Sujet: Would you be afraid of the big bad wolf? [Nadège] Mar 26 Juil - 17:48
La liberté, une notion bien relative à n’importe quelle époque que nous soyons, nous voulons tous être libres que tout soit simple et sans contrainte. Un adage dit que c’est quand on a tout perdu qu’on est libre de faire ce que l’on veut. Je ne suis pas d’accord est toujours libre, du moment qu’on l’est dans sa tête on l’est quelque part au moins, certes la liberté de mouvement et d’expression est plus simple quand on a rien à perdre que quand on a des atouts en jeux. Simple constatation d’ailleurs et ceux qui vous disent le contraire vous mentent c’est un fait. Londres, nous étions libre sans l’être, nous jouions les touristes dans le temps, aussi libre que des touristes, c’est-à-dire que l’on ne pouvait pas faire grand-chose finalement, j’étais totalement contre cette idée de rester dans nos appartements le soir tombé à rester entre nous, Non Londres s’éveillait la nuit et c’est là que le plus intéressant commençait. On nous avait recommandé de ne pas sortir seul toute fois, après tout Jack the Ripper rodait dans la ville en semant la terreur au cœur des habitants. Personnellement je le trouvais presque fascinant, même s’il n’avait pas fait beaucoup de victime, il faisait parti de la mémoire collective. La réponse était non je n’avais pas peur, pourquoi aurais-je eu peur ? Je n’étais pas une de ces prostitués qu’il avait tué, on n’avait donc rien à craindre… enfin c’est ce que j’en pensais, et je détestais avoir tord. En définitive, je voulais juste vivre, pas exister, vivre et Pour bien vivre, il fallait se lancer dans la vie, se perdre et se retrouver et se perdre encore, abandonner et recommencer mais ne jamais, jamais penser qu'un jour on pourra se reposer parce que ça ne s'arrête jamais, enfin ça s’arrête si on le veut bien mais faire partie de ce projet était une chance incroyable, une chance de me faire oublier, de commencer une nouvelle vie loin de l’ancienne et ça c’était réconfortant…La tranquillité, c'est plus tard que je l’aurais, là j’avais encore le temps. Je marchais tranquillement dans les rues sombres de Londres, le visage couvert d’une longue cape d’un bleu nuit, ma main serrait une autre plus frêle, plus froide, plus craintive aussi, je la tirais doucement à moi, tandis que nous arrivions enfin à Whitechapel. Accoudée à un mur j’observais les gens entrer et sortir d’un bar qui semblait miteux mais parfait. « Viens, allons y celui-ci à l’air cool » J’avançais sur les rues pavées du quartier miteux. Je me suis tournée et me mit face à Nadège, d’un mouvement de tête de l’invitais à me rejoindre. Cette fille me désespérait au vrai sens du terme, j’ignorais qu’il était possible d’être aussi coincée à l’époque d’où nous venions. Comment ça moi j’étais un cas à part ? Je ne pense pas, oui j’étais quelque peu insensible, oui si elle connaissait mon passé elle ne m’aurait pas approché et m’aurait fuit jusqu’à la fin de ces jours mais lui faire prendre conscience de ce qu’elle perdait, était pour moi la chose la plus importante à lui faire se rendre compte. Je ne connaissais pas sa vie et pour être honnête j’en avais rien à faire, je n’avais pas l’habitude de m’attacher émotionnellement à qui que ce soit ni aujourd’hui, ni jamais en définitive mais je voulais juste lui soulever un morceau de rideau, lui montrer une alternative à sa vie autre chose en somme. Une idée me traversa l’esprit et je plongeais la main dans le petit sac en toile dont je ne me séparais jamais, j’avais sentie quelques petites barres de résine de cannabis et j’eus à ce moment là un petit sourire. Je sortis ma pipe où le tabac était déjà l’intérieur et pris un morceau de résine que j’effritais doucement avant de l’allumer d’un coup sec. Qu’il était exquis de se balader en toute tranquillité dans les rues sans avoir peur que l’on nous demande ce que nous étions en train de fumer, bien que je me doutais que la question allait rapidement apparaitre dans la bouche de cette sainte nitouche de Nadège. J’avançais vers le bar en silence, vérifiant qu’elle me suivait toujours. Je riais intérieurement bien sûr, elle ressemblait à un chat égaré perdu au milieu d’un monde bien trop horrible pour lui, les yeux hagard et craintive de tout, j’en étais venu à avoir pitié pour elle.
Nous entrâmes enfin dans le bar, mon nez se plissa alors que l’odeur nauséabonde gagnait mes narines, si je m’étais habitué à l’odeur Londonienne depuis quelque temps, l’entrée dans un pub était toujours une épreuve et pas des moindres. Alors que l’odeur de vieux tabac, d’alcool, de pourriture et crasse emplissait mes narines, je prenais garde à garder contact avec Nadège qui risquait sans aucun doute de se faire violer ou quelque chose dans le genre si je la laissais seule seulement quelques minutes. Je m’installai à un table et la fis s’asseoir en face de moi. « Lève ce regard apeuré de ton visage, ils ne te feront rien, ils n’ont juste pas l’habitude de nous voir, détend toi, il ne t’arrivera rien » En définitive je n’en savais rien mais si je ne disais pas ça elle allait fuir comme une folle et allait se cacher dans sa chambre sans en sortir à jamais. Alors que la serveuse l’avançait d’un pas blasé je lui souris poliment. « Deux absinthes s’il vous plait » Commençons ma belle, voyons jusqu’au tu seras capable d’aller ? Je pariais déjà sur le fait qu’elle allait contester ma commande mais je ne voulais pas son avis, elle n’avait juste… pas le choix. Alors que je tirais une nouvelle bouffée de ma pipe et me dirigeais bientôt vers des abysses inconnus, je lui tendis avec un demi-sourire. Alors ma belle prête à jouer avec moi ?
Nadège O. Hemingway
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Sujet: Re: Would you be afraid of the big bad wolf? [Nadège] Jeu 28 Juil - 21:50
Parfois il y a des amitiés que l’on ne comprend pas. Et auquel il ne faut pas pensée. Car dès que la logique s’y installe, la beauté part et ne reste que les doutes et la confusion; en quelques mois il n’y avait alors plus ce lien si fort qu’il y avait eu au départ. C’était le cas entre Sydney et moi. Rencontrée grâce au projet, nous nous étions liées alors que nous étions deux opposés. Même opposé semblait faible. Nous étions une antinomie; deux pensées totalement différentes qui une fois liée montraient la faiblesse de l’autre. Je ne m’étais jamais cru coincée mais auprès d’elle, mes principes le semblaient. Je ne m’étais jamais cru intelligente, et pourtant je voyais souvent son manque d’éducation universitaire, voire collégiale. Antithèse, nous devrions selon la logique ne pas nous entendre et, au contraire, nous tirer les cheveux en se détestant. Mais la logique ne comprenait pas pourquoi une abeille volait vu la trop grosse masse de son corps vus ses petites ailes, et pourtant l’abeille volait. L’amitié entre Sydney et moi, c’était ça. C’était une abeille. Mais une jolie abeille. Il va s’en dire. Le problème dans cette relation, c’était que Sydney… butinait plus que moi. Lorsque célibataire, je n’avais jamais dis non à une partie de jambe en l’air. Mais à voir Sydney devenir une si grande prédatrice, je me disais que ma moyenne était très raisonnable. Nous avions souvent parlé de nos expériences. Elle m’avait fait une tronche épouvantable lorsque je lui avais mentionné que je n’avais eu que des expériences hétéro. Mais bon. Ce n’est pas que je ne voulais pas, à ce que je voyais s’en était presqu’une mode d’essayer. Mais l’opportunité ne m’était pas venue et je n’étais pas du genre à courir après quelque chose du genre. Si le destin avait décidé que cet expérience m’arrive, il trouverait un moyen que tout m’arrive. Et je ne parlais pas que du sexe, mais de tout ce qui devait m’arriver dans la vie. Mais cette vision n’était pas partagée par mon amie qui soupira lorsque je lui dis ce constat. Pourtant, depuis que je savais que j’allais mourir, c’était devenu mon mantra. Et pour l’instant cela m’avait bien porté. Si j’avais essayé d’entrer dans le Projet, jamais je n’aurais été acceptée, mais ne pas forcé les choses me donna l’opportunité d’être ici par l’invitation d’une Epsilon, l’ex-femme d’Ambroise, Emily. Non, le destin arrangeait tout, que ce soit bien ou pas.
Et si nous étions abeille, Sydney était certainement la reine de notre amitié. Lorsqu’Elle décidait quelque chose, je n’avais aucun droit de refusé. Si j’osais le faire, elle allait tout faire jusqu’à ce que je lui donne ce qu’elle désir, avec le temps j’avais fini par lui dire oui tout de suite. Sauf si nos vies étaient en danger ou que se soit contre des principes qui m’étaient fondamentaux. . « Viens, allons y celui-ci à l’air cool » Mais malgré que j’avais dis un non ferme et dur ce soir, elle m’avait trainé jusqu’ici. Déjà qu’il nous était interdis, les filles, de sortir la nuit, mon amie nous emmenait dans Whitechapel. Vraiment?!? Elle était cinglée. Elle voulait vraiment qu’on rencontre Jack ou quoi? Car bien que la dernière victime de Jack ait été tuée, je me répétais constamment que c’était la troisième connue. Le voyage nous avait démontré que bien que nous croyons connaitre l’Histoire, se complaisant dans les informations des encyclopédies, il n’en était rien. Alors combien de victime avait-il encore fait, anonymement. Nous savions que bien des duplicatas des meurtres avaient été fait par des gens profitant de la situation et posant ses crimes sur le criminel notoire, les méthodes scientifique n’étant pas aussi efficace qu’à notre époque, il devenait difficile de noter le vrai du faux. Alors que penser? Jack avait-il continué à tué dans l’ombre ou s’était-il fait tué? Je souhaitais la seconde, mais la première ne pouvait s’empêcher de s’immiscé dans mon inconscient. Non décidément, je ne voulais pas être ici. Je savais que j’allais mourir, mais je ne le voulais pas à la façon de Jack.
Nous étions donc dans le bar, je tremblais comme une feuille, incapable de parler depuis que nous étions sorties de la base. Nous aurions dû emmener Ambroise. Son rôle était de protégé les membres du Projet. Et décidément Sydney nous avait mené vers un suicide collectif. « Lève ce regard apeuré de ton visage, ils ne te feront rien, ils n’ont juste pas l’habitude de nous voir, détend toi, il ne t’arrivera rien » Je m’assis sur la chaise crade en face de Sydney avec un regard épouvanté, son assurance était-elle de l’inconscience ou de la simple condescendance? «Il nous arrivera rien? Ici? A Whitechappel? Le soir? Vraiment Syd, t’es cinglée.» Soufflais-je en prenant un grand respire pour me clamer. « Deux absinthes s’il vous plait » Je serrai la mâchoire, commençant réellement a ressentir une rage en moi. Je devais dire quelque chose. J’avais beau être apeurée, mon amie devait comprendre qu’elle n’était pas seule et qu’elle ne me prenait pas en considération. «J’suis quoi moi han? Un cache-ennuie? Un pas-envie-d’etre seule?» Soufflais-je toujours, en rageant. Je n’haussais pas la voix, de peur de nous faire remarquer encore plus que ces garçons qui nous regardaient avec trop d’envie. «Quand tu as dis aller faire un tour, je ne croyais pas aller dans un bar dans ce quartier interdis…putain Syd! Déjà, on nous prend pour des putes, car y’a que ca ici. Tu veux nous foutre dans la merde ou quoi?» Ma voix toujours basse, tremblait alors que je la fixais dans les yeux, un regard colérique et remplis de contrôle, montrant ma fureur qui n’explosait pas. «Et arrête de vouloir me faire boire putain, je t’ai dis que je n’ai jamais bu et que jamais je ne boirais. Arrête de croire que je vais te suivre. J’ai de bonne raison de le faire okay?» Je jouais avec mes vêtements de cotons pour ne pas serrer les points. Je n’avais pas envie d’une dispute mais elle dépassait un peu les bornes ce soir. Décidément, dans la ruche, quelque chose grondait.