EPSILON : Comment en êtes vous venus à devenir un parfait candidat pour le projet Phœnix ? Votre histoire, quelle est-elle? Dans un minimum de 15 lignes, racontez nous votre histoire.

ALPHA : Comment avez-vous intégré le projet Phœnix ? Quel rôle jouez-vous au sein de cette organisation ? Votre histoire, quelle est-elle ? Dans un minimum de 15 lignes, racontez nous votre histoire.

BETA : Pourquoi avez-vous tout quitté pour rejoindre le projet Phœnix en cours de route ? Votre histoire, quelle est-elle ? Dans un minimum de 15 lignes, racontez nous votre histoire.

OMICRON : Que faites-vous dans la vie ? Comprenez-vous que ces voyageurs ne sont pas de votre époque ? Dans un minimum de 15 lignes, racontez nous votre histoire.

« Les enfants grandissent, même sans parents. »
Proverbe Japonais

Face au militaire en face de moi, je devais raconter ma vie en gros. Une histoire plus ou moins juste qui correspondait à mon dossier. C’était comme pour voir s’il s’agissait de moi ou pas. Une épreuve à passer, mais qui par la suite devait me donner mon passeport pour commencer à travailler. Assise sur une chaise devant tous mes supérieurs hiérarchiques maintenant, il fallait avant tout que je passe mon entretien d’embauche. J’allais alors commencer ma vie lorsqu’une personne que je ne connaissais pas se mit à la dire à ma place, une voix douce et calme allait raconter ma vie…

« L'histoire commence lorsque deux petites filles naissent par premier mars dans la ville de Tokyo au Japon. Anzû et Nagako sont nées à peu près en même temps, mais bon, la chance n'est pas forcément toujours là lorsqu'on en a besoin. La tante Wakame stérile à cause d'un accident de voiture et bien, elle ne pouvait plus avoir d'enfant. Nagako lui fut confiée puisque sa famille ne pouvait pas partir avec elle aux Etats-Unis à cause du manque d'argent de la famille. »

Aujourd’hui je ne pourrais pas vous dire ce qu’ils se sont dit, mais seulement que ma mère avait une mine triste. La voix reprit donc le récit alors qu'il y avait eu un léger silence à la suite des premiers mots. J’avais alors l’impression que mes parents allaient me parler ici alors qu’ils se trouvaient être à plus de milliers de kilomètres possibles.

– « Non, il ne faut pas s’il te plait….Ta sœur peut trouver une autre solution. Je sais bien qu’elles sont presque jumelles mais non s’il te plait… »

– « Je sais bien….Mais c’est ma sœur…Chérie, s’il te plait comprend…. »

Une claque, puis deux, suivit de sanglots et la suite serait bien avant tout un drame qui finirait par déboucher sur un bonheur peu visible pour le moment. Le voyage fut bien long à faire, il y avait tout un tas de papier et autres valises à faire. Il y avait une chose qui allait être bien pour le papa, militaire de carrière, il avait pour mission d’enseigner des techniques aux américains. Le père avait trouvé un poste dans l'armée américaine dans leur légion étrangère. Le papa a bien sûr refusé dès le début mais ayant une vie bien terne vu le niveau peu aisée de sa petite famille il préféra confier sa fille Nagako à Wakame plutôt que de se voir vivre une vie qui ne serait pas bon pour elle. Partit alors sans sa deuxième fille, on peut dire qu'il ne l'a vécu pas trop comme il le voulait se père qui bien sûr n'aura pas de chance plus tard a tout fait pour que sa famille ait un peu de chance dans la vie. Trouver une maison ou un lieu de vie dans une base militaire a été déjà pour lui une épreuve. Sa fille ainée vue qu'elle est née en premier avant sa sœur Nagako.

L'arrivée dans cette nouvelle ville fut alors tout d'abord un essai, le père envoyait alors dans un pays qu'il ne connaissait pas ! Il connaissait un peu la langue, mais du faire pas mal d’efforts pour ne pas oublier de se faire comprendre. Sa femme qu'en a elle avait alors un travail dans une école, elle avait une classe de petits élèves. Elle enseignait le japonais dans une école qui se situait dans le quartier japonais de la ville. Il y avait bien entendu une collègue qui donnait les cours d’anglais aux enfants.

La petite fille grandissait bien sûr sans avoir la conscience que sa sœur Nagako existait ! Faisant toutes sortes de farces dès son plus jeune âge, sa mère avait alors la difficulté de la maintenir au calme. L'enfant avait le don de mettre ses parents en rognes pour tout et rien. Alors qu'elle eut ses cinq ans, son père commençait à lui apprendre les arts martiaux une fois qu'il était en repos à la maison. Il ne l'était pas souvent d'ailleurs. Enfin, bon, les seuls moments où il apprenait cela à sa fille fut pour elle relaxant.

– « Je te l’avais dit qu’elle ne serait plus comme avant. Elle doit sentir le manque de sa sœur…Elle a même inventé un ami imaginaire. »

– « Hum…Oui mais il ne faut pas céder quand même….Elle fait des bêtises et bien punissons là. »

Au fil des années, l'enfant grandissait bien sûr tout en réclamant alors de plus en plus des gestes à son père. Puis un jour alors qu'il n'était pas là mais en mission, il y avait un nouveau voisin qui venait de s'installer à côté de chez eux. Une nouvelle famille venant du Japon pour un travail, l'enfant qui essayait de s'entrainer dans le jardin devant la maison, fut aidé par le voisin lui-même. L'enfant devint alors une adolescente qui se mit à la mécanique et qui avait le don de mettre les militaires en rognent en passant à trois cent à l'heure dans le coin ! La petite famille repartie alors pour au Japon une fois les missions finit.

Le retour au pays fut pour eux bien douloureux, par le fait que Wakame avait toujours l'enfant, et aussi par le fait qu'il ne fallait pas qu'il lui dise ce qui n'allait pas. Le père et sa famille ne restait pas trop longtemps dans la capitale de leur pays. Restant alors deux ou trois ans sans pour autant savoir s'il repartirait bientôt ou pas. Le père voulait récupérer sa fille, il a fallu qu’il aille devant le juge pour demander de l’aide. Celui-ci prit la décision en sa faveur. Mais il a du se résigner à laisser la petite chez la tante. Elle ne voulait plus quitter « sa mère » qui en fait ne l’était pas. Le père malheureux du avant tout se dire qu’il n’y pouvait rien. Mais c’était finit pour de bon, il haïrait sa sœur pour de bon maintenant. »

« Que deux hommes se fâchent, et leurs chiens feront de même. »
Proverbe Japonais

« L'adolescente avait le don de ne pas se sentir bien ici dans ce pays qui pourtant l'avait vu naître. Une fois que l'on est revenue dans un pays qui vous ouvre les bras. Il faut dire qu'au final on essaye alors de montrer un peu de gentillesse. Anzû grandit en ayant sa sœur à côté d'elle sans l'a connaître. De toute évidence, la jeune femme n'aurait pas alors le temps en compte la chance qu'elle avait. Ses parents eurent la visite de la tante Wakame et de « sa fille ». La tante avait l’intention de changer les choses tout en arrangeant la situation. Mais le père avait décidé qu’il n’en serait pas comme elle le voudrait. Quel choc fut pour la mère de voir sa fille là devant elle ! Se précipitant à l’intérieur de la maison pour pleurer, elle croisa sa fille. Fondant en larmes, elle alla se réfugier dans sa chambre. Son mari la rejoignant pour la rassurer ne fit qu'augmenter la peine qu'elle avait. Le père allant rejoindre sa sœur Wakame, il l'a pris par le bras, et l'emmenant dehors pour lui dire qu'elle était totalement folle d'avoir fait cela. Il décrète que pour lui, sa fille était dorénavant unique ! Qu'elle l'avait toujours été dès le moment où il l'avait dû laisser Nagako sur le sol japonais. Prenant alors le partit de sa femme, il balançait alors en pleine figure à Wakame qu'au final il aurait dû garder sa fille. Et qu'elle ne devait pas comprendre vu qu'elle ne l'avait pas porté. Mettant dehors sa sœur Wakame et toute sa petite famille. Il appelait alors une fois de plus son ami américain pour les faire revenir au plus vite. Anzû ayant vu alors cela se demandait bien ce qui se passait mais n'ayant pas de réponses, elle se dit qu'elle les aurait bien plus tard.

– « Allons-nous en….Je ne veux plus la voir…Mais il faudra quand même le dire à Anzû, elle doit le savoir…»

– « Oui, je sais bien qu’on doit lui dire, mais il faut lui annoncer avec douceur…»

La jeune fille trouvait ses parents bien étranges. Mais elle ne savait pas pourquoi est-ce qu’elle serait alors contente de revoir ses parents heureux dans un pays qui n’étaient pas le leur. Un déménagement encore une fois, mais celui qui montrait la rupture finale de cette famille. Cette séparation qui allait avant tout remettre les pendules à l'heure. Une mère complètement chagrinée et qui le resterait toute sa vie voulait tout simplement oublier ce qui n'était pas oubliable ! Une mère qui perdit son mari la même année au combat, une mère qui avait une fille totalement vive et joyeuse qui perdit tout goût aux blagues du jour au lendemain...

Une nouvelle vie qui allait devoir commencer dans une nouvelle ville. La ville de Seattle dans l’État de Washington serait bien pour elles. La mère trouvait sa famille puis donnant des nouvelles et leurs expliquant la situation tous étaient au courant à par Anzû. Au final cela était peut être mieux de ne pas savoir. Cela était peut être bien mieux si elle ne savait pas, si elle avait juste l'envie d'apprendre. La haine était à ce moment-là la seule chose qui contaminait son cœur. L'ancienne maison celle qui l'a vu grandir dans cette base militaire qui au final les rejetteraient pour les mettre dans un quartier calme mais où toutes les familles y vivaient. Mais le même voisin retrouvé alors dans un quartier que la famille ne connaissait pas. Anzû reprit alors ses cours d'arts martiaux qu'elle n'avait pas laissé tomber depuis pas mal d'années. Le voisin allait alors jouer le rôle d'un père qui au final allait devenir l'ami de la mère. Une petite famille recomposée mais qui avait alors une petite vie bien tranquille. Le soir, elle finit par entendre la conversation suivante entre ses parents.

– « Bon, il est temps de lui dire, tu ne trouves pas ? »

– « Hum…Oui il le faudrait…Mais quand… ? Je pars encore en manœuvre, je ne sais pas quand est-ce que je reviendrais. On le fais lorsque je reviens, cela nous laissera le temps de savoir comment lui dire…»

Le père partit pour sa mission. Anzû avait alors l’intention d’être professeur, mais bon, elle n’était pas trop sure que cela lui conviendrait bien. Néanmoins, elle voulait essayer. Puis alors qu’elle se mettait en route pour le faire, elle trouva une faculté dans lequel elle pourra étudier.

« Mieux vaut voyager plein d'espoir que d'arriver au but. »
Proverbe japonais

La jeune femme finissait ses études puis ayant l'université de Seattle pas loin de la maison, c'est là-bas qu'elle fera ses études universitaires. Trouvant le lieu adéquate pour faire du sport et surtout pour apprendre tout ce qu'elle voulait, la jeune femme eu la bénédiction de sa mère pour cette nouvelle vie. D'ailleurs tout comme sa mère à Anzû commençait un nouvel emploi en tant qu'institutrice. Ayant pour mission de continuer d'oublier Nagako.....Ayant finit ses journées, elle se rend compte qu’en fait, elle n’était pas faite pour être institutrice. Il y avait eu des réclamations de la part des gens. Ensuite, le problème qu’elle a eu avec un parent d’un élève. Il avait entamé l’idée de draguer Anzû, bien qu’elle lui ait dit « non ». Il a insisté puis se défendant comme elle a appris, elle fut alors mis en arrêt maladie avec le but de s’en remettre. En réfléchissant à tout ça, la japonaise avait pris une autre décision. La jeune femme avait alors l’envie de reprendre le chemin que son père lui avait inculqué. Prenant la route de l’académie militaire, elle finit première de sa promotion avec un camarade. Elle s’était spécialisée dans les langues, et le décodage ainsi que l’informatique. Pour la fin de sa formation militaire, elle eut une première mission. Alors qu’elle avait finis une mission en Irak, elle vu une lettre dans son courrier. Il s’agissait d’une étrange affaire, mais sa curiosité avait alors attiré sa conscience. Elle devait partir pour Londres et prendre place dans un projet qu’elle ne connaissait pas. Elle savait une chose : « elle avait une autre chance pour changer de vie. »

« Un chemin de mille lieues commence par un petit pas. »
Proverbe japonais

« Son arrivée à Londres fut bien longue, elle en avait parlé à ses parents avant. Puis comme elle ne savait pas si elle réussirait à garder son poste. Anzû décida donc de prendre son temps pour tout apprendre. Il était nécessaire pour elle avait peu d’affaire, mais assez de sous pour tenir un peu plus longtemps. Ses parents ne voulaient pas d’ailleurs qu’elle y aille, mais bon, après lui avoir dit qu’elle avait une sœur restée au Japon. La jeune femme leur avait dit qu’il fallait qu’elle prenne un peu l’air. Elle se rappellera toujours la conversation qu’elle avait eue avec ses parents. Son père avait entamé les révélations. Assis tous dans le salon, elle avait eu droit à tout un tas de choses qu’elle comprenait maintenant. En tous les cas, elle espérait bien ne pas à avoir à reparler de tout ça avec ses parents. Ensuite, elle n’avait plus de haine vis-à-vis des gens, elle comprenait bien qu’elle avait alors eu une chance d’avoir eu des parents des vrais. Quant à sa cousine, elle n’était pas prête de faire le premier pas…

– « Anzû, on doit te dire quelque chose qui nous pèsent ta mère et moi depuis que tu es enfant. »

– « Oui, ma fille tu as une sœur que nous avons dû laisser chez ta tante. Au moment où on voulait récupérer ta sœur, elle n’a pas voulu même avec l’accord du juge.»

- « J’ai une sœur… ? Pourquoi vous ne me l’avait pas dit plutôt… ? »

– « On ne te l’a pas dit plutôt tout bonnement parce qu’on a honte…On aurait pas dû laisser partir ta sœur…»

- « Donc….Donc…Ma sœur s’est Nagako ? »

– « Oui, c’est exact, mais comment le sais-tu ?»

- « Je me rappelle le jour où papa l’a mise dehors avec Tata.»

Sortant de ses pensées, elle entendit un militaire l’appelé, elle se trouvait être en uniforme. Puis le suivant, elle arriva dans son nouveau lieu de travail. Elle ne savait pas où est-ce qu’elle irait mais bon…Le quartier général était immense un peu comme un grand hangar. Elle avait alors un tas de choses à apprendre. Suivant les militaires. Elle essayait de comprendre un peu tout ce qu’elle voyait. Une aventure allait donc commencer. La jeune femme avait alors eu comme le sentiment de se sentir bien. Néanmoins, elle était curieuse d’apprendre toutes sortes de choses qu’elle ne connaissait pas. Elle voulait tout simplement passer à autre chose, penser qu’elle peut aussi avoir la chance de vivre de façon heureuse. »

La voix a fini de parler c’est alors que j’allais dire quelque chose lorsqu’un militaire haut gradé posa une question.Pendant tout le récit, j’étais restée assise sur la chaise, je ne disais rien, j’écoutais tout simplement.

- « Est-ce exact Mlle Takahashi ? »

- « Oui monsieur c’est exact. »

Des regards s’observent, puis une délivrance vient alors à mes oreilles.

- « Alors bienvenue parmi nous. »

Voilà vous savez tout, j’ai pris mon sac qui se trouvait être à l’entrée de la pièce puis je suis allée visiter en compagnie de mon supérieur le plus proche. Je suis prête à commencer un nouveau travail. En espérant que cette fois-ci, je ne verrais pas ma sœur ni autre personne qui me causerait des problèmes.