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 Promenade matinale {Nadège}

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Keane Z. O'Connor

Keane Z. O'Connor

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MessageSujet: Promenade matinale {Nadège}   Promenade matinale {Nadège} I_icon_minitimeJeu 4 Aoû - 19:49

Promenade matinale {Nadège} Cobie-S-3-cobie-smulders-10757584-75-75 Promenade matinale {Nadège} Darren-darren-criss-23874104-75-75
Nadège & Keane


Le jour allait se lever dans moins d'une heure et Keane ne dormait déjà plus depuis un moment. Regardant le plafond, il se mit à compter mentalement. Un. Deux. Trois […] Cent. Non. Ce n'était pas possible, il n'allait pas arriver à se rendormir. C'était à devenir fou, à se cogner la tête contre le mur pour s’assommer et en quelques sortes tomber dans les bras de Morphée... Enfin, le garçon n'était quand même pas désespéré à ce point-là. Quoique... C'est surtout qu'il avait peur d'avoir une bosse et mal à la tête à son réveil, sans compter le fait que si quelqu'un l'apprenait il passerait pour un ahuri complet. Certes, il se fichait pas mal de ce que pouvait penser les autres sur lui (et d'ailleurs heureusement vu son mauvais caractère) mais, n'aimant pas particulièrement se faire remarquer ce n'est pas en faisant un truc aussi stupide (en l’occurrence ici s’assommer) qu'il allait passer inaperçu. Enfin, là n'était pas le sujet. Peut-être qu'en se détendant il arriverait à retomber dans les bras de Morphée. Plus facile à dire qu'à faire ! Se détendre... Avoir des pensées positives. Il n'y avait pas 36000 solutions. Il fallait penser à des gens qui l'appréciaient, et que lui même aimait bien, comme par exemple Nadège. Ou plutôt surtout Nadège. La jeune femme était un vrai rayon de soleil dans la vie de Keane. Elle était... tout simplement géniale. Non, merveilleuse serait un mot plus adéquat. A vrai dire, il était totalement sous le charme de la demoiselle, elle était une amie à part, une confidente. Elle était comme une drogue, quelqu'un dont on ne pouvait plus se passer. C'est certainement pour cela qu'il était si possessif et protecteur envers elle, c'est pour cela qu'il n'aimait pas voir des garçons autres que lui tourner autour de la belle. S'il était amoureux d'elle ?! Pas vraiment. Il avait juste quelques sentiments un peu plus forts que l'amitié, un peu plus fort que ce qu'il aurait dû ressentir pour elle. Un peu trop fort à son goût, car il se sentait comme dépendant d'elle, sans avoir besoin d'être tout le temps à ses côtés, il aimait avoir de ses nouvelles, passer au moins quelques minutes par jour avec elle histoire de parler de tout, de rien. Grosso modo, Nadège était la fille qui avait les qualités les plus importante: gentille, sensible, à l'écoute et pour ne rien gâcher, il fallait l'avouer qu'elle était franchement canon.
Quoiqu'il en soit, malgré toute sa bonne volonté le marchand de sable ne refit pas son apparition si bien qu'au bout d'une bonne heure à s'être tourné, retourné dans le lit il décida enfin à se lever. Rester allongé ne servait à rien, alors autant faire un petit tour dehors histoire de prendre l'air et de profiter de la fraîcheur matinale. Le garçon se prépara rapidement avant de sortir. Pendant un moment il déambula dans les rues de Londres, ayant vécu à son époque un bon moment dans cette ville il ne pouvait qu'apprécier le changement... Enfin apprécier n'était pas le mot exact, disons que c'était même plutôt tout le contraire... Quoiqu'il en soit, visiter d'autres époques et voir les différences était quand même très intéressant et instructif !
Après avoir déambulé pendant plus d'une heure dans les diverses rues de la ville, le garçon se décida à aller se diriger vers le parc, et plus précisément le parliament square. La veille, Nadège lui avait donné rendez-vous là-bas, et comme un imbécile il avait oublié l'heure de ce rendez-vous, mais il savait que cela devait se dérouler dans la matinée. Vu qu'il n'était pas même neuf heures lorsqu'il mit un pied dans le parc, il se doutait que son amie n'était pas encore arrivée, et, effectivement après avoir fait un tour rapide il ne la trouva pas et décida par conséquent de s'installer sur le blanc le plus proche de l'entrée afin d'être certain qu'ils se croisent. En réfléchissant à la situation une petite angoisse naquit au fond de son être, pourquoi est-ce qu'elle lui avait donné rendez-vous ici ? Pourquoi dans ce lieu en particulier, pourquoi pas au campement ? Elle devait certainement avoir quelque chose à lui dire, et c'est pour cela qu'elle avait choisi un endroit calme, paisible. Quoiqu'il en soit, il espérait réellement que se soit une bonne nouvelle qu'elle allait lui annoncer. Cette angoisse était totalement stupide, si ça se trouve, elle voulait juste parler de tout et de rien, en se promenant en ce lieu. Si ça se trouve... mais peut-être pas. Bien qu'il ne l'avouerait jamais il avait peur de la perdre elle aussi, qu'au fil du temps elle se lasse de lui et de son sale caractère. Pour rien au monde il ne souhaitait ça.
Un moment après, très long moment même il vit enfin la silhouette de Nadège apparaître. Un petit sourire naquit sur son visage. Il se leva et se dirigea vers elle, toujours ce fichu sourire collé au visage, à croire qu'il voulait faire de la pub pour du dentifrice. Bonjour belle demoiselle, comment allez-vous en cette... nuageuse matinée ?! Car oui, le ciel était bombé de nuages, cachant en très grande partie le soleil. Après quelques secondes de silence, le garçon lui déposa un baiser sur la joue avant de reprendre la parole Tu voulais me parler de quelque chose ? Oui. Peut-être est-ce qu'il avait été un peu direct avec cette question néanmoins le ton employé n'était pas du tout agressif. Il ne voulait pas tourner autour de pot pendant trois heures mais savoir exactement ce qu'elle avait dans la tête.
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Nadège O. Hemingway
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MessageSujet: Re: Promenade matinale {Nadège}   Promenade matinale {Nadège} I_icon_minitimeVen 5 Aoû - 2:42

Promenade matinale {Nadège} Tumblr_lpenal5AFV1qe9l2ro1_500

Un «Je t’aime» et tout changea. Une erreur d’un soir, une rechute toute simple retourna en idylle amoureuse, rompu par jalousie et non manque d’amour. Je planais. Nous nous étions aimés deux fois et maintenant le temps était à partir. D’un long baiser langoureux, je le laissai partir alors que je palpitais d’un amour retrouvé au gout de pardon. Je pris un moment pour retourner à mon lit, me prélassé de ce sentiment de plénitude qui s’éprenait de moi et qui ne semblait pas vouloir partir. J’étais amoureuse. Par-dessus la tête. Oui, trois mots avaient tout détruit, trois mots pour tout reconstruire. Du «je te quitte» à «je t’aime» une vie changeait. Et pourtant, j’avais reçu les deux. Après un an d’amour Keenan m’avait quitté jalousant Ambroise, j’avais littéralement été anéantie par le manque de confiance de l’homme que j’aimais. Je m’occupais d’Ambroise car il s’occupait de moi en retour. Il avait changé depuis son retour d’Irak et le moindre était de faire ce que son ex-femme n’avait pas fait; comprendre qu’il avait laissé là bas l’homme que nous avions connu. Bien sur, tout cela était plus difficile à faire qu’à dire. Mon éclat en sanglot qui m’avait fait atterrir dans les bras de Keenan la veille en était la preuve. Mais au fond, ça en valait la peine. Car j’aimais Ambroise. Et maintenant d’avoir de nouveau Keenan à mes côtés me redonnait un peu de force que je commençais à perdre. Je me rendais encore plus malade à materner, et de passer une nuit calme dans les bras de mon amoureux, enfin de retour, me redonna cette vérité en plein visage. J’étais littéralement épuisée, je ne pouvais me permettre d’être triste en la présence de celui que je considérais mon frère et peu de gens savaient l’extrême fatigue que provoquait ma maladie. Arriva les bras de Keenan et soudain, le monde sembla parfais et d’un baiser je sentis tout le poids partir. Au fond, c’était ça l’amour non? Après les paillions et le cœur qui s’emballe, c’était de se sentir bien avec l’autre. Et personne ne l’avait fait comme Keenan. Ce pourquoi j’avais été en peine d’amour depuis notre rupture, pourquoi j’avais totalement dérapé dans mon chagrin. Et ce qui me rendit encore plus triste, c’est Ambroise. Trop absorbé dans sa propre douleur il ne me demanda jamais comment j’allais, comment je gérais tout cela. Je ne lui aurais sans doute pas dit que je ne gérais en rien ma rupture, mais ce manque d’intention me surpris autant qu’il me blessa. Le vrai Ambroise était définitivement mort…

Je me relevai alors soudainement. Keane. Putain je l’avais oubliée. Trop obnubilé par la nuit d’amour que je venais de vivre dans les bras de ce qui était devenu mon nouvel amour –ou le retour de notre amour…enfin bref- j’avais oubliée le rendez-vous que j’avais donné à mon ami la veille. Sortie de l’infirmerie suite à une poussée de fièvre, j’avais été voire Louise, histoire de me calmée. Suite à une longue discussion sur mes présences de plus en plus rapproché à l’infirmerie; poussée de fièvre, vomissement et faiblesse étaient de plus en plus mon quotidien, me rappelant la vérité de ma condition. Celle que je mettais de côté pour les autres, surtout pour mon meilleur ami. Lorsque Louise fini par apprendre qu’un ami aussi près de moi que Keane ne savait pas ma condition, elle m’avait littéralement engueulé et m’avait obligé à lui dire. Bien sur que je n’avais pas voulu, de peur de perdre cet être trop cher à mon cœur. Mais la menace ultime avait tombée; si tu ne lui dis pas, je lui dirai. Et s’il avait à l’apprendre ce serait de ma bouche. Car il n’y avait pas plus blessante vérité que lorsqu’appris de la bouche d’un étranger. J’avais donc décidé de lui parler en matinée, marchant de ce petit espace si paisible que j’avais trouvé lors d’une promenade avec Esther. Je le voulais calme, et je voulais que toute cette discussion soit dans l’intimité d’un endroit à nous deux et non dans l’ambiance de notre base où même nos chambres ne nous auraient permis de réellement parler seul à seul; les mur du hangar étaient du carton. Je devais le retrouver immédiatement. J’enfilai donc ma tunique d’époque, plaçai vaguement ma chevelure avant de partir vers le Parliment Square.

«Bonjour belle demoiselle, comment allez-vous en cette... nuageuse matinée ?!» Je rigolai de cet accueil. «Ça va plus que bien» affirmais-je joyeusement. Et soudain, le doute. On non… Je devais lui annoncer mon retour en couple avec Keenan, je devais lui dire que nos nuits de luxures ne serait que du passée. Et une partie de notre relation avait plus que changer depuis que nous avions échangé le premier baiser lors de notre première nuit d’amour. Et je nous savais encore plus près et protecteur l’un de l’autre qu’avant. Moi qui croyais la chose impossible, tout avait vraiment changé. J’eu peur. Très peur. Lui dire cette nouvelle alors qu’il avait fait des pieds et des mains pour me remonter le moral. «Tu voulais me parler de quelque chose ?» Un baiser sur la joue. Je fus terrifié. Tiraillée entre deux choses plus qu’importante à lui dire. Deux choses blessantes. Deux choses que je devais lui dire. Deux choses qui pouvaient le faire fuir à tout jamais. Je me mordis la lèvre et je baissai les yeux. Un rayon de soleil transperça les nuages pour nous frapper de plein fouet, j’eu l’impression que Dieu me regardait en ce moment. « Oui je….» Je jouais avec mes mains, sans le regarder. «Y’a deux choses et euh…» Mon cœur battait, trop fort. Je ne voulais pas avoir des palpitations et tomber sans connaissance dans ce moment si cruciale. «Je…» J’étais incapable de parler, je me sentais rougir, je me sentais mal. Je devais m’asseoir. Je lui pris la main et l’emmenai vers un banc où je pouvais éviter de chuter. Les yeux posé sur mes mains nerveuses, je ne savais pas ou commencer. J’étais soudainement terriblement apeurée de cette discussion.
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Keane Z. O'Connor

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MessageSujet: Re: Promenade matinale {Nadège}   Promenade matinale {Nadège} I_icon_minitimeVen 5 Aoû - 14:57

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Elle lui affirma que ça allait plus que bien. Plus que bien ?! Comment ça ? Qu'est-ce qui avait pu la mettre dans un état pareil, un état aussi joyeux ?! Il est vrai que cela faisait plaisir à voir, elle avait l'air si heureuse, son visage était resplendissant mais Keane se demandait quand même ce qui se passait. Puis, étrangement, il eut l'impression que la visage de Nadège s'assombrit comme si elle venait de se rappeler de quelque chose de désagréable, et, il ne tarda pas à arriver sa réponse qui était plus que floue. Elle avait l'air stressé, elle balbutiait, n'arrivait pas à finir sa phrase. Il fronça les sourcils ne comprenant plus rien à la situation. Comment pouvait-on changer aussi radicalement de comportement ?! Il n'eut pas vraiment le temps de réfléchir à cela qu'elle lui avait pris la main et l'emmena vers un banc où il s'assirent côte à côte. Son regard était fuyant comme si elle avait peur... peur de quelque chose, de quelqu'un. Mais de quoi exactement ?! Qu'est-ce qui pouvait être si terrible qu'elle n'ose pas lui avouer ?! Plusieurs scénarios arrivèrent alors à l'esprit du jeune homme...
Peut-être que Nadège s'était fait agressée, qu'elle connaissait son agresseur mais qu'elle n'osait pas lui dire pour éviter que Keane aille régler des comptes avec lui -personne n'avait le droit du faire du mal à sa belle, personne-. Cette hypothèse n'était pourtant, ici, pas très probable, jamais elle ne lui aurait dit qu'elle allait plus que bien, non ça devait être chose.
En y réfléchissant bien, ça devait être quelque chose qui la rendait heureuse, mais qui devait être difficile à lui avouer et cela lui faisait peur. Cette peur demeurait toujours incompréhensible aux yeux de Keane. Il n'était pas violent, il adorait Nadège et au pire si elle lui faisait une petite remarque il serait certainement un peu plus blessé mais ce n'est pas pour autant qu'il lui ferait la tête, lui tournerait le dos. Quand il donnait sa confiance, son amitié peu de choses pouvait le faire changer d'avis... Si ce n'est certainement la trahison. Il regarda un instant la jeune femme, avant de lui relever doucement la tête. Qu'est-ce qu'il pouvait bien dire histoire d'essayer de détendre l'atmosphère ? Les beaux dialogues, les belles déclarations, l'humour ce n'était pas réellement son fort. Après quelques instants, il se décida néanmoins à reprendre la parole Nadège... Qu'est-ce que tu as ?!Ne sachant pas quoi rajouter, il se contenta de la prendre tendrement dans ses bras. Qui sait, peut-être qu'un câlin la réconforterait. En attendant qu'elle lui fournisse une réponse digne de ce nom, il continua de chercher ce qu'elle pouvait bien avoir. Qu'est-ce qui pouvait la rendre heureuse, réellement heureuse ?! Il n'aurait su y répondre avec exactitude à cette question, ce qui eut le don de l'énerver. Quel piètre ami -meilleur ami- il faisait. Ou plutôt si, il avait une idée sur la réponse mais cela lui semblait tellement improbable qu'il l'avait éliminé au premier abord. L'Amour, avec un grand A, aurait pu lui donner cet aspect si joyeux. Cet amour qui pouvait se montrait si destructeur. Ça ne pouvait pas être ça, c'était impossible, et puis avec qui d'ailleurs ?! Keenan ?! Vu ce qui c'était passé lors de leur dernière rupture il avait un doute. Non. Ça ne pouvait pas être ça, mais il ne voyait rien d'autres comme explications.
Le cerveau du jeune homme était comme en ébullition, il essayait toutes les thèses possibles et inimaginables, mais aucune des solutions ne convenait. Il ne voyait pas. Il fallait que Nadège lui réponde pour que le brouillard se dissipe, pour qu'il comprenne et puisse agir en conséquence. Keane jeta un nouveau coup d’œil sur la jeune femme, cela ne faisait que quelques secondes qu'il avait prononcé ses dernières paroles mais il avait l'impression que cela faisait des minutes, des heures... Comme si le temps lui jouait, ironiquement, des tours. Comme si le temps était devenu une sorte de chewing-gum étirable à volonté. De nouveau il angoissa. Lui qui d'habitude aimait le silence (le chérissait presque) aurait donné n'importe quoi pour qu'elle parle, qu'elle lui dise ce qu'elle avait sur le cœur. Quelques nouvelles secondes passèrent et toujours rien. Aucun son, bien qu'il avait l'impression qu'elle essayait de parler, de lui dire quelque chose, peut-être choisissait elle ses mots ?! Ma belle, tu sais que tu peux tout me dire... Il se passa une main dans les cheveux, se mordilla nerveusement la lèvre inférieure. Des paroles réconfortantes, voilà ce qu'il lui fallait certainement Nad', c'est si grave que ça ?! Tu sais... Heu. Quoi que se soit, je te promets de ne pas faire la tête, de ne pas me mettre en colère et que je serai là pour toi, tant que tu auras besoin de moi. Il respectait toujours ses promesses. Il pensait réellement ce qu'il venait de dire et pourtant, il sentait bien qu'en prononçant ses quelques mots, cela serait peut-être difficile à respecter. Autant être toujours là pour elle ne serait pas un problème, autant, se connaissant bien, suivant ce qu'elle allait lui dire ne pas être en colère ou faire la tête risquait d'être difficile... Une promesse est une promesse et quoique cela lui en coûte il la respecterait tant bien que mal. Il n'aurait qu'à prendre sur lui, il l'avait déjà tant fait. Ça ne devrait pas être trop dur à respecter. Du moins il l'espérait... Plongeant son regard dans celui de son amie, il n'avait plus qu'à attendre la réponse, en espérant que cette fois-ci il y en ait une, car, dans le cas contraire il n'avait plus d'idées pour l'aider à parler. Il était arrivé à son maximum...
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Nadège O. Hemingway
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MessageSujet: Re: Promenade matinale {Nadège}   Promenade matinale {Nadège} I_icon_minitimeLun 8 Aoû - 20:18

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La possessivité. C’était quelque chose de profondément malsain. Et ce peu importe la relation. Mes amours avec Keenan m’avait rendu certes jalouse des autres, mais lui en avait fait une maladie de mon amitié fusionnel avec Ambroise. Et au final, c’est ce qui avait tué notre couple. Me manque de confiance, cette jalousie, ce besoin de savoir l’autre à soit, il nous avait tué. Il m’avait fait sentir si mal devant Keenan et devant Ambroise. J’avais surdoublée mes efforts pour être encore plus présente. Pied de nez à Keenan ou excuse envers mon ami qui me blâmait de ne mes présences réduites durant ses crises? Un peu des deux je crois. Mais au final, à trop épargné les garçons c’était moi qui m’était brisé. Créant alors cette crise de nerf d’hier soir où, une phrase de trop m’avait fait m’écouler dans les bras de mon ex copain. Et la suite des évènements avait fait que le préfixe d’ex s’était envolé en une étreinte emprunte de luxure. Ce qui emmenait la seconde personne en qui j’étais plus que possessive; Keane. Notre amitié avait commencé dans la douleur. D’une agression, j’avais retrouvé mon passé et mon sauveur eu droit au récit de mes malheurs alors que j’étais alité à l’infirmerie. Quel ne fut pas ma surprise de savoir son histoire si différente de la mienne mais pourtant si exactement pareil. On se comprend dans l’amour et oui, on se comprend dans la douleur. Depuis ce matin-là, une amitié encore plus fusionnelle et profondément encré en nos veines s’était construite. À trop s’ouvrir envers quelqu’un, la peur du départ nous prend. Voir l’autre partir avec une pièce de soi-même que l’on enterre au plus profond pour les autres est encore plus apeurant que de voir une autre amitié disparaitre. «Nadège... Qu'est-ce que tu as ?» Et de par cette question je compris que j’étais à la croisée des chemins avec lui et que quelques soit ma réponse, j’avais toutes la raisons de croire qu’il quitterait ma vie. Avoir coucher ensemble avait emmené une dimension sentimental que j’avais toujours déniée jusqu'à ce que je sentis ses bras se resserré contre mon corps tremblant de peur. « Ma belle, tu sais que tu peux tout me dire...»

Je reniflais et épongeais mes yeux avec un tissu déjà mouillé de mes larmes. Ma tête posée sur son épaule je tenais en tremblant une des lettres d’amour que Keenan m’avait écrite lors de nos premiers mois ensemble. Maintenant, les lettres si soigneusement écrites brouillaient tout ce qu’il m’avait écrit avec douceur. «C’est un con…» Dit Keane d’une voix dure et remplis de glace. Je le regardai avec douleur, ne comprenant pas qu’est-ce qu’il avait mijoté dans sa tête pour en venir à dire cela à voix haute. Je me mordis la lèvre, perdue. «Oublie ça.» répondit-il a mon regard interrogateur. «Ouais… t’a raison… il est con» Je baissai les yeux. Je lui en voulais. Partir à cause d’Ambroise, partir en me détruisant, partir en jouant sur la seule corde sensible sur laquelle il pouvait jouer. Keenan était un salaud de première. Un briseur de cœur. Je le détestais royalement. Soudain, l’inattendu. Je sentis les lèvres de Keane contre les miennes. Par surprise je reculai dans un mouvement trop brusque pour qu’il ne soit pas interprété vers la négation. «Je…je suis désolé.» Balbutia mon ami alors qu’il se reculait de moi, honteux. Confuse, je ne comprenais ni son désarrois, ni son geste. Alors qu’il bougeait dans l’optique de se lever, je le retins en nouant mes doigts dans les siens. «Part pas, c’pas grave.» Je ne le regardais pas, préférant m’intéressé à mes pieds. Au sol. À la lettre que j’avais échappé sous la surprise de ce baiser d’un ami que je n’avais songé comme amant. Un silence. Surement horriblement gêner pour lui, pour moi simplement confus. Je ne comprenais même pas comme je tenais encore debout. Alors savoir que voulait dire ce baiser était trop difficile pour moi à faire en ce moment. Plus tard, demain, quand j’aurais dormis, j’angoisserai. Maintenant, je ne voulais simplement pas être seule. Un second baiser de Keane, j’y répondis. Je ne voulais pas être seule, cette nuit je ne le serais pas…


J’étais incapable de parler. Ce moment de tendresse, répété plusieurs fois, avait tout changé. D’ami, de confident, il était devenu amant. Nos moments de luxure, jour ou nuit furent un véritable exutoire à ma peine. Il me savait trop amoureuse de Keenan pour me savoir prête à lui donner autre chose que ces moments charnels. Certes, cela nous avait tant rapprochés que nous étions encore plus fusionnels qu’il ne devrait l’être. Et maintenant qu’une autre personne revenait dans notre histoire, les choses changeraient. Je ne pouvais pas lui dire. C’était au dessus de mes forces. Venait alors l’autre solution; parler de ma maladie. Mais une fois de plus, il aurait mal. Je ne voulais pas faire souffrir Keane. Pas maintenant, pas demain…jamais. « Nad', c'est si grave que ça ?! Tu sais... Heu. Quoi que se soit, je te promets de ne pas faire la tête, de ne pas me mettre en colère et que je serai là pour toi, tant que tu auras besoin de moi.» Une promesse. Chose auquel je croyais fortement. On ne promet jamais à la légère, le mot avait une trop grosse implication que peu de gens comprenait. Promettre, c’était donner sa tête, son nom, son honneur en jeu. Si ce serment venait à se brisé, les conséquences seraient toujours terrible, car de par trois mot, par un «je te le promets» on réussissait à donner la confiance nécessaire à l’autre. L’espoir fait vivre, même le plus fou des rêveurs. La promesse était, selon moi, le sacre d’une âme envers une autre. Et il venait de me le dire; pas de colère, être là. C’était tout ce dont j’avais besoin en ce moment. «Je… Écoute…Je…» Je passai une main dans mon visage pour me ressaisir. Je fermais les yeux un instant, histoire de me reprendre et je lui fis ce qui devint un des discours les plus confus que je pouvais sortir; «Je t’aime okay? Du plus loin de mon être, je t’aime, je ne veux pas te voir partir. T’es mon meilleur ami. Même Ambroise n’est pas aussi connecté envers moi que toi en ce moment. Tu comprends? T’es à moi, t’es mon Keane. T’es à moi. Et…et je suis ta Nad okay? Okay? Même quand je vais mourir…même dans cinq ans… rappelle toi de tous ces moments passé ensemble d’accord. Rappel toi de cette discussion et rappel toi que tu seras toujours pour moi le frère que j’ai toujours souhaiter. Tu me comprends tu comprends? Jamais je n’ai pu parler de mon passé sans avoir peur comme lorsqu’on en parle. Tu comprends? J’ai pas peur quand je te dis qu’un jour mon père ma cassé le bras en me poussant de mont lit. Non ca m’fou pas la peur comme avec Ambroise. Car toi… toi t’as pas changé. Toi t’es gentil. T’es là. T’es là. T’es toi.T’es Keane. » Je pris ses joues alors que mon front se déposait contre le siens. J’avais les yeux fermé. Le temps d’un souffle et je repris mon monologue. «Et Même si je suis avec Keenan, je veux que tu sache que je t’aime okay? Et que je veux pas te perdre? Car j’suis malade tu sais. Très malade. Trop malade pour toi. Et je veux pas que tu parte à cause de ma maladie et de Kee, je serai toujours ta Nad et tu seras mon Keane, peut importe okay?.....okay?» Tout était dit, rien à comprendre. Je venais de vomir ce roman de peur et d’angoisse dans un discourt digne d’une visite chez un psychologue. Oh Keane, comprends-tu? Dis le moi…
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MessageSujet: Re: Promenade matinale {Nadège}   Promenade matinale {Nadège} I_icon_minitimeMar 9 Aoû - 16:53

Visiblement ses propos avaient porté ses fruits, car Nadège reprit la parole. Oui, il écoutait. Il était même toute ouïe. Elle passa une main dans ses cheveux pendant que lui se mordilla doucement la lèvre. Quoiqu'elle dise il fallait qu'il tienne sa promesse. Il le fallait à tout prix. Les premiers mots le laissèrent sans voix. Elle l'aimait ?! Hein ?! C'était quoi cette histoire ?! Elle l'aimait... De quelle façon ?! Certainement pas comme il l'aurait souhaité. Certainement juste d'amitié, cette simple idée le mettait encore plus mal à l'aise, il aurait voulu entendre ces quelques mots avec cette autre signification. Un vrai je t'aime en quelque sortes. La jeune femme continuait à parler, mais plus mots passaient, plus tout semblait confus... Si confus. Presque incompréhensible. Le verdict tomba: il était son meilleur ami. Point, barre, à la ligne. Échec&Maths. Malgré cela il ne partirai pas, jamais, il tenait trop à elle pour cela. Ils étaient trop liés. Trop proches, ça en était presque malsain. La comparaison état elle réellement un compliment ? Il n'en était pas certain. En fait il n'en savait rien, il était totalement dépassé par la situation. S'il comprenait. Heu... Ouais on va dire. Il acquiesça à ce qu'elle dit ensuite. Oui, il était à elle, il lui appartenait complètement, enfin presque et c'était réciproque... Enfin, dans la logique. Un petit sourire s'afficha sur le visage du garçon. Oui, c'était SA Nadège et cela rien ni personne ne pourrait le changer. Et là, soudain, la discussion tourna d'une façon totalement irréaliste, elle prononça un mot, un seul qui fit tout basculer. Mourir. Mourir?! Comment ça mourir ?! Qu'est-ce qu'elle voulait dire par-là dans cinq ans?! Il était perdu, déboussolé. Il la regardait, à présent livide, ne sachant plus quoi dire et encore moins quoi penser. Mourir dans cinq ans... C'était une blague, un mauvais rêve ?! Oui, voilà ça devait être ça, un mauvais rêve et il allait bientôt se réveiller de cet enfer. Ce n'était pas possible pas qu'elle meurt, qu'elle le laisse seul. Ce n'était pas possible qu'une telle chose arrive à une personne aussi adorable. S'il avait pu il aurait pris sa place. Peut-être pouvait-il la sauver ?!
Le jeune homme resserra alors son étreinte, il voulait la protéger. Juste la protéger. Il voulut prononcer quelques phrases, mais n'eut pas réellement le temps tant la jeune femme enchaînait ses phrases -qui d'ailleurs étaient toujours aussi confuses-.. Un léger sourire fit son apparition quand elle lui dit que lui était gentil, mouais avec elle il était adorable c'est vrai, mais c'était vraiment une exception. J'serais toujours là pour toi arriva t-il à murmurer doucement. Nadège déposa alors son front contre le sien, et lui aussi ferma les yeux jusqu'au moment où elle reprit la parole. Et là stupeur, elle prononça un prénom qui le fit légèrement sursauter. Keenan. Comment ça elle était avec Keenan?! C'était quoi cette histoire ?! Ce n'était franchement pas drôle. Enfin, il eut un silence, elle avait finit. Il la regarda dans les yeux sans savoir quoi dire. Il y avait un silence, un trop long silence, il savait qu'il devait dire quelque chose. Le problème restait quoi. Il se sentait totalement perdu, même un peu trahi. Comment avait-elle pu lui faire ça ? Comment est-ce qu'elle avait pu ne pas lui mentionner sa maladie ? Les meilleurs amis étaient censées tout se dire, surtout quand c'était une chose aussi importante. Il la regarda encore quelques instant... Quant à Keenan, comment est-ce qu'elle pouvait se remettre avec ce con qui l'avait tant pleurer ?! Cela le dépassait totalement... De plus, comme elle était de nouveau avec l'autre garçon cela voulait dire qu'entre eux c'était fini. Enfin fini, ils n'avaient jamais été réellement ensemble, il savait qu'elle n'avait jamais eu de réels sentiments pour lui, alors que lui il en avait de petits, et cela faisait mal. Il avait l'impression d'avoir juste été un bouche trou, il n'y avait au aucune promesse sur leur devenir, et c'est certainement pour cela qu'il ne lui en voulait pas.
Enfin, après deux bonnes minutes de silence, il sortit de son mutisme. Je.. Je... Il lui déposa un baiser sur le front , lui montrant qu'il n'était pas fâché et toujours là. Ce geste d'affection valait bien beaucoup de mots, cependant il avait besoin de réponses à ses questions. Je ne comprends pas... Il se tut quelques secondes avant de rajouter Pourquoi tu m'as caché que tu étais malade ? Et puis tu as quoi exactement, personne ne peut t'aider ?! Parce que si je peux... Je ferais n'importe quoi pour toi. A son tour d'avoir un discours assez décousu. Après quelques secondes de silence, il reprit la parole, et lui dit doucement Et je ne comprends pas... Je pensais que l'on se disait tout... Vraiment je n'arrive pas à comprendre pourquoi tu m'as caché ça? T'avais peur que je parte, que je fuie? C'est vraiment mal me connaître... Il n'était pas fâché, il n'avait pas dit cela sur un ton de reproche, il était juste déçu et blessé qu'après tout ce temps quelqu'un qu'il considérait comme sa meilleure amie pouvait le croire ainsi. Enfin bref, le but pour l'instant était de rassurer la jeune femme... Maintenant, il fallait qu'il réponde sur le sujet de Keenan, et là encore c'était un sujet épineux et Nadège le savait très bien. Il la regarda un instant dans les yeux. Puis, finalement, il se décida enfin à reprendre la parole Et, à vrai dire, je ne comprends pas non plus, ma belle, comment tu peux te remettre avec Keenan. Il t'as fait souffrir, ce n'est pas quelqu'un pour toi. Je ne veux pas te revoir aussi triste que l'as été... Sérieusement, cette relation va t'apporter quoi ?! Au final, il connaissait déjà la réponse. Elle allait lui apporter du bonheur, quelque chose que lui-même ce pourrait jamais lui donner, et c'était une vérité cruelle. Il déglutit doucement avant de lui faire un autre baiser, cette fois-ci sur la joue, puis finalement, il rajouta Enfin, s'il n'y a que ça pour te rendre heureuse, c'est l'essentiel, et je pense que je devrais être content pour toi, me réjouir de te voir sourire... Il était sincère quand il disait cela, c'était l'essentiel qu'elle soit heureuse, et il était d'un côté content pour elle, même si en apparence cela ne se voyait pas trop... Même si, cela lui faisait mal de savoir qu'elle "appartenait" à présent à quelqu'un d'autre.
Il ferma les yeux quelques secondes, plutôt content de ne pas s'être énervé, d'être toujours là auprès d'elle alors que la situation n'était pas évidente et qu'il n'avait plus qu'une envie, être seul pour réfléchir à tout cela, réfléchir à tout ce qu'il avait perdu en l'espace de quelques minutes.
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MessageSujet: Re: Promenade matinale {Nadège}   Promenade matinale {Nadège} I_icon_minitimeMer 10 Aoû - 0:57

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Let's play the blame game.
I love you...
...more

Le silence. Après cet aveu, c’est tout ce que je méritais. Et Keane me le rendait bien. Nous nous étions séparé, du moins nos corps ne se collaient plus comme lorsque j’avais posé mon front contre le sien. Le seul contact qui nous unissait c’était nos doigts finement liés l’un à l’autre. Et il me les serrait si fort que j’avais l’impression qu’il avait peur que je disparaisse à tout jamais suite à ce si durs mots. Avait-il compris? Son visage inerte ne me donnait aucun indice, il pouvait aussi bien être sous le choc que dans la confusion la plus totale. Je me mordais la lèvre, nerveuse. Une boulle dans la gorge me pris quand je réalisais tout ce que je venais de dire, ou plutôt de ne pas dire. Comment pouvait-il bien réagir après ce long monologue crypté. S’il était vraiment l’ami que je croyais qu’il était, il allait capter la plupart de ce que je venais de dire. Mais alors que je faisais un mea culpa de mes actions de la nuit passée et de mon silence sur ce qui me tuait à petit feu, je vis ses yeux se voilés d’un drap d’émotion impossible pour moi à déchiffré. Nous avions eu droit à ce genre de regard silencieux mais si communicatif, et ce plus d’une fois. Mais j’avais toujours été douée à le comprendre. Pas ce matin. Ce matin, je ne me comprenais pas moi-même. Comment comprendre alors cette personne devant moi? Pourquoi tout n’était-il pas clair que lors de notre premier réveil ensemble?

Je me réveillais en sursaut, tremblant de sueur malgré la fraicheur de la bâtisse où nous étions. L’entrepôt avait ce coté fraicheur toujours pratique. Mais en ce moment, j’étais sur le point de me faire une autre crise de fièvre et je devais me défaire de cette seconde chaleur humaine qui ne faisait qu’aider à la monté de ma chaleur corporelle. Si dans cinq minutes il n’y avait pas de changement, j’allais devoir réveillée Keenan et lui demander de venir m’aider à aller à l’infirmerie. Je me sentais déjà tremblante. Je roulai donc sur le coté pour agripper mon oreiller et retrouver le sommeil. Ce qui fonctionna assez bien vu l’heure avancée de la nuit. J’étais dans un état amorphe de sommeil, ce moment de conscience avant de réellement perde contact avec toute réalité, lorsque soudain le tout me frappa; Keenan avait rompu avec moi il a une semaine de cela. Sur qui étais-je blottie? Je me rappelais vaguement de la veille, Sydney était venue me sortir pour me faire oublier ma peine, m’avait trainé dans un bar crade de Londres et nous avait fait consommer quelque chose. Encore a mon insu cette pauvre idiote avait placé de la drogue dans mon verre. Se rendait-elle compte que c’était totalement illégal de faire cela. Pourquoi je ne la dénonçais pas? Je l’ignorais. Sans doute mon coté masochiste qui me poussait à me faire encore plus de mal que je ne pouvais avoir à perdre tout contrôle de mon corps. Donc Sydney, ensuite.. Nous étions à la base, elle m’avait laisser puisqu’un de ses amants régulier était passé dans le coin et qu’elle s’était arrangée pour ne pas finir la soirée seule. La voir dans les bras d’un homme m’avait fait pleurer la perte de mon petit-ami. Puis Keane était arrivé… Keane! Je me tournai la tête et je regardai le corps nu de mon ami endormis. Soudain je me mis paniquer un moment. Oh putain. Nous avions franchis la ligne. Nous l’avions fait. Et a mesure que je me réveillais réellement, je me rappelais de chaque baiser, de chaque caresse, de chaque cri. Oui il avait été un amant extraordinaire, mais qu’est-ce que cette action allait changer sur nous. Allait-il prendre aussi peur que moi et partir? Je n’étais certainement pas prête de me remettre avec quelqu’un, le cœur trop piétiné. Qu’est-ce que cette pulsion luxueuse avait réveillé en nous? Il ouvrait les yeux, oh non je l’avais réveiller. Je le regardais droit dans les yeux, il fit de même. Me mordant la lèvre, le fixant, incapable de faire quoi que se soit, je me demandais quoi faire; l’embrasser et dormir ou lui demander de faire comme si tout cela n’était pas passé. Il semblait vivre le même combat interne que moi. Mais il agit, chose que je ne fis pas, et vint m’embrasser. Dans le creux de ses bras je retombai dans le sommeil. Il n’avait rien dit, mais je savais ce que tout cela voulait dire. Les questions serait pour le réveil, dormons un peu…

«Je.. Je...» Son baiser sur mon front me détendis. J’étais certaine qu’il était sur le point d’implosé et pourtant non. Il était la à être encore tendre à mon égard. Sa promesse, elle était donc vraie. «Je ne comprends pas...» Je fermais les yeux, la phrase que je ne voulais pas entendre. «Pourquoi tu m'as caché que tu étais malade ? Et puis tu as quoi exactement, personne ne peut t'aider ?! Parce que si je peux... Je ferais n'importe quoi pour toi. t je ne comprends pas... Je pensais que l'on se disait tout... Vraiment je n'arrive pas à comprendre pourquoi tu m'as caché ça? T'avais peur que je parte, que je fuie? C'est vraiment mal me connaître...» Je le fixai, écoutant attentivement chaque syllabe qu’il prononçait, essayant de géré la multitude d’émotion contradictoire qui montait à mon plexus solaire et qui éclatait dans ma poitrine me donnant l’envie de vomir, rire et pleurer à la fois. Je retint le tout, il continua. «Et, à vrai dire, je ne comprends pas non plus, ma belle, comment tu peux te remettre avec Keenan. Il t'as fait souffrir, ce n'est pas quelqu'un pour toi. Je ne veux pas te revoir aussi triste que l'as été... Sérieusement, cette relation va t'apporter quoi ?! Enfin, s'il n'y a que ça pour te rendre heureuse, c'est l'essentiel, et je pense que je devrais être content pour toi, me réjouir de te voir sourire...» Second silence. Cette fois de ma part. Je défis ma main de la sienne pou me la passer au visage histoire de reprendre sur moi. Je me levai doucement en lui embrassant le front. J’avais besoin de me détendre, de tout mettre en place dans ma tête pour enfin fournir une réponse à toutes ces questions. Il avait raison, c’était mon devoir d’amie que je devais corriger; je lui devais la vérité.

«Viens, on va marcher un peu.» Ce que je commençai à faire tranquillement, quand il me rejoint, je nouais ses mains aux miennes en silence. Puis, alors que mon cœur frolait la crise cardiaque de ses battements rapides, je lui fit un résumé de ma tornade interne. Je devais être claire cette fois. « C’est pas facile de dire que je suis malade Ke’. » Commençais-je doucement. « Même Ambroise n’est pas au courant de ça… je… plus je connais les gens, plus je les aime, moins il est facile pour moi de le dire. C’est pas la grippe que j’ai… » Je soufflai doucement en regardant les nuages prendre le petit rayon de soleil qui nous avait éclairé. «Myofasciite à macrophages, c’est ça que j’ai. Et ca affecte mon cerveau. Ça le bouffe, d’ici cinq ans, je n’aurais plus la capacité cérébrale de respirer par moi-même. C’est un peu pour ça que je suis ici tu sais. Je voulais voyager dans mes dernières année, alors qu’a Emily m’a proposé de voyager de la sorte (je désignai tout autours de nous) je n’ai pas pu répondre autre chose que oui» Je ne le regardai pas, regardant devant moi, incapable de lui avouer ma mort en le regardant dans les yeux. Je vivais encore un peu dans le déni de tout cela. « Et pour Keenan…» Je pris un grand respire avant de soupirer. «On a parler toute la matinée, c’est pour ça que je suis en retard d’ailleurs…» Je serrai sa main, de peur qu’il parte, remerciant le ciel de ne pas avoir une crise de colère a géré. «…et on veut se donner une seconde chance. Redevenir un couple qui ne se cache rien cette fois…» Je me mordis la lèvre, nerveuse. J’y croyais, bien que je sente le doute de Keane. Ce qui me blessait mais qui avait totalement raison d’être.
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MessageSujet: Re: Promenade matinale {Nadège}   Promenade matinale {Nadège} I_icon_minitimeMer 10 Aoû - 17:00

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Après tout ce qu'il avait dit, la jeune femme resta silencieuse, un peu trop même au goût du jeune homme. Elle enleva sa main de la sienne pour se passer une main sur le visage, puis finalement elle se leva en lui déposant un baiser sur le front. Cette action eut le don lui tirer un petit sourire. Enfin, Nadège reprit la parole, lui disant qu'ils allaient marcher, elle fit quelques pas et Keane ne tarda pas à lui emboîter le pas. De nouveaux côté à côté, elle entrelaça ses doigts avec celui du jeune homme, et cette fois-ci les réponses eurent réellement lieu. Autant dire que le garçon était toute ouïe. Autant dire que dés le départ il fut interpellé par le fait qu'Ambroise n'était pas au courant de sa maladie, et bien, le pauvre, ça lui ferait certainement un choc quand il l'apprendrait, mais après tout ce n'était pas réellement ses affaires. Pour l'instant la seule chose qui comptait c'était de comprendre le "pourquoi du comment" et d'aider au mieux son amie. Dans un sens il comprenait ce qu'elle venait de lui expliquer, que ça ne devait pas être facile d'expliquer aux gens auxquels ont tient que l'on va mourir, pour ne pas qu'ils restent par pitié, pour ne pas qu'ils partent pas peur. Oui, bien entendu c'était compréhensible, mais dans un autre sens c'était une petite part de lâcheté, ne pas avouer, comme se voiler la face, ne pas avouer pour ne pas être confronter à cette dure réalité lorsque les gens vous regardent, cela démontrait également un manque de confiance signifiant à l'égard de "ses" amis... Mais après tout, toutes ces réactions étaient des plus humaines, et il ne pouvait pas l'en blâmer pour ça, certainement qu'il aurait fait la même chose... Car, après avoir caché ce secret si longtemps il devait falloir une dose de courage pour l'avouer... surtout vu leurs relations, surtout vu le caractère de Keane. La demoiselle mit enfin un nom sur le mal qui la consumait, et, à vrai dire heureusement qu'elle donna le diagnostic, les effets de la maladie car sinon cela aurait obligé le brun à poser la question. Effectivement, ce n'était pas du tout une grippe, c'était même plutôt horrible de savoir que l'on allait mourir de la sorte … et surtout que personne ne pouvait rien y faire. Rien y faire, le sort en était visiblement jeté pour Nadège et cette idée répugnait à Keane. Ne pas pouvoir l'aider, ne pouvoir qu'observer, jour après jour sa déchéance. Ne rien pouvoir faire, rien contrôler. Il détestait ça. Il fallait qu'il trouve des mots rassurants pour lui montrer qu'il comprenait, qu'il serait toujours là... Mais toutes les phrases qu'il avait en tête semblaient bien trop pathétiques et inadéquates pour une telle situation. Ce n'est pas un "je suis désolé Nadège" ou bien encore un "ne t'inquiètes pas je serai là pour toi jusqu'au bout" qui allait arranger les choses... Non, et puis tout cela était trop logique, la jeune femme savait d'ores et déjà qu'il était désolé, et vu qu'il était toujours auprès d'elle à l'heure actuelle cela voulait bel et bien dire qu'il ne la laisserait pas tomber. Alors quoi dire d'autres ?! Laisser un silence presque malsain s'installer ?! Non. Là encore ce n'était pas la meilleure solution. Finalement, sans trop réfléchir, il balbutia un faible Je t'aime, tu sais, quoiqu'il arrive. Il n'était pas certain qu'elle ait entendu ces quelques mots, d'ailleurs mieux valait que le son ne soit pas arrivé jusqu'aux oreilles de la demoiselle, tant les dires de Keane étaient pathétique, lui qui n'avait pas voulu faire dans le sentimental, et bien, c'était raté visiblement!
Nadège ne tarda pas reprendre la parole, et cette fois aborda un sujet bien plus délicat: Keenan. Même après qu'elle lui ait dit qu'ils avaient parlé toute la matinée et qu'ils voulaient se donner une seconde chance et tout le blabla habituel, il ne comprenait pas pourquoi elle avait bien voulu. Enfin, disons plutôt qu'il savait qu'elle avait acceptait parce qu'elle l'aimait. Ce type, ce Keenan. Elle avait l'air de tant tenir à lui que cela donnait des hauts le cœur au garçon. C'était injuste. Complètement injuste. Il avait tout fait pour qu'elle aille mieux mais non, elle était toujours amouraché de ce type qui l'avait tant fait souffrir. Qu'est-ce qu'il avait gagné dans l'histoire: quelques nuits avec la demoiselle, un rapprochement et surtout des sentiments à son égard. Au final, il y avait plutôt perdu, car de simples amis ils étaient en quelque sorte passés au stade supérieur, et il donné avait de sa personne de son cœur. Il aurait tout donné pour qu'elle heureuse. Tout, même si ce qu'il possédait n'était pas grand chose. Malgré lui, des sentiments étaient nés envers la belle demoiselle, alors, le savoir avec ce type était un déchirement. Il avait tant espérait qu'un jour elle oublie Keenan. Il s'était complètement fourvoyé dans une espèce d'utopie qui venait brusquement déclarer le ramenant à la réalité. Même elle ne voulait pas de lui dans une relation plus forte que l'amitié. Même elle... C'était pour dire à quel point il devait être détestable...
Il devait se ressaisir et vite, trouver une réponse, tout en essayant de ne pas être trop amer. Cela risquait d'être dur, mais il ne voulait pas compromettre leur amitié, le lien qui leur restait à présent, pour une sordide histoire de jalousie. Il ravala tant bien que mal son amour propre, son égo, et finit par reprendre la parole Tu sais très bien ce que je pense de lui. Je... Tu crois vraiment qu'avoir parlé une matinée une seule peut résoudre tous les problèmes ?! Tu as l'air d'oublier à quel point il a pu te faire souffrir, et il pourra recommencer, même sans le vouloir. Il se tut, il était en train de déraper mais il préféra donner son intime conviction Nadège, ma belle, dès qu'il s'agit de lui tu n'es plus du tout partiale. Sincèrement, je crois que tu commets une grossière, mais j'espère me tromper et te voir heureuse. Quitte à ce que l'un des deux soit malheureux, autant que l'autre soit heureux en retour pour équilibrer la balance. Il pensait ce qu'il venait de dire, il espérait que Keenan lui donnerait tout ce qu'elle mériterait, d'ailleurs, il allait falloir qu'il vaille à ce point. Il voulait voir son amie heureuse, même si c'était sans lui... Après tout, il ne fallait pas se voiler la face, même si Keenan ne s'était pas remis avec elle, jamais il n'aurait eu droit à l'amour de la belle jeune femme. Jamais. Alors autant qu'elle vive sa vie auprès qu'un amour réciproque... Il ferma les yeux quelques instants, essayant de se calmer, mais il avait bien du mal. Voilà pourquoi il ne voulait pas s'attacher aux gens, pour éviter de genre de problèmes. Pour éviter de souffrir. C'était une réaction lâche, débile et il en avait totalement conscience certes, mais c'était également une façon de se protéger... D'autre part, Keane était plutôt quelqu'un de solitaire qui n'aimait pas se fonde dans la masse. Il avait toujours "marché" seul et ce n'est pas aujourd'hui que cela changerait... Quoiqu'il avait à présent quelques amis et Nadège, et cela changeait tout à la donne. Il n'était plus si seul, et dans des instants comme celui-ci il en revenait presque à le regretter avec tous ces sentiments négatifs qui étaient en train de le ronger peu à peu...
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MessageSujet: Re: Promenade matinale {Nadège}   Promenade matinale {Nadège} I_icon_minitimeJeu 11 Aoû - 2:19

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Pourquoi avais-je ce don de rendre toute mes relations aussi complexe? Mon psychologue des années deux milles dirait sans doute que c’était par peur de m’attacher. Ayant eu trop mal dans le passé sous le cout de parents alcoolique et violent, j’avais formée cette carapace qui m’empêchait d’avoir réellement confiance en les autres. Ce pourquoi il m’avait été plutôt facile de laisser mes amitiés dans un futur qui semblait bien loin en cette année 1888. Peu de gens avaient réussis à me voir sans masque, sans poing levés, sans défense. En fait, seulement cinq personnes m’avaient vu ainsi; Louise, Emily, Keenan, Ambroise et Keane. Le reste ne voyait que ce que je voulais bien montrer, laissant toute ma vulnérabilité derrière un masque de jovialité et de confiance. Mais eux savaient qu’au moindre souffle je redevenais cette fille fragile qui s’était écroulé plus d’une fois dans le bureau du psychologue. J’avais détesté m’ouvrir à cet étranger, mais je pouvais affirmer que sans ce spécialiste qui creusa au plus profond de ma douleur, je ne serai plus de ce monde à cet instant. Mais lorsque nos séances avaient pris fin, je m’étais revêtu de ce manteau de protection qui était impénétrable à une quelconque douleur. Si j’avais laissé Keenan entré dans ma vie, c’était par amour. Et il nous avait fallu un an pour bâtir une relation qui, de toute façon, c’était écroulé par manque de confiance. Ce manteau n’était pas totalement enlevé devant Keenan, pas comme devant Keane. Sans doute dû à cette confession faite au pied de mon lit à l’infirmerie. J’avais enfin trouvé quelqu’un qui pouvait toucher le vide interne que j’avais vécu depuis ma naissance. Cette absence incapable de se remplir malgré tout les bons vouloir de quelconques spécialistes qui se croyaient tant intelligent qu’ils pouvaient tout savoir de tes parterns de vie. Oui l’être humain se résumait à répété sans cesse les mêmes actions dans des contextes différents sans trop n’en avoir conscience. Mais de croire cela une certitude était aussi fataliste que de dire qu’un pédophile était malade. Non. Il y avait des variables. Sans quoi, arrivée devant l’inconnu ne serait jamais présent dans la vie d’un homme. Sans ces variables infinies, jamais aucun des membres du Projet Phoenix n’aurait accepté de venir ici. Certes, certains y venait par ses motifs de vies répétitif, moi c’était le contraire. Je voulais casser toute ma vie, tous mes malheurs, tout ce passé horriblement noir qui me rongeait. Et pour vivre j’avais tout brisé pour me reconstruire et recréé de nouvelles actions prédéterminé. Mon amitié fusionnel avec Keane, mon amour avec Keenan, ma haine envers Heathcliff, tout cela résultait d’une nouvelle vie qui me convenait cent fois plus que mon passé. Et l’absence que je ressentais s’était remplis à certains endroits pour s’ouvrir à d’autres. Si mon cœur s’était fragilisé sous un amour suspicieux, l’impression de croire d’être seule face à mon passé s’était effacer en rencontrant un homme qui avait eu aussi mal que moi et de la même triste et douloureuse façon.

«Tu sais très bien ce que je pense de lui.» J’hochai la tête, connaissant déjà le discourt réprobateur qu’il allait surement crier au visage. Mais alors que je le voyais sur le point d’imploser, sa voix restait calme. Neutre? Non. Mais je m’étais attendu à une bombe atomique que son calme me désarçonna, me forçant au silence dans son discourt. « Je... Tu crois vraiment qu'avoir parlé une matinée une seule peut résoudre tous les problèmes ?! Tu as l'air d'oublier à quel point il a pu te faire souffrir, et il pourra recommencer, même sans le vouloir.» J’hochai la tête, faisant réveiller en moi un doute que je refoulais depuis le premier baiser de la nuit dernière avec Keenan. Oui nous avions fini le tout sur une note douloureusement tranchante qui m’avait tant fait mal que j’avais passé des jours à pleurer. Mais lorsqu’il m’avait murmuré ce «j’t’aime» ce matin, j’avais tombé de haut. Virolant sous son amour, j’avais voulu le croire, voulu mettre ce mal de coté et surtout, j’avais voulu nous donner une seconde chance. Chose qu’il m’avait demandé ce matin. Chose pour laquelle j’avais dis oui, oubliant tout, m’oubliant moi pour créé un nous qui me semblait magnifiquement parfais le temps de ce moment de luxure. «Nadège, ma belle, dès qu'il s'agit de lui tu n'es plus du tout partiale. Sincèrement, je crois que tu commets une grossière erreur, mais j'espère me tromper et te voir heureuse.» Je soupirais silencieusement en fixant devant moi, des marchants commençaient à ouvrir boutique alors que nos pas nous menait vers une boulangerie.

Je ne dis aucun mot durant un moment, perdue dans mes pensées. Ce fut lorsque le boulanger nous demanda notre commande que j’ouvris la bouche pour lui demander de quoi déjeuner avec mon ami. Je payai généreusement sous le regard émerveillé du marchand qui nous remercia. Pâtisserie en main, je retournais vers le parc avec mon ami à mes talons. Je ne disais toujours rien, bouffée par l’angoisse de ce que je venais de commettre avec Keenan; je lui avais pardonné. Je lui avais donné raison sur toute la ligne, même s’il avait compris que ses mots avaient eu sur moi une empreinte maintenant indélébile. Au final, je lui avais ouvert mon cœur meurtrie ayant une chance sur deux qu’il brise les miettes que Keane avait si difficilement collé au fil de jours. Étais-je prête à le mettre dans une situation incontrôlable; celui de ma mort. Il avait été mis au parfum tout comme Keane un matin, lors d’une rencontre entre deux amis où j’avais fini par réussir à dire ce mal qui me rongeait. Mais l’amour s’y était immiscé et avait fait mettre ce départ sous une nouvelle réalité que je m’étais refusé de voir. Lors de notre rupture il m’avait rappeler que je ne méritais pas l’amour puisque mes dernières années allaient être pénible pour chaque personne dans ma vie, Une larme glissa sur ma joue. Une larme de peur. Peur de ma maladie, peur de souffrir. Peur de la mort, peur de l’amour. Je mordis dans mon croissant la gorge nouée. Pourquoi avoir réveillé cette peur qui me bouffait depuis mon diagnostique. Je voulais partir, ne plus être lié a personne. Ne pas souffrir. J’Avais peur. Putainement peur.
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MessageSujet: Re: Promenade matinale {Nadège}   Promenade matinale {Nadège} I_icon_minitimeJeu 11 Aoû - 16:03

La seule réelle réponse qu'il obtint de la jeune femme fut un grand silence, un horrible silence, oppressant, tout ce qu'il détestait lorsqu'il se trouvait près de la jeune femme. Il n'osa plus ouvrir la bouche, de toute façon, qu'est-ce qu'il y avait à dire ?! Peut-être réfléchissait elle simplement à ce qu'elle allait bien pouvoir dire pour la défense de Keenan... Quoiqu'il en soit il préférait attendre avant de reprendre la parole, et, bien sagement le jeune homme la suivit jusqu'à la boulangerie. Les seuls mots qu'elle sortit fut pour leur commander quelque chose, et, alors qu'il s’apprêtait à payer, c'est Nadège qui tendit l'argent sous le regard assez offusqué du jeune homme, qui finit par lui dire doucement Merci c'est gentil, mais tu sais, j'aurai pu payer, ça ne me gênait pas... Il n'aimait pas trop cette idée de se faire entretenir, et, là en l’occurrence il avait cette impression.
Bon après tout, l'essentiel étaient certainement qu'ils soient ensemble, ils s'étaient vraisemblablement tout dit. Attendant que la demoiselle trouve un nouveau sujet de conversation, le garçon se perdit dans ses pensées, et, ne faisant plus trop attention où il allait il manqua de tomber. Heureusement, il se rattrapa de justesse et se racla doucement la gorge. Apparemment personne n'avait vu qu'il avait manqué de s'étaler de tout son long sur le sol... Tant mieux. Il remarqua que Nadège n'était plus à côté de lui, mais à quelques mètres plus loin, il se dépêcha alors de la joindre et c'est alors qu'il se rendit compte (ou du moins eut l'impression) que la jeune femme pleurait. Merde. Il se sentit coupable, c'était sûrement à cause de ce qu'il avait dit, peut-être que sans s'en rendre compte il avait été trop dur. Il se rapprocha doucement d'elle, jusqu'à la coller et l'enlaça doucement dans ses bras avant de lui déposer un nouveau baiser sur le front et un autre sur la joue. Finalement, c'est bien lui, qui une fois de plus coupa le silence Nad', pourquoi tu pleures ma belle. Question stupide qu'il regretta aussitôt. Elle avait toutes les raisons de pleurer: elle allait mourir, et voilà que son "meilleur ami" avait dû se montrer bien amer envers elle quand elle lui avait parlé de Keenan. Il se détesta, s'insulta intérieurement. Bon sang, quel abruti il pouvait faire...
Malgré lui cette jalousie le bouffait peu à peu... Déjà en temps ordinaire, il avait du mal à supporter qu'un autre garçon que lui s'approche de Nadège, mais à présent qu'il savait qu'elle "appartenait" de nouveau à Keenan, cela le rendait littéralement malade. Il allait avoir du mal à le supporter, mais il n'allait pas vraiment avoir le choix. Il poussa un léger soupir et emmena la jeune femme s'asseoir sur un banc, histoire qu'elle puisse se calmer et se reposer. Il se mordilla doucement la lèvre -tic nerveux- et lui essuya doucement les larmes qui coulaient avec ses pouces, avant de dire doucement, plus sur le ton d'excuses que d'autres chose Je n'avais pas de mouchoirs... Et, je déteste te voir pleurer. Il se tut quelques secondes avant de rajouter Je suis désolé Nadège si j'ai pu dire quelque chose qui t'a blessé, ce n'était pas le but, mais... mais je voulais que tu saches exactement ma façon de penser. Je... Tu sais comment j'peux être un "handicapé des mots" parfois. Il n'était pas du genre à s'excuser, sauf en cas de nécessite. Il détestait dire qu'il était désolé et autres formules dans le genre, les gens avaient beaux êtres désolés de choses qu'ils avaient faites, le mal était, il était trop tard pour revenir en arrière. Involontairement, il venait sûrement de faire du mal à son amie, c'était désespérant. Il se recula à quelques centimètres d'elle, ne sachant plus comment agir, ni quoi dire... De plus, à présent qu'elle était de retour avec Keenan, il allait devoir faire attention à ce que l'autre garçon ne croit pas qu'il la drague. Il allait devoir faire attention à ses moindres faits et gestes de façon à ce qu'il n'y ait pas trop d’ambiguïté... Il soupira, démoralisé, et baissa le regard vers le sol.
Des fois il se demandait ce qu'il faisait encore là, pourquoi est-ce qu'il avait accepté d'intégrer ce projet... En même temps, à son époque, il n'y avait personne qui l'attendait, ou qui l'aimait quant à ici... C'était différent, il était arrivé à se lier d'amitié avec plusieurs personnes: Nadège, Églantine par exemple. Mais la première ne ressentait pas les mêmes choses que lui et venait de le blesser profondément, de lui briser le cœur en quelque sortes, et pourtant il était toujours là, près d'elle. Etait-il fou ?! Il aurait tant voulu que Keenan ne réapparaisse jamais dans la vie de son amie. C'était peut-être égoïste, mais il s'en fichait.... Peut-être que si l'autre garçon n'était jamais revenu, et que Keane s'était bien débrouillé, peut-être qu'elle aurait réussi à l'aimer... peut-être pas. Qui sait ?!
Toujours les yeux au sol, il demanda dans une voix qui était presque qu'un: Qu'est ce que Keenan a de plus que moi... ou qu'Ambroise pour mériter ton amour ?! Il avait besoin de savoir. Besoin de comprendre. Il avait essayé de garder la voix la plus neutre possible, mais peut-être au final elle avait été teinté de jalousie. C'était-là en quelque sorte une sorte d'aveu implicite. Un " Je t'aime, pourquoi toi tu aimes Keenan et pas moi".... Néanmoins le jeune homme espérait que Nadège n'y verrait pas là ce sous-entendu. Il ne voulait pas qu'elle sache à quel point il tenait à elle. Il ne voulait pas qu'elle risque de se sentir coupable de quoique se soit. Il ne voulait pas prendre le risque de la perde. A vrai dire, tout ce qui voulait, c'était que leurs relations reprennent comme la veille, sans Keenan mais en apprenant qu'elle était malade; en y réfléchissant il avait vu là une grande marque de confiance de la jeune femme pour lui et il l'en remerciait de lui avoir dit... Ce dont elle pouvait être certaine c'est que leur relation ne changerait pas pour autant.
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MessageSujet: Re: Promenade matinale {Nadège}   Promenade matinale {Nadège} I_icon_minitimeVen 12 Aoû - 14:19

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N’avoir que quelques semaines de vie et se trouver plonger dans un grand drame signifie surement quelque chose. Alors que l’on n’a même pas commencé à être, la vie vous rappelle qu’elle ne fait pas de cadeau, et ce même avec les enfants. La vie vous frappe quand il ne faut pas, souvent par derrière et laisse des cicatrices impossibles à réparer. Le temps vous engourdis cette sensation, mais n’efface jamais. Et lorsqu’on se croit guérit, un autre coup et voilà on recommencer à avoir mal. Cette douleur s’ajoute aux autres qui, au final, font ce que nous sommes. Si on dit que l’éducation crée la pensée de l’homme, la pensée le fait Être avec un grand E. Puis ensuite, il y avait les relations interpersonnelles. Car un homme seul ne peut être complet sans le regard des autres sur soi, sans la propre projection égocentrique que les autres nous portent. Mais pourquoi si nécessaire ces relations furent-elles, elles devenaient si complexes?. S’attache c’est souffrir. Et de ce mal arrivait la peur, la peur d’avoir encore plus mal que ce que la vie nous donnait comme moisissure. Alors arrivait le moment où on en peut plus. Les adultes appellent cette phase la crise d’adolescence, moi j’appelle ça la formation d’une carapace bien solide, Cette carapace qui empêche d’avoir réellement confiance en les autres. Non, la vie n’apportait que des coups durs, peu importe l’époque dans laquelle nous nous trouvions. On nous raconte que nous sommes bien chanceux d’avoir grandi dans une période de paix, mais leur crainte d’une guerre aux États-Unis avait été si grande lorsque j’avais grandit qu’il donnait à cette phrase une allure de mensonge. La paix ne naît pas dans la crainte d’un contrecoup. Nous n’avions donc pas eu cette chance. Cette remarque n’était qu’un regard condescendant d’adulte envers l’innocence de leur jeunesse perdue. Et nous voila. Grandissant. Ayant sans doute ce même regard sur la jeunesse. Allions nous être aussi condescendant par peur de vieillir? Pour ma part, je ne pouvais répondre. Au fond c’est ce qui était bien de ma maladie; jamais je n’allais vieillir. Coincé comme Peter Pan. La mort serait mon pays imaginaire.

«Nad', pourquoi tu pleures ma belle.» Je sortis de mes pensées par cette question. Pour éviter de répondre, je mordis dans mon croissant. La gorge nouée d’une multitude d’émotions dont la plupart n’avaient pas à avoir lieu. Il essuya ma larme. Je tremblai de peur. J’allais le perdre. Je l’avais compris. Plus jamais nous ne serions aussi près l’un de l’autre. Il ne tolérerait jamais Keenan, et je ne pouvais choisir ni lui, ni mon amoureux. Choisir c’était détruire une partie trop importante de moi. Pour être complète, je devais être avec eux…tous les deux. « Je n'avais pas de mouchoirs... Et, je déteste te voir pleurer. Je suis désolé Nadège si j'ai pu dire quelque chose qui t'a blessé, ce n'était pas le but, mais... mais je voulais que tu saches exactement ma façon de penser. Je... Tu sais comment j'peux être un "handicapé des mots" parfois» je ne dis rien. Car il s’autoflagelais assez pour que peut importe ce que je dise ne le blesse. Vallait mieux etre silencieuse sur ce coup. Je terminai mon croissant, pleurant toujours doucement. J’essuyais honteusement mes larmes. Je détestais pleurer en publique. Il y avait toujours des regards voyeurs qui finissaient par vous humilié. Je détestais que des inconnus soient témoins de mon malheur, hors dans ce parc, c’était mal partit pour l’intimité d’une douleur trop vive qu’elle s’extériorisait en larmes.

«Qu'est ce que Keenan a de plus que moi... ou qu'Ambroise pour mériter ton amour ?!» Je me retournai calmement, quoi que surprise. «Mériter mon amour?» répétais-je un peu dérouter. Croyait-il que je le détestais? Qu’il n’avait pas autant d’importance à mes yeux que Keenan ou Ambroise? N’avait-il pas compris que je venais de lui dire la plus grande partie de moi-même, chose que même Ambroise ignorait. Et il croyait que je ne l’aimais pas? Blessée, sous le choc, un peu fiévreuse, je le regardais avec des yeux vitreux. «Mais je t’aime Keane… pourquoi tu dis ça?» Je ne voulais pas analyser sa phrase. Ma réaction était le contrecoup de la surprise de sa question. A bien y penser, que voulait dire cette phrase? Oh. Je ne voulais pas y penser. Il m’avait posé une question, j’y répondais. Point final. Le tout n’était qu’interprétation, et franchement en ce moment j’étais peu apte à être capable de faire quelque chose. J’étais apeuré, triste, blessé, fiévreuse et fatiguée. Je voulais simplement en finir avec cette discussion. Je lui avait tout dit. Mise a nue par ces confession, je voulais maintenant me remettre en scelle et ne pas paraitre si vulnérable. Je détestais paraitre ainsi. Mais pourtant en ce moment, c’était la seule chose que j’avais la force d’être… «C’est simplement pas facile tu sais. Ambroise me pique des crises tellement forte que ca me rappelle mes parents. Il a même frapper dans un mur récemment. Il me fait peur. Et bon Keenan est passé hier et il m’a nargué sur le fait que je m’occupais d’Ambroise. Ca m’a fait mal, ca m’a fait pleurer. Il m’a consolé. Et… je l’aime Keane. Je n’ai pas cessé de l’aimer depuis notre rupture. Il s’en veux tu sais. De m’avoir dit ca, d’être jaloux. Oui on se donne une chance mais…mais… on travail aussi sur la confiance. C’est important. Et…je veux dire…Je t’aime aussi Keane, sinon pourquoi t’aurais-je parlé de ma maladie? Je sias que tu vois ça comme un manque de respect de t’avoir caché ça. Mais ce n’est pas facile tu sais. Se rappeler qu’on va mourir, qu’il nous reste pas grand temps avant de perdre la capacité de vivre. Et ca me fait peur. C’est pour ça que je pleure. J’ai tellement peur. Mais je me bat. Tu sais, c’est pour ca que je suis dans le Projet. Je voulais voyager avant de mourir. Quand on m’a proposé de voyager dans le temps, c’était génial. C’est pour ca que j’ai accepté. Tant qu’a mourir, autant mourir en voyant des choses jamais vu par des hommes de notre temps. Je… pourquoi tu dis que je ne t’aime pas?» C’était un monologue, c’était confus, c’était moi,
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MessageSujet: Re: Promenade matinale {Nadège}   Promenade matinale {Nadège} I_icon_minitimeVen 12 Aoû - 18:04

Le silence. Ce silence qui n'en finissait pas. Ce silence qui le faisait chaque seconde descendre un peu plus bas sous terre, qui, chaque seconde lui faisait encore plus mal. Encore une fois, il ne comprenait pas pourquoi la jeune femme ne répondait pas... Qu'est-ce qu'elle ne voulait pas lui dire pour qu'elle reste silencieuse ainsi ?! Sûrement pas du bien ! Quand tu crois toucher le fond, et bien non, il recule, et tu descends encore et encore. Keane avait l'impression d'avoir les nerfs à vif. Il avait envie de lui hurler qu'il fallait qu'elle réponde. Elle le devait. Absolument. Enfin, après la dernière phrase prononcée par le jeune homme, Nadège sembla sortir de sa torpeur.... Visiblement elle n'avait pas compris son "mériter son amour". Il baissa les yeux, les garda au sol. Et puis finalement, elle lui dit qu'elle l'aimait. Il eut l'impression qu'elle lui plantait un poignard dans le cœur. Oui, elle l'aimait mais comme lui l'avait entendu, et il ne savait pas comment il pourrait lui avouer ses sentiments (et de toute façon il n'en avait pas le droit). Son regard plongé dans l'horizon, ce fut à son tour de ne plus répondre. Comment est-ce qu'il aurait pu expliquer ça sans être pathétique, sans lui faire du mal... Lui faire du mal, visiblement, encore une fois il s'y était mal pris au vue de sa réponse. Quant aux dires de la jeune femme, elle ne se rendait pas à quel point elle pouvait se montrer blessante. Oui, bien sûr que ce n'était pas facile, ce point là était totalement compréhensible... Tout comme le fait qu'Ambroise pouvait lui faire peur, l'impressioner, surtout si il avait tapé dans un mur devant elle, instinctivement à ce moment-là il lui ressera la main. Il ne voulait qu'elle ait peur, qu'elle ait mal, qu'elle pleure à cause d'un garçon et là c'était le cas. Il se nota mentalement qu'il allait falloir qu'il en touche en mot avec l'autre garçon. Lorsque Nadège se mit à parler de Keenan, le garçon se renfrogna. Et bien tant mieux si elle l'aimait, mais ce n'était pas la peine de le répéter maintes et maintes fois, il avait très bien compris dès la première. Elle avait utilisé ce même mot pour son petit ami et Keane. Aimer. La vaste blague. Génial, elle lui était retombé dans les bras juste parce que l'autre imbécile s'était excusé, et bien, le pouvoir des mots avait fait fort ce coup-ci! Pour ce qu'elle dit après, il n'y avait vraiment aucun commentaires à faire. La dernière phrase, ou plutôt la dernière question le fit légèrement sursauté. Il n'avait jamais dit ça. Il n'avait jamais qu'il qu'elle ne l'aimait pas. Il voulait juste savoir ce qu'elle trouvait à Keenan qu'il n'y avait pas chez lui. Keane aussi pouvait la consoler, il pouvait l'aimer... Mais non, elle n'avait jamais cessé d'aimer l'être qui l'avait fait souffrir, ça en était presque pathétique. Si cela avait été dit par quelqu'un d'autres que Nadège, peut-être qu'il aurait trouvé cela mignon (et encore), mais là, la jalousie et son amour envers la belle lui faisait trouver cette situation débile, pathétique, complètement folle. Après quelques secondes de silence, Keane se décida à reprendre la parole, mais toujours sans regarder la jeune femme. Il ne pouvait pas la regarder dans les yeux, cela faisait trop mal, le pire c'est qu'il sentait une vague envie de pleurer l'envahir. De plus en plus pathétique dis donc. Il ferma les yeux quelques secondes, et arriva à prendre sur lui. D'une voix plutôt neutre, il commença à répondre: Je n'ai jamais dit que tu ne m'aimais pas Nadège. C'est juste que... que je suis totalement dépassé par la situation. Il soupira doucement, et tout en continuant de regarder dans le vide, il murmura J'ai bien compris que tu m'aimais. Tu l'as dit assez de fois pour que je le comprenne, tout comme j'ai bien compris que Keenan était l'homme de ta vie même si franchement je ne vois pas pourquoi. Ce qu'il a comme super-qualités pour te faire craquer, pour que tu le pardonnes de la sorte et que tu ne t'arrêtes pas de l'aimer alors qu'il a fait son salaud. A nouveau il y eut un silence, il se passa une main dans les cheveux avant de reprendre la parole Je sais bien que tu te bats pour ta maladie, mais je ne parlais pas du tout de ça.. Enfin, laisse tomber. Il tenta de faire un petit sourire, le résultat ne fut d'ailleurs pas très probant et rajouta Tu vas faire quoi de cette journée ?! Il ne voulait pas s'étendre sur le sujet, prendre le risque qu'elle comprenne tout... Et puis, à vrai dire il était las et déprimé de la situation, alors changer de sujet semblait la bonne alternative pour qu'ils passent du temps ensemble dans une meilleure ambiance. Enfin, si cela était encore possible, vu la baisse de moral des deux jeunes gens. Allez! Il fallait qu'il prenne sur lui, qu'il arrête de faire cette tête digne d'un enterrement. Il fallait qu'il la fasse sourire, parce que, plus que n'importe qui elle méritait d'être heureuse. Mettre ses sentiments et tout ce qu'il pouvait ressentir de côté, et, ça risquait d'être le plus dur, notamment vu la jalousie qui habitait actuellement ses tripes. Il jeta encore quelques secondes un regard dans le vide, avant de se décider à jeter un coup d’œil vers la jeune femme. Tendrement, il la prit dans ses bras et lui déposa un baiser sur le front, pour lui faire comprendre qu'il était toujours là malgré leurs grandes divergences d'opinion.
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MessageSujet: Re: Promenade matinale {Nadège}   Promenade matinale {Nadège} I_icon_minitimeSam 13 Aoû - 1:59

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Dorénavant je ne dirais plus mon état à personne. Car chaque fois que j’expliquais mon état, chaque fois que j’avouais mon départ précoce, les choses changeaient. Le regard des autres était différent. Un peu comme si j’avais le VIH ou une autre maladie mortelle contagieuse. Soudainement je n’étais plus simplement Nadège. J’étais Nadège-avec-maladie. Et bien qu’on disait agir différemment avec moi, je savais que l’action posée par ceux qui me savaient condamner avait toujours cet arrière gout. Je ne croyais pas aux gens qui disaient que ça ne changerait rien. Car au fond, ça changeait quelque chose; ils apprenaient le réel danger de la mort. Car oui c’Est facile de faire un grand discourt sur la mort, cette chose qui nous plane au dessus et qui arrive dans longtemps quand on est jeune. A 21 ans, on ne devrait pas être conscient de sa propre mort. La mort des autres peut-être, une tante, un oncle, un grand père. Mais pas de la sienne. À 21 ans on est invincible, on se croit immortel, on a pas sommeil et on veut pas dormir de toute façon, on profite de toutes les joies que plus vieux nous seront incapable de faire. Mais moi je ne pouvais pas. Car sauté haut, vivre à l’extrême, se serait m’enfoncé encore plus profond dans le crâne cette épée de Damoclès qui me pendait au bout de la tête. J’avais vieillis encore plus vite. On trouve ça triste de voir un enfant de dix ans grandir trop tôt, mais quand on a 21 ans personne ne nous plaint de devoir agir comme si on en avait cinquante. Non on appelait ca murir. Moi j’appelais surtout ça pourrir. Car j’étais déjà blasée de cette vie merdique qui allait surement se finir dans un climax si douloureux que je n’aurais même pas à attendre cinq années. Ce n’est pas long quand on y pense, c’est que 1800 jours plus ou moins. Ca fait peur comme ca. C’est comme un calendrier à Noel où on fait un décompte. Mais là le cadeau que l’on attend, il est empoisonné. 43 200 heures à attendre. Comme une épisode de 24 mais au ralentit. Et moi je n’étais pas Jack Bower, au contraire. J’étais toujours la personne kidnappé qu’on essaie de trouver. Mais cette fois le ravisseur c’était la vie. La science avait beau se croire capable de la vaincre, au fond la vie finissait toujours par nous baiser et ce bien souvent sans notre consentement.

«Je n'ai jamais dit que tu ne m'aimais pas Nadège. C'est juste que... que je suis totalement dépassé par la situation J'ai bien compris que tu m'aimais. Tu l'as dit assez de fois pour que je le comprenne, tout comme j'ai bien compris que Keenan était l'homme de ta vie même si franchement je ne vois pas pourquoi. Ce qu'il a comme super-qualités pour te faire craquer, pour que tu le pardonnes de la sorte et que tu ne t'arrêtes pas de l'aimer alors qu'il a fait son salaud.» Je le regardai, perdue, incapable de parler. C’était quoi cette étrange conversation avec Keane. Habituellement ont était deux moulins a paroles, incapable de supporter le moindre silence dans notre compagnie. Et nous voila incapable de parler. La communication au point mort, des vrais handicapés de la communication. C’était parce que ça devenait sérieux. Et on ne voulait pas. Devenir grand et faire l’autruche, se croire des enfants et ne pas a parler de choses sérieuse. Rire et tout foutre en l’air comme si cela n’avait aucun impact. Bien sur que nous voulions que ça arrive, mais un jour où l’autre la réalité nous frappait; même si une autruche avait la tête dans le sable, son corps dépassait. Et le problème nous trouvait particulièrement stupide d’avoir voulu se cacher de la sorte. «Je sais bien que tu te bats pour ta maladie, mais je ne parlais pas du tout de ça.. Enfin, laisse tomber.» Je baissai la tête en envoyai les miettes du restant de mon déjeuner aux pigeons devant nous. De loin, nous avions l’air de deux jeunes amoureux profitant du beau temps, mais dès qu’on s’approchait on comprenait la tempête interne qui nous liait jusqu’à souffrir tout les deux. Jusqu’à en avoir mal. Étions-nous masochiste? Sans doute. Mais c’était ça l’amour, c’était ça l’amitié. Souffrir. Être blessé. Être désillusionné. Le reste, ce n’était qu’un entre deux. Oui, en attendant la prochaine crise, on se complait dans ce qu’on appel le bonheur. Et on se battait pour ces quelques petits moments. Car ils comptaient. Tout autant de la souffrance. Le problème c’est qu’on se rappelait plus souvent de la douleur que du bonheur. C’était ca le genre humain; un être putainement fataliste.

Puis vint le calin et le baiser sur le front. Et moi, j’étais épuisée et à bout de nerf. «Tu vas faire quoi de cette journée ?! » Mes joues étaient encore humides de mes larmes qui ne semblaient pas se stopper. Le peu de sommeil me rattrapait. J’avais oublié de prendre mes médicaments ce matin. J’étais étourdi, fatiguée et franchement je voulais faire pause. Je voulais dormir. Aller voir si Keenan était la et me blotir dans ses bras. Et dormir. Me croire invisible. Me croire protéger. J’étais vulnérable devant Keane pour la première fois depuis notre première rencontre. Et franchement je détestais ça pour mourir. «Je vais retourner à la base je crois. » Soufflais-je doucement. «J’ai besoin de dormir» Je regardai le sol en me levant, regardant au ciel. Un nuage couvrit la seul éclaircis de soleil de la mâtiné. «Il va pleuvoir» affirmais-je toujours de cette voix calme et cassée. «Tu devrais trouver un truc a faire à l’intérieur.» Je levai alors mon regard vers Keane et mon cœur se brisa. Pourquoi avais-je si mal à le regarder dans les yeux?
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MessageSujet: Re: Promenade matinale {Nadège}   Promenade matinale {Nadège} I_icon_minitimeSam 13 Aoû - 11:39

Et voilà, à tous les coups il venait de perdre l'amitié qui le liait à la jeune femme. Ce qui lui faisait dire ça ? Le fait qu'elle veuille être seule, enfin, elle ne l'avait pas dit comme ça, mais d'une manière bien plus diplomatique... elle avait besoin de dormir, c'était une belle jolie manière de congédier les gens. Qu'est-ce qu'il pouvait répondre à cela. "Non ne va pas dormir, reste avec moi..." C'était purement égoïste, si ça se trouve elle était réellement fatiguée. Il ne pouvait pas pas dire une telle chose. Il ne pouvait dire que oui, d'accord... La jeune femme le tira alors de ses pensées, lorsqu'elle reprit la parole en disant qu'il allait pleuvoir et qu'il ferait mieux de rester à l'intérieur. Qu'est-ce qu'il ferait à l'intérieur ?! Si c'était pour voir Nadège et Keenan ensemble et heureux, il préférait encore passer la journée dehors quitte à être sous la pluie, mais ça non plus il ne pouvait pas le dire à son amie, alors, au final, qu'est-ce qu'il pouvait bien répondre ?! Car oui, il était obligatoire qu'il fournisse une réponse. Il regarda tristement la jeune femme avant de finalement prendre la parole D'accord, si tu veux. Je te raccompagne à la base, et... après je verrai ce que je fais. Il se leva de ce foutu banc, se passa une nouvelle fois une main dans les cheveux et tendit sa main à son amie afin qu'elle la prenne. Voilà, il avait bien répondu, de toute manière il ne pourrait pas faire mieux. Il se serait bien excusé une nouvelle fois, mais de quoi? De s'être montré désagréable? De ne pas s'être montré à la hauteur des révélations ? Il aurait tant de choses à se faire pardonné, mais il ne savait pas comment le formuler, il valait certainement mieux qu'il attende qu'il se soit calmé, qu'il ait réussi à se reprendre. Oui, il irait reprendre cette conversation quand son état émotionnel se serait un peu stabilisé pour éviter de faire de nouvelles bêtises comme il l'avait fait dans la matinée. Soupirant doucement, il sa plaça finalement devant son amie, et arriva enfin à la regarder dans les yeux quelques secondes Même si ça ne se voit actuellement, tu sais que je serai quand même toujours là pour toi, hein ? Il voulait qu'elle soit quand même "rassurée" sur ce point... mais aussi, il voulait être certain que Nadège lui fasse encore confiance, même s'il est vrai qu'il n'avait pas du tout assuré! Je... Nadège. Je peux te poser une question ?! Sans même attendre sa réponse, le jeune homme enchaina Malgré tout, tu me fais quand même confiance et on restes meilleurs amis ?! Plus qu'une question, il avait réellement besoin de se faire rassurer. Il avait besoin de savoir ce qu'elle ressentait à propos de lui actuellement. Oh oui, elle lui avait dit une dizaine de minutes auparavant qu'elle l'aimait, mais il avait quand même ce besoin irrémédiable qu'elle le rassure. Il avait déposa les armes, tant pis s'il paraissait pathétique. Il n'était plus comme un gosse inquiet et chétif, que l'on pouvait briser à la moindre petite phrase. Attendant la réponse, il plongea à nouveau quelques secondes son regard dans celui de la demoiselle, avant de rebaisser les yeux. Bon Dieu, ce qu'il pouvait être stupide! Ce n'était pas possible d'être aussi empoté que lui! Hum... Il lui reprit la main de façon à ce qu'ils se remettent à marcher. Pourquoi est-ce qu'il n'avait pas le pouvoir de se changer en petit souris pour éviter toute cette humiliation qu'il se faisait lui-même subir. Pour pouvoir s'échapper vite et loin de cette situation. Pour éviter de faire souffrir de nouveau Nadège. J'suis qu'un con. Voilà, le bilan était déposé. Le jeune homme ne disait pas cela pour attirer la pitié et la clémence de son amie, non il pensait réellement les quelques mots qu'il venait de prononcer. C'était un constat désolant: même avec les personnes à qui il tenait il ne se conduisait pas bien, comme s'il n'arrivait à se contrôler... Au final, peut-être qu'il était réellement un "mauvais garçon" mais pas dans le genre bad boy, juste dans le genre réels chieur, faisant du mal aux personnes qu'il aimait. Il ferma les yeux quelques secondes. Il regrettait tant de ne pas être à la hauteur pour la demoiselle, pour être un si piètre ami, et pourtant il avait fait tout son possible. C'était peut-être ça le pire d'ailleurs, d'avoir si lamentablement échoué alors qu'il avait fait de son mieux. Pitoyable. Voilà ce qu'il était.

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MessageSujet: Re: Promenade matinale {Nadège}   Promenade matinale {Nadège} I_icon_minitimeSam 13 Aoû - 23:55

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Nous y voilà. Ce que j’avais tant redouté avait été dit. La vérité crue. A vif, cette nouvelle plaie me brulait tant que oui, j’en avais les larmes aux yeux. Mais je ne voulais plus pleurer devant Keane aujourd’hui. Car il ne comprendrait pas. J’avais mal oui, j’avais peur certes, mais cette fois je voulais pleurer de soulagement. Un poids s’était enlevé, enfin. Le masque que je portais devant ces gens devenait de plus en plus lourd à porté, et en enlever un me donnait l’impression de respirer de nouveau, de revivre. Je me souvenais d’une chanson analyse en cours de littérature française qui disait ces paroles auxquels je m’étais toujours identifié. Pour mieux revivre ce n’est pas sans peine, je crois qu’on reviens mieux après le deuil de sois-même. Cette longue phrase représentait totalement tout ce que j’étais. Revivre, c’était l’histoire de ma vie. Mes parents avait tué toute mon enfance avec leurs coup, émancipée j’Avais réussis à renaître et retrouver l’innocence que je n’avais jamais eu. Ambroise déclaré comme mort avait tué en moi toute la sécurité que je ressentais, après tout il avait toujours été mon protecteur. À son retour j’avais de nouveau changé. D’enfant apeuré j’étais devenue femme. Fragile, certes, mais toutes cette peur était derrière moi maintenant. Ma maladie était la dernière et troisième mort de mon âme. J’étais en train de renaitre de mes cendres, voyant ma maladie non comme un boulet, mais comme un cadeau; je pouvais vraiment comprendre la beauté de chaque moment à vivre et j’avais à peine vingt-et-un ans. Étais-je assez folle pour m’être fait tatouer cette phrase? Bien sur que oui. Mon épaule droite était la marque de tous mes coups, mes échecs, mais aussi tous ces combats que j’avais gagné. La vie ne m’avait pas épargné, mais en portant fièrement ces phrases françaises sur le corps, je lui faisais un réel pied de nez, et franchement…j’en étais fière. Ca me gardait forte…du moins ça me rappelait de l’être.

«D'accord, si tu veux. Je te raccompagne à la base, et... après je verrai ce que je fais.» Il se leva, je lui fis un petit sourire reconnaissant. J’avais peur qu’il décide de partir dans la froidure de notre conversation. Mais non. Il était là et me proposait de m’accompagné. J’avais le cœur légé et j’étais soulagée. Tant de peur pour rien. Peut-être tentait-il d’être fort et c’est ce pourquoi il était légèrement plus distant, mais je ne pouvais lui en vouloir. J’avais été horrible. Lui balancé à la fois Keenan qu’il n’appréciait pas vraiment puis ma maladie, j’avais joué avec le feu. Je m’étais brulé. Mais le feu s’était calmé et je marchais avec de la braise. Toujours prête à s’enflammer, mais pouvant aussi s’éteindre. «Ca me ferait grand plaisir.» Dis-je à sa proposition. Je m’accrochai à son bras, contente qu’il ne soit pas parti. Il faisait gris, la pluie commençait à tomber. C’était décidément le temps de revenir à la base. «Même si ça ne se voit actuellement, tu sais que je serai quand même toujours là pour toi, hein ?» Je le regardai, surpris et un peu triste de cette question. Doutait-il? Surement. Je lui plaquai donc un baiser sur la joue avant de resserrer mon étreinte sur son bras. «Bien sur que oui Keane. T’en fait pas.» Murmurais-je doucement avant de poser mon regard sur la rue qui s’animait de marchants et de personnes diverses. J’aimais Londres, c’était définitif. Moi qui voulais y voyager depuis que j’étais tout jeune. M’y voilà enfin. Quoi de mieux? 1888 voilà la réponse. Je voyageais dans le temps vers mon lieu préféré, c’est magique. Les gens que j’y rencontrais était tout autant intéressant que curieux. J’adorais l’évolution des membres du Projet et franchement je ne changerais pour rien au monde ces deniers moments de ma vie.

«Je... Nadège. Je peux te poser une question ?» Question rhétorique puisqu’il enchaina avant même ma réponse. «Malgré tout, tu me fais quand même confiance et on restes meilleurs amis ?!» Mon cerveau stoppa durant quelques secondes, surprise. De toutes les questions, c’était celle dont je m’attendais le moins. Avait-il perdu confiance en moi parce que je n’avais pas eu le courage de lui dire ma maladie et que, maintenant, il transférait sa peur sur moi? Ou avait-il vraiment peur que le retour de Keenan dans ma vie change tout? Je fut triste, blessée et désemparée par cette question. Malgré tout, je souris, je ne voulais pas etre vulnérable encore une fois devant lui. Pas maintenant. «Bien sur gros béta, c’est quoi cette question.» Je rigolai, reposant mon masque que j’avais laissé tombé. Il n’était pas prêt à ce que je l’enlève pour toujours. Pour le bien de notre amitié, je devais reporter de nouveau ce masque, et le laisser tomber peu à peu. Keane était plus fragile qu’il ne laissait paraitre, et je venais d’en avoir la preuve sous mes yeux. «Hum... J'suis qu'un con.» Je lui embrassai doucement la joue alors que l’on tournait le coin pour aller à la base. «Peut-être, mais je t’aime comme ça. » Ultime phrase pour le rassuré, lui dire que tout irait bien malgré tout. Maintenant, aller dormir. Bon sang que j’étais épuisée.
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