sang qu’elle m’avait plus, d’un souffle qu’elle avait perdue. J’étais une fois de plus confronter à la mort, mais contrairement au reste de ma vie, je n’étais pas l’impliqué dans cet action fatidique. Cette nouvelles perspective eu comme effet de m’effrayer. Je pris la main de Keane avec force, tremblant légèrement. Un haut le cœur qui était du à la vision que j’avais me pris. Bon sang, c’était dégoutant.« On devrait y aller, et s'en aller le plus loin possible, le plus vite avant qu'il nous arrive malheur... Qu'on nous accuse de ce meurtre ou pire encore, que ce cinglé soit dans les parages ... »
Mais ce n’était pas nous les meurtrier, ca non. Pour l’avoir étudié en littérature anglaise, je reconnaissais bien le patern de Jack l’Éventreur qui était supposé avoir fait sa dernière victime il y a déjà plusieurs mois. Pourtant les preuves ne mentaient pas; la gorge parfaitement tranché, les organes découpés, et ce sang. Tout ce sang.« . De toute façon, quoiqu'il arrive, je te protégerai, je te le promets ma belle. » Avions-nous là une victime de Jack inconnue de notre histoire où l’œuvre d’un imitateur chevronné, je l’ignorais. Mais je tremblais de peur, ne désirant pas réellement savoir la vraie réponse a cette question. Ce sang. Tout ce sang. Je me sentis violement plaqué sur le mur et une plainte sonore sortit de mes lèvres «Désolé... Ça va bien ?! Ça devait être qu'un rat..» Moi qui marquait facilement, j’allais avoir des ecchymoses demain matin. «Viens on va ailleurs, je… c’est… on est pas en sécurité.» J’aurais voulu être forte, mais je n’y arrivais pas. J’étais terrifié. Il y avait une raison pourquoi les femmes du Projet n’étaient pas conseillée de sortir le soir, nous en avions la preuve devant nous en ce moment.
Keane Z. O'Connor
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Sujet: Re: "Hey Jack, It's Nice To Meet You!" {Nadège } Sam 27 Aoû - 13:21
Allez ailleurs, oui, c'était la meilleure des solutions, mais la vraie question était "où". Ils étaient toujours perdues, et s'ils commençaient à se perdre dans les rues sombres de Londres ils risquaient de tomber en très mauvaise compagnie, et c'est justement tout ce que Keane voulait éviter. Le jeune homme acquiesça doucement avant de se passer une main dans les cheveux. Il espérait qu'il n'avait pas fait trop mal à Nadège en la poussant dans le mur... Je suis désolé d'avoir été si brusque, j'ai eu peur que quelqu'un te fasse du mal Les paroles qu'il venait de prononcer étaient la stricte vérité, il se doutait que son amie l'avait comprit mais il avait préféré le signaler quand même... sait-on jamais... Il espérait également qu'elle ne l'avait pas pris comme une sorte d'agression, parce que là ça serait pire que tout, s'il y avait bien quelque chose qu'il n'était pas c'était bien violent, mis à part si quelqu'un cherchait des noises à ses amis, et encore... Jamais il ne s'était défendu face à son frère, quant aux autres, il préférait les agresser avec des paroles plutôt que physiquement. Le garçon prit doucement la main de Nadège et avança prudemment, en faisant toujours attention aux bruits qu'il pouvait il y avoir dans la ruelle, mais finalement, il n'y avait plus rien de suspect. Après encore environ cinq minutes de marche, ils arrivèrent dans une rue qui semblait un peu plus grande. Avec un peu de chance ils étaient sur le bon chemin, maintenant il ne restait plus qu'à déterminer s'il fallait prendre la gauche ou la droite. Keane jeta un coup d’œil à la belle jeune femme et lui fit finalement un sourire. Après un petit temps de réflexion, il finit par lui demander A ton avis c'est de quel côté ? avec un peu chance, la demoiselle aurait un meilleur sens de l'orientation que lui, du moins on pouvait l'espérer! Après la réponse de la jeune femme, ils reprirent finalement la route, et une dizaine de minutes plus tard une pluie assez forte, drue commença à tomber. Il ne manquait plus que ça! Maintenant il allait falloir qu'ils trouvent un endroit abrité! Gardant toujours la main de Nadège "emprisonnée" dans la sienne, il se dirigea vers plusieurs maisons qui semblaient avoir subi un incendie quelques temps auparavant et qui par conséquent était inhabité. Certes, ce n'était pas génial mais au moins ils pourraient éviter de finir tremper comme des canards, et c'était surtout une manière que la jeune évite d'avoir trop froid... Une fois à l'intérieur d'une des maisons -qui d'ailleurs bizarrement s'était ouverte facilement-, le jeune homme enleva sa veste mouillé histoire de ne pas garder trop d'humidité sur lui, il jeta ensuite un bref regard à son amie qui était vraiment tremper, elle risquait d'être malade si la pluie continuait trop longtemps et qu'ils étaient obligés de rester ici... Mouais, bon, il n'avait donc pas trop le choix sur ce qu'il restait à faire... Il enleva donc le petit pull qu'il portait et qui était à peu près sec et le tendit à Nadège. Ce n'est pas super chaud, mais au moins tu auras certainement moins froid... Il ne pouvait pas faire mieux, en attendant que la veste sèche il allait rester en tee-shirt et vu la température dehors qui s'était assez soudainement refroidie les minutes allaient être longues... Bon, après tout le pire qu'il puisse lui arriver c'était d'être malade, ce n'était pas bien grave, il y survivrait... Tandis que si c'était la belle brune qui attrapait quelque chose, cela serait certainement beaucoup plus grave, avec plus de conséquences... Maintenant il n'y avait plus qu'à espérer qu'elle ne ferait pas sa bourrique et qu'elle accepterait le pull... Et ça ce n'était pas gagné. Bien entendu, il y avait un autre moyen se réchauffer: se tenir collés l'un contre l'autre, mais, il ne voulait pas créer d'embrouille avec Keenan, il préférait que toutes propositions de ce genre-là vienne d'elle, sauf s'il voyait qu'elle était vraiment mal, vraiment frigorifiée...
Nadège O. Hemingway
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Sujet: Re: "Hey Jack, It's Nice To Meet You!" {Nadège } Dim 28 Aoû - 1:45
Il y avait ce gout acre dans ma bouche, celui du dégout total. L’image était gravée en moi dans le plus long frisson que je pouvais avoir. J’avais envie de vomir, sous l’émotion, sous l’image. Mon corps ne pouvais digérer tant d’horreur et si on ne partait pas immédiatement c’est qui allaient mes intestins qui allait se montré sous un nouveau jour. Classe, je sais, mais c’était ma triste réalité. J’avais un estomac déjà fragile, alors à la vue de ce corps démembré baignant dans son sang, il y avait peu de chance que je ne sois pas malade. Étrangement, heureusement que Keane m’avait légèrement brutalisé, car mon esprit s’était concentré sur ma propre personne au lieu de l’image qui s’imposait en moi. Cela me donna la seconde qu’il me fallait pour ne pas être malade. Et maintenant paritr. C’était ce qu’on nous avait dit de faire à la base. En cas de doute, partez. Keane me tira de ma torpeur pour m’emmener loin de cette ruelle, je le remerciai silencieusement. Mon cœur battait à vive allure. «A ton avis c'est de quel côté ?» Je tenais toujours en tremblant la main de Keane et je réfléchis au quart de tour. Mon instinct de survie ne voulait qu’une chose; quitter Whitechapel le plus rapidement possible. «On a tourné à droite pour venir ici» dis-je en me rappelant vaguement de notre direction, étant trop prise dans la douleur du début de notre rencontre. Je tentais de me souvenir du pourquoi de notre marche. Pour une seule raison. J’étais terrifié. Nous étions au mauvais endroit au mauvais moment, Et connaissant ma chance légendaire, il allait nous arriver quelque chose. Alors partir. Au plus au point. Au plus rapidement. Je tremblais et je laissai mes jambes me guidé alors que Keane me tirait loin de là. Plus nous marchions et plus j’étais rassurée. Sortir cette image. Penser a autre chose. Regarde Keane. Oui. Notre amitié. Par les tripes ensanglantées. Keane. Oui. Puis arriva le comble de notre malheur; la pluie. Cette pluie torrentielle qui était la pire des douches froides du monde. Quelle ne fut pas la chance de mon ami de trouver cet endroit abandonné. J’étais un peu inquiète de la facilité qu’il avait trouvé ce bâtiment, si près de Whitechapel, mais je me rassurais en me disant que nous avions dépassé les limite du quartier célèbre où Jack frappait. Le pire était fait, le pire était vu. Mais, étrangement, j’étais contente. Car je pourrais me concentré sur mon corps qui refroidissait et qui grelottait. Les images dans ma têtes s’étaient estompé pour faire place à une préoccupation plus importante; ma propre survie. Je sentais le froid entré dans mes pores et je savais que d’ici quelques heures j’allais attraper froid. J’aurais le rhume si j’avais de la chance, une pneumonie dans le pire des cas. Et vu ma fragilité en ce moment, je craignais le pire. Soupirant tristement, je me dis que ce soir était loin d’être ma soirée. En plus de ne pas être clair dans mon amitié avec Keane, nous avions vu un meurtre et nous nous étions fait prendre par un déluge qui allait me rendre malade. «Ce n'est pas super chaud, mais au moins tu auras certainement moins froid..» Je me retournai pour tomber nez à nez avec le pull de Keane. Figeant légèrement je le regardai avec surprise et appréciation. «T’es sur?» Voyant qu’il insistait silencieusement je le pris dans un «Merci» faible et gratifiant. Je me retournai un peu, enlevant une partie de ma tunique détrempée. Ne restant qu’une légère robe blanche sur mon dos, j’enfilai son pull sans attendre. Le peu de chaleur qu’il me procurait m’assurait de ne pas avoir une pneumonie, et pour cela, je devais l’en remercier.
Nous étions donc dans le noir d’une maison sans vie. Seule la lune nous éclairait dans les carreaux de la vitre devant nous. Je me retournai vers Keane en replaçant mes cheveux, un sourire de remerciement sur le visage. Je me mordais la lèvre. Il se frictionnait les bras, m’ayant donné le peu de chaleur qu’il pouvait pour moi. Je lui pris la main et je le forçai à s’asseoir en même temps que moi. Je le fis assoir contre moi, se lovant dans mes bras. Je frictionnai de mes doigts gelé ses bras et je regardai la pluie qui tombait. «On en a pour une bonne heure avant que ça diminue.» dis-je en regardant le déluge à l’extérieur. Nous étions donc ainsi, lovés l’un contre l’autre à prendre le peu de chaleur de l’autre en attendant que nos vêtements sèchent. J’allais faire de la fièvre d’ici peu, je pourrai alors redonner le pull à Keane. Pas question qu’il tombe malade par ma faute. D’ici là j’allais le tenir dans mes bras à lui frictionné les avants bras. Je posai ma tête dans le creux de son cou et je fermai la tête. «Tu sais que je t’aime han Keane? » soufflais-je doucement pour ne pas brisé ce moment d’intimité entre nous. «T’es mon meilleur ami et je ne veux pas te perdre.» Je plaquai mes lèvres dans son cou et je fermai les yeux. «Je suis désolé de la façon dont je t’ai annoncé tout ça. J’étais nerveuse, ça a mal sortit. Et je t’ai blessée. Je ne voulais pas. » Je me mordis la lèvre et resserrai un peu mon étreinte, histoire de lui montré que j’étais là.
Keane Z. O'Connor
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Un instant il crut jamais elle ne prendrait le pull, mais finalement si, le gratifiant par la même occasion d'un sourire qu'il ne tarda pas à lui rendre. Nadège se retourna alors, se déshabilla de façon à ne garder qu'une robe avant d'enfiler le pull qui d'ailleurs avait l'air un peu trop grand pour elle. Enfin, au moins elle aurait moins froid et c'était certainement le principal, même si maintenant il était en train de se prendre froid... En effet cela faisait à peine quelques minutes qu'il était en tee-shirt et il avait l'impression que ses bras étaient complètement glacés, bientôt c'était certain il grelotterait, et l'étape suivante, vu leur chance, était certainement une hypothermie. Qui vivra verra. Ne sachant pas quoi rajouter il avait préféré se taire, on dit bien que si la parole est d'argent, le silence est d'or, alors, parler pour ne rien dire ne servait à rien dans ce cas précis. Finalement, ayant vraiment trop froid il commença à se frictionner doucement les bras pour tenter de garder une température corporelle à peu près correcte, ce geste-là n'échappa à à sa meilleure amie qui lui prit la main et le fit asseoir contre elle, le serrant ses bras tout en essayant de le réchauffer, Keane fut touché de cette attention, il lui souffla d'ailleurs un petit Merci à peine perceptible. Il ferma les yeux, laissant la jeune femme continuer de lui frictionner les bras, malgré la situation, il se sentait bien à ce moment-là, sûrement parce qu'il était proche de Nadège, et même collé à elle. Ils n'étaient que tous les deux, partageraient ensemble ce souvenir de cette terrible nuit. C'était un rapprochement inattendu pour le garçon. Il ne pensait qu'elle l'aurait prit dans ses bras maintenant qu'elle était avec l'autre, Keenan. TSS. A tous les coups si ce dernier apprenait ce qui c'était passé, il lui ferait une crise de jalousie. Il est vrai que Keane était loin, très loin même d'être partial sur ce coup-là, mais l'actuel petit ami de Nadège était un vrai con. Il l'avait déjà fait souffrir une fois, et pour rien au monde Keane ne voudrait revoir pleurer la belle jeune femme à cause de cet abruti... C'est pour cela qu'il ne voulait pas être à l'origine d'une des disputes du couple... La voix de Nadège le tira de ses pensées, il lui dédia un petit sourire avant de continuer J'espère que ça s'arrêtera complètement. Même s'il ne pleut qu'un peu, on sera trempé le temps d'arriver à la base... Tant que la pluie ne s'arrête pas, je te propose qu'on reste-là, il ne fait pas super chaud mais au moins on est à l’abri. Il se tut quelques avant de reprendre, mais cette fois d'un ton qui se voulait plus interrogateur Pour toi le mieux ça serait quoi ?! D'attendre ici sans te mouiller, ou quand la pluie se sera calmée un peu de rentrer à la base ? Dans le dernier cas certes on sera totalement tremper en y arrivant mais il y aura l'infirmerie à disposition... chose que l'on a pas si on reste ici... Il voulait vraiment faire le mieux pour Nadège, dans son optique rester ici était la meilleure solution, mais après tout, c'était la jeune femme qui connaissait mieux son corps et sa maladie que lui, alors c'était à elle de décider ce qu'ils feraient. La demoiselle posa finalement la tête dans le cou du garçon avant de lui souffler quelques mots qui lui firent aussi plaisir que mal. Son cœur c'était brusquement accéléré, comme à chaque fois qu'elle disait ça. Nadège ne se rendait toujours pas compte que ces quelques mots avaient une autre signification pour Keane, qu'il l'aimait réellement, et que de l'entendre dire ce "je t'aime" avec presque autant de désinvolture, avec ce ton qui voulait dire "ouais je t'aime comme un frère, comme un meilleur ami mais c'est tout", était blessant presque mortel. A chaque fois cela lui coupait lui souffle, lui rappelait à quel point il pouvait l'aimer mais que jamais il n'aurait cet amour en retour. Le cercle vicieux recommençait. On en revenait toujours au même point: Nadège et sa relation avec Keenan. Pourquoi est-ce qu'ils avaient fallu qu'ils se remettent ensemble ?! Pourquoi est-ce qu'il lui avait enlevé la seule "chose" à laquelle il tenait: Nadège. Allez ! Il fallait se reprendre. Répondre quelque chose était assez urgent, il ne fallait pas que la jeune femme ne se doute de quoi que se soit... Oui fut le seul mot qu'il réussit à prononcer correctement, il sentit une vague d'émotions le submerger et il avait peur qu'avec quelques mots de plus Nadège le remarque et comprenne tout. La jeune femme reprit finalement la parole, lui disant qu'il était son meilleur ami, qu'elle ne voulait pas le perdre. Tout ça il le savait pertinemment, elle n'avait pas besoin de lui répéter. D'ailleurs, la dernière phrase était étrange... Nad... Ma belle, je le sais tout ça. Pourquoi est-ce que tu me perdrais ?! Il se tut quelques instants avant de reprendre Je suis toujours là... Il essaya de trouver quelques mots pour plaisanter, mais ce ne fut guère probant Si tu as tant peur que ça de me perdre, je t'aurais bien proposé de m'attacher avec une laisse, mais de un je suis pas certain que Keenan apprécie trop, et au final moi non plus. croyez-le ou non, ça c'était une blague. Peut-être valait-il mieux qu'il se taise au final non ?! Suite à cela Nadège plaqua ses lèvres contre son cou, et le garçon ne put réprimer un frisson de doux contact. Il l'écouta prendre la parole avant de lui déposer un tendre bisou sur la joue Nadège, oublie ça, ce n'est pas bien grave. Le plus important c'est toi d'accord... Je m'en remettrai... Les quatre derniers mots se voulaient être rattaché au fait qu'elle l'ait blessé. Ca oui, elle lui avait du mal, elle le savait, il avait assez dû lui montrer, mais comme il venait de lui dire il s'en remettrait même si pour l'instant tout ce qu'elle lui avait dit restait un peu en travers de la gorge... Quoiqu'il en soit, même si la situation était difficile, il voulait être toujours là pour elle.
Nadège O. Hemingway
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Sujet: Re: "Hey Jack, It's Nice To Meet You!" {Nadège } Dim 4 Sep - 23:22
«Jespère que ça s'arrêtera complètement. Même s'il ne pleut qu'un peu, on sera trempé le temps d'arriver à la base... Tant que la pluie ne s'arrête pas, je te propose qu'on reste-là, il ne fait pas super chaud mais au moins on est à l’abri.» J’hochai la tête négativement, voire un peu apeurée par cette constations. Déjà passer la nuit dans cette baraque branlante était peu rassurante, avec ce que j’avais vu je ne voulais qu’une chose, dormir dans des bras forts et réconfortant, passée une nuit a oublier toute cette soirée horrible et surement pleurer en silence. Mais par pitié, ne pas rester ici «Je ne peux pas être loin de la base toute la nuit Keane…» Je me mordis la lèvre, mal à l’aise, ayant peur de lui dire la vrai raison, celle pourquoi que tremblais de peur en ce moment; je voulais être dans les bras de mon petit ami, cet endroit me terrifiait. Je pourrai dire un demi-mensonge. Pas un vrai mensonge dire qu’il était plus sécuritaire pour ma santé fragile de rester près d’infirmier et infirmière plutôt que de dormir dans un bâtiment infesté de moisissure alors que j’étais complètement trempe. Mais la vrai raison était autre, ce pourquoi j’appelais tout ça un demi-mensonge. Mais le destin m’aida en faisant prononcer à mon ami ces quelques mots qui me sauvèrent de ne devoir m’expliquer. «Pour toi le mieux ça serait quoi ?! D'attendre ici sans te mouiller, ou quand la pluie se sera calmée un peu de rentrer à la base ? Dans le dernier cas certes on sera totalement tremper en y arrivant mais il y aura l'infirmerie à disposition... chose que l'on a pas si on reste ici...» J’avais donc dit que j’aimerais mieux aller à la base, que je m’y sentirais mieux. Ce qui était totalement la vérité. Pas de mensonge, pas de masque. Je pouvais être vrai envers un de mes rares amis en ce moment. Les temps devenaient de plus en plus difficile pour moi et j’avais l’impression qu’Ambroise m’abandonnait. Son égoïsme depuis son retour d’Afghanistan m’avait empêcher de lui dire ma maladie. Je ne pouvais donc pas expliquer pourquoi je n’arrivais pas à être aussi pleine de vie qu’avant, encore moi pourquoi j’avais de la difficulté à le supporté. Au final, alors que la mort était à ma pote, celui que j’avais toujours vu comme mon meilleur ami me glissait entre les doigts. Et je n’avais pas envie d’être la seule à faire des efforts. J’avais l’impression qu’il voyait notre amitié comme une cause perdue, et je n’avais pas la force de combattre pour nous deux. Alors je m’étais tournés vers les deux hommes qui étaient là pour moi et ce depuis longtemps : Keane et Keenan. Et alors que l’un devait s’inquiété à mort là bas, à la base, j’étais en train de réchauffé l’autre alors qu’il grelottait blottie dans mes bras.
«Nad... Ma belle, je le sais tout ça. Pourquoi est-ce que tu me perdrais ?!» J’haussai les épaules en le serrant un peu plus contre moi, toujours prise de cette peur au ventre de le perdre, de perdre une des deux moitié de ma vie en ce moment. Je me mordis la lèvre alors qu’il continuait. Et moi, ayant besoin le plus possible de réconfort, prise dans cette peur sans nom, je buvais ses paroles comme si en elles, se cachaient la vérité qui me ferait taire ce trou qui se creusait de plus en plus dans ma poitrine. «t Si tu as tant peur que ça de me perdre, je t'aurais bien proposé de m'attacher avec une laisse, mais de un je suis pas certain que Keenan apprécie trop, et au final moi non plus» Je ne pu m’empêcher de m’excuser, de lui dire comment je me sentais affreuse face a notre dernière altercation. Pauvre Keenan… je comprend pourquoi il avait été si distant durant quelques jours suite à cela, je l’avais pris par surprise. Il avait tout les droits d’avoir réagis ainsi. «Nadège, oublie ça, ce n'est pas bien grave. Le plus important c'est toi d'accord... Je m'en remettrai...» Je lui embrassai de nouveau le cou avant de le serrer contre moi, tout en continuant à lui frictionner les avants bras. «Okay…» Furent mes seules paroles. Car il n’y avait rien d’autre à dire après tout. Ne manquerait plus que le temps pour guérir les cicatrices de cette amitié ébranlé par ma faute. J’allai noué mes doigts au siens. «On pourra parler de ça. De ce qui se passe…. Là.» Balbutias-je nerveusement. «Je…Keenan est encore jaloux, même s’il m’a promis de ne plus l’être…je.. je lui fais confiance han, mais je ne veux pas qu’il croit que je l’ai testé. Surtout pas avec toi… Il va croire que je l’ai trompé et qu’il s’est passé plus et…et…» Je fermai les yeux, effrayé par la possibilité qui se dessinait devant moi si mon petit-copain savait ce qui se passait. «Je veux pas le perdre à nouveaux.»
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C'est court et nul,, désoler!
Keane Z. O'Connor
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Sujet: Re: "Hey Jack, It's Nice To Meet You!" {Nadège } Mer 7 Sep - 14:30
Elle ne pouvait pas être loin de la base. Ok. Il allait donc falloir qu'ils sortent sous cette trombe d'eau. Si encore ils savaient où ils étaient et le chemin exact pour aller à la Base cela aurait été plus simple, mais là c'était risqué... Risqué mais c'est ce qu'elle voulait, il ne pouvait donc que lui obéir. Il ferma les yeux quelques secondes, essayant de chercher tout au fond de sa mémoire où pouvait bien se trouver la base, s'il avait déjà vu ces maisons délabrées... Il en avait un vague souvenir, très vague même, pas assez pour retourner à la base par le noir et la pluie ambiante. Pendant tout ce temps-là Nadège avait continuer à lui frictionner les bras mais en vain, il était littéralement gelé, il grelottait. C'était certain qu'il allait être malade comme un chien, mais allez, on va dire que c'est pour la bonne cause, pour éviter qu'il arrive quelque chose de grave à Nadège. Avec un peu de chance, il allait mourir ici, de froid, dans les bras de Nadège, mais au moins il se serait bien blottit contre elle, avec son odeur tout proche. Quand il lui eut demandé pourquoi est-ce qu'elle le perdrait, il n'obtint même pas de vraie réponse, juste un petit haussement d'épaules et le fait qu'elle le serre un peu plus contre elle. Un petit moment plus tard, il eut droit à un nouveau bisou dans le cou, provoquant chez lui un nouveau frisson. Niveau discrétion, il avait déjà fait mieux, mais en même temps il était tellement engourdi qu'il n'arrivait plus à grand chose, sauf à sortir quelques phrases par-ci par-là... Puis, la jeune femme reprit soudain la parole. Un ok. Autant ne rien dire, parce qu'il ne voulait pas trop dire grand chose ici... Keane ferma les yeux pendant que la jeune femme lia ses doigts au siens, et de "vraies" phrases commencèrent à sortir de la bouche de son amie. Mieux aurait valu qu'elle se taise. Ce qu'elle venait de dire blessa énormément le brun. Keenan était revenu sur le tapis... Keenan le boss. Non bien sûr, elle ne voulait pas le perde... Blablabla... Mais visiblement elle ne se rendait pas compte de l'impact qu'avait ce genre de paroles sur son meilleur ami. Le jeune homme se leva alors assez brusquement -tout en veillant cependant à ne pas faire mal à la jeune femme- et s'éloigna de quelques pas d'elle. Une trop forte émotion l'avait submergé, malgré lui, pathétiquement, il sentait les larmes lui monter aux yeux et pour rien au monde il ne voulait montrer cette faiblesse à la jeune femme. Il se dirigea alors vers les habits qui étaient encore assez humides, il était encore impossible de les remettre... Toujours sans un mot, il alla voir comment était à présent la pluie... beaucoup moins drue qu'auparavant même s'il était clair que s'ils sortaient ils seraient trempés de la tête aux pieds. Enfin il rentra de nouveau, s'assit à côté de la demoiselle et la prit doucement dans ses bras pour la réchauffer. C'est alors qu'il reprit la parole Il pleut encore trop, d'ici peut-être trente minutes ça devrait aller un peu mieux, on pourra partir à ce moment-là. Nos habits sont trop humides aussi... Il se tut quelques secondes avant de reprendre Tu veux mon tee-shirt ?! De toute façon je suis déjà gelé alors un peu plus ou un peu moins, je ne suis plus à ça prêt... pour toi par contre ça pourrait tout changer. Là, il y eut un silence plus long, et enfin il reprit la parole sur le sujet qui le chagrinait tant, il murmura doucement Je ne dirais rien à Keenan mais si tu lui faisais aussi confiance que cela tu lui dirais. S'il ne te croit pas, s'il voit pas tout l'amour que t'as pour lui et qu'il pense que tu peux faire une chose pareille c'est qu'il est vraiment con, stupide et aveugle. Voilà, il avait tout dit, maintenant il fallait espérer que Nadège l'entende vraiment de cette oreille et ne lui en veuille pas d'avoir traité son petit ami si parfait et si génial d'abruti et compagnie.
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je suis désolée c'est vraiment de la merde en boite :S