Chapitre I :Let's get it started «Naaaaaaaaaaaaad, mais tu me dérange je fais mes devoirs arrête de chanter!!!» Je rigolais et je m’enfuyais de la cuisine avec ma peluche de panda. En pyjama, je courais partout dans la maison sous le soupir exaspéré des parents de mon meilleur ami.
«Maaaais Ambroise, c’est long. Les devoirs c’est nul. Tu m’as promis de me lire une histoire depuis que ta maitresse t’à donner une étoile dans ton cahier de lecture. Tu me l’as promis!» Je retournai dans la cuisine m’asseoir auprès du garçon qui boudait en écrivant des chiffres de mathématique. Je balançais mon corps de gamine de six ans sur la chaise avec de grands yeux suppliant. Ambroise du haut de ses huit ans me fit un petit sourire attendrit et m’ébouriffa les cheveux.
«En échange, tu vas au lit ensuite. » J’ouvris la bouche mais il me coupa derechef, sachant déjà ce que j’allais dire, ce que je demandais toujours.
«Oui, je te rejoins quand je vais devoir aller au lit. » Un sourire satisfait vint sur mes lèvres alors que mon meilleur ami, celui que je connaissais depuis le berceau dût à l’amitié de nos parents, me pris par la main et m’emmena dans son lit. Il prit le livre d’histoire dans mon sac apporté pour l’occasion et vint me rejoindre alors que j’étais dans les couvertures. Je m’endormis avant que Blanche-Neige ne reçoive son baiser salvateur et Ambroise retourna à ses devoirs.
Je revenais des cours, l’école avait été pénible aujourd’hui. Encore une fois il y avait eu sport et je m’étais fait poussée dans le mur par Suzie Mastehn, cette grande blonde qui était la plus sportive de l’école et qui avait décidé que j’étais son souffre douleur durant les cours d’éducation physique, simplement car j’avais une exemption du médecin pour le kilomètre de course obligatoire dû à mon asthme chronique. Le
«T’es nulle pauvre tâche » raisonnait encore dans mon esprit mais je laissais passer. Ce n’était pas la première insulte. Ni la dernière. Mais mes parents m’avaient immunisé. Leur alcoolisme m’en faisait voir de toute les couleurs, surtout depuis que ma vie sociale s’était agrandie et que je pouvais quitter la maison plusieurs heures et donc les fuir. À mon retour, les flots d’insultes qu’ils n’avaient pas pu me dires se voyaient décuplée, marinant dans leur propre amertume. Je me savais une erreur, une grossesse surprise, et ils ne cessaient de me rappeler.
«Salut m’man.» Ma mère était dans le salon, elle ne me regarda pas, écoutant son film bidon.
«Ton père est absent pour la semaine, il te dit de pas faire de stupidité cette fois. » Je soupirais. Une autre conférence encore surement. Avoir un père vice-président d’une compagnie de Marketing avait comme joie qu’il était peu à la maison. Mais le désavantage d’avoir une mère qui se sentait horriblement seule et qui buvait pour combler cette absence.
«C’est pour ça que tu bois?» Dis-je amèrement en déposant mon sac remplis de devoir.
«Oh tout de suite les accusations. C’est quoi ma grande tu as un diplôme en psychologie maintenant! Arrête tu seras jamais fiche de finir ton année alors vient pas me dire que tu vaux mieux que moi. Tu as vu tes habits, ton père a raison, d’ici cinq ans tu va devenir une vrai pu…» Je t’entendais plus ma mère qui me blâmait tout les mots du monde et dans un calmes serein je mis ma robe mauve, mon ipod, mon pyjama et ma peluche panda dans un autre sac. Je le mis sur mon épaule, allai chercher celui contentant mes devoirs et remis mes baskets.
«Je reviens demain soir, si t’es encore comme ca, je retourne chez…» «
C’est ça, va donc dire aux Bonham comment je suis une mauvaise mère sale gar….» La porte était fermée, j’essuyais une larme qui coula puis je me mis à marcher en direction de la maison de mon meilleur ami. Pourquoi n’étais-je pas née chez eux?
Chapitre II :Teenage Dream
«Je t’aime… t’sais…» Je regardai Eric qui m’embrassa doucement. Je souris et répondit à son baiser avec amour. Mon premier grand amour, mon premier homme. A ce moment savais-je que mes parents allaient tant le terrifié qu’il allait finir par me quitter? Savais-je qu’il allait me faire une réputation de saloppe auprès de ses potes et de toute l’école entière? Savais-je qu’il allait finir par faire une ligne de trop à notre bal de finissant et mourir d’une overdose devant sa copine actuel? Savais-je que je m’étais donné au pire salaud du monde qui ne m’avait dit que de beau mot que pour m’avoir comme copine quelques mois, le temps de pouvoir me mettre en confiance et ensuite se vanter à ses amis de m’avoir dépuceler? Bien sur que non. A ce moment, je savourais le premier je t’aime que l’on m’avait jamais dis. Pour la première fois, je me sentais belle, aimée, femme. Pour la première fois, je comprenais que je pouvais être autre chose que tout ce que mes parents avaient dit sur moi. Pour la première fois…j’étais amoureuse.
Le gout du sang dans ma bouche qui glissait de ma lèvres, la plus grande de douleur aux côtes, l’œil droit clos et incapable d’ouvrir, le bras gauche replié pour oublier la douleur, des ecchymoses partout et dans ce tableau, une rivière de larme. Je titubais, m’accrochant aux derniers instants de conscience que l’adrénaline m’apportait. J’étais sur le gazon devant la demeure où habitait Ambroise et sa nouvelle copine. Non je n’étais pas une erreur, aussi fort que mon père me le hurlerait. Je n’eu plus la force de ne faire un pas de plus. Le noir. Mon corps devint un chiffon sans force. Je dû heurté le sol avec violence. Mais un coup de plus ou de moins, qu’est-ce que ça change?
Les boites de mon nouvel appartement était maintenant vidé de leur contenue. Je venais de défaire la dernière. Et enfin je pu mettre en signe de victoire sur la porte de me réfrigérateur l’émancipation que j’avais reçu de mes parents. Âgée de dix-sept ans, j’aurais certes pût attendre les trois mois qu’il me restait avant ma majorité pour partir, mais le plâtre sur mon bras, les point de suture sur mon sourcils et la douleur de cette côte cassée à chaque respire prouvait que je ne pouvais plus vivre chez mes parents, c’était devenu une question de sécurité, de survie. Le soulagement dans mon âme apeuré était certes amoindrit depuis que la police était venu chercher ces tyrans qui avait cru toute mon adolescence qu’en me brutalisant et en m’insultant –sous l’excuse de l’alcool- j’allais finir par ne jamais avoir existé. Mais ne se rendaient-ils pas compte que leur pathétique existence aurait eu lieu sans moi de toute façon. Mais maintenant, plus jamais je n’aurais à revivre cette vie que j’avais toujours encaissé faute de pouvoir partir…. l’intervenante sociale à l’hôpital me l’avait promis. Je m’écrasai lourdement sur le divan, et soudain, j’éclatai en sanglot. Libre. Un mot que j’avais lu dans tous les romans que j’avais parcouru, que j’Avais étudier dans mes mots d’histoire, que j’avais appris à écrire correctement en anglais, français et espagnol… Maintenant, je comprenais ce mot. Une partie de moi était enfin terminée. Une autre commença. J’étais effrayer, contente, épuisée, soulager, malade, fatiguée. J’étais comme Uma Turman à la fin de Kill bill Deux… Ouais exactement comme ça. Je pris mon dvd du film que je mis dans le lecteur et pour ma première soirée en appartement, libre de tout, je dormis au doux son d’une histoire de vengeance accomplis.
Chapitre III :It's a cold and broken alleluia
«Alors… Ambroise est partit hier…c’est ça?» Je regardai mon psychologue avec un regard noir. Venait-il de commencer notre séance ainsi. Alors que j’avais pleurée toutes les larmes de mon corps la veille car mon meilleur ami venait de partir supposément servir notre nation en Irak dans une guerre sans but qui ne nous concernait même pas. J’avais envie de fumer. C’était quoi cette foutue lois qui interdisait de fumer dans un édifice. Ca me calmer la nicotine, et présentement j’avais trop de truc à régler pour ne pas m’engourdir avec quelque chose. À défaut de ne pas toucher l’alcool –et ce pour des raisons évidente- et de ne pas apprécié faire de la drogue, je m’en remettais à la cigarette. Je détournais le regard
. «J’aimerais mieux de parler de Steven. » Il nota quelque chose sur son carnet, surement ma demande de ne pas parler de la chose qui me faisait le plus mal et le plus peur du monde.
«Alors?» Je pris un moment de penser, me rappelant la discussion houleuse que j’avais eu avec mon copain avant d’aller voir mon meilleur ami partir trop loin trop longtemps. «
Je crois que je ne l’aime pas?» «Vous croyez» Je pris un grand respire. Je détestais quand il me répondait par une autre question. J’aimais mieux ses silences que ces questions. J’avais l’impression de condescendance de sa part et non d’écoute. Bien que ce n’était pas le cas… Une façon de me protégé sans doute. Je soupirai de nouveau cherchant mes mots. Je voyais cet homme depuis mes dix-sept ans. Thérapie payé par les soins de l’argent de dédommagement que mes parents étaient obligé de me versé en guise de compensation et ce, malgré leur emprisonnement.
«Oui, enfin… non. Je ne l’aime pas. Et il le sait. Il me l’a dit hier. Lui non plus ne sait plus si il m’aime… pas depuis le soir où j’ai fait une crise car il est revenu en sentant la bière. Mais je crois qu’on va rester ensemble tout de même.» J’eu droit a un griffonnement et un hochement de tête. Un regard qui incitait à continuer. Mais je ne le voyais plus, perdue dans mes propres pensées. Dans cet anesthésie irréelle qu’était mes relations amoureuse. Je ne sentais plus rien, je n’étais plus rien. J’agissais par soucis d’agir. Mais je ne comprenais rarement les impacts que fort longtemps après. Lorsque je touchais encore le fond et que je me retrouvais dans un état de tristesse avancée. Avais-je une aptitude à m’autodétruire depuis que mes parents étaient partis? Très certainement. Était-ce que car je n’avais jamais tant connu le bonheur que je préférais me plonger dans des situations qui n’entrainaient que malheur et douleur, terrain connu pour moi? Très certainement.
«Bah..Le temps qu’on se trouve quelqu’un de mieux…ou un appartement pas trop cher pour y vivre seul. Je ne sais pas. Je sais, c’est malsain… » je rie avec sarcasme, me trouvant pathétique.
«…mais je refuse d’être seule» Mon psychologue eu un sourire satisfait. Il veniat de comprendre autant le problème que moi. Mon frère de cœur venait de me quitter, je me retrouvais seule dans ce monde pourris. Et si la présence de Steven dans l’appartement était un placebo à cet absence, et bien soit. Je souffrirai encore un peu. Et puis, qui sait, peut-être que nous allions recommencer à coucher ensemble comme avant.
J’étais devant mon ordinateur. La musique de mon stéréo crachait une musique calme et spacieuse, prenant état de siège dans mon esprit. Je googlais trois lettres. MFM. Sur la table les papiers de l’hôpital. Le diagnostique fatidique. MFM. A trop excellé dans l’autodestruction psychologique, mon corps s’était retourné contre lui-même. Meurtre à petit feu d’une vie qui m’aurait prouvé jusqu’au dernier moment qu’elle pouvait encore te poignardé dans un dos déjà ensanglanté par ses mauvais coups. Myofasciite à macrophages. Une putain de blague. Moi qui était entré à l’hôpital forcée par mon patron qui s’était inquiété de ma santé au restaurant où j’étais serveuse, moi qui était venu me faire confirmé que j’avais la mono… Me voilà avec une maladie mortelle qui me confirmait qu’une dizaine d’année me restait et puis mon propre corps n’arriverait plus à me soutenir, mon propre cerveau ne pourrait plus arriver à agir seul. Dix ans. Et c’était la fin. Je poussai ma chaise de bureau et je roulai dans le salon, éclatant de rire. Hilare, euphorique, sans raison. Rendue à ce stade, s’en était devenu drôle. Et puis quoi encore? Bien sur, demain matin j’allai réaliser vraiment et m’effondrer. J’allais devoir appeler Marie tout a l’heure, pour ne pas être seule cette nuit. Ne pas vivre sa seule. Mais avant, rie Nadège. Rie. Oh la vie, c’est une putain de salope.
«Nad?» Ma meilleure amie poussa la porte de ma chambre totalement détruite par un accès de rage incontrôlable. J’étais assise à terre, portant le pull d’Ambroise, le visage ruisselant de larme, la dernière lettre qu’il ne m’avait jamais écrite serrer contre le cœur.
«Marie…il est mort…il est vraiment mort….»
Chapitre IV :I ain't gonna leave forever
Journal de route – Entrée 214.Nous sommes en 1888 à Londres. Mon dieu. Moi qui avait toujours voulu voir Londres, nous ne pouvions pas tomber mieux. À l’année exacte de mon époque londonienne préféré : Jack l’éventreur. Bien sur, les coordonateurs nous rappellent que ce n’est plus de la fiction et que le danger est réel. Mais je ne suis pas assez sotte pour sortir la nuit sur Whitechapel. N’accélérons pas le processus d’une mort certaine. D’ailleurs, Amb’ commence à se poser des questions sur mes poussés de fièvres. Je dois trouver une excuse qui tiens la route et ce rapidement. Mais ce n’est pas l’important. Maintenant, c’est de m’adapter à cette nouvelle époque et surtout de savoir comment ne pas se mettre les pieds dans les plats.
Je ne comprends toujours pas ce que je fais ici. L’ex d’Amb’ a bien voulu m’y emmener pour me surveiller ou me faire fuir la vie de merde que je vivais dans le présent, je veux bien croire. Elle avait vu la déchéance de mes dernières années avec brio. Mais maintenant qu’elle a brisé le cœur de mon meilleur ami je comprends que je ne n’avais pour but ici que de faire plaisir à Ambroise. Nous nous étions quitter le temps d’une mission qui me l’avait fait croire mort, nous nous étions promis de plus jamais nous quitter ainsi. Il était surement donc plus facile pour lui d’accepter le Projet me sachant de la partie.
Mais je continue ma devise. Il me reste de moins en moins de temps. Je voulais voyager avant ma mort. Alors, tant qu’à le faire, pourquoi ne pas le faire de la façon la plus grandiose du monde : à travers l’histoire.
J’ai mal à la tête. Je vais dormir.