On the other side

Une douleur violente lui sermonne le crâne, voilà quelques jours désormais qu'elles font leurs apparitions, depuis que sa vie a pris une drôle de tournure, en effet oui, il n'aurait jamais pensée qu'un jour une telle chose lui arrive, pourtant il déborde d'imagination, le rendant aux yeux de tous, pris d'une certaine folie... Sur ce sujet, il ne préfère pas en dire un mot, risquant alors d'être aperçu comme un fou, et cela peut bien se tourner contre lui, d'une certaine façon à ce qu'il ne puisse plus jamais agir ou avoir de client, même si désormais c'est le dernier de ses soucies, il ne fait plus partie de ce siècle désormais, plus totalement du moins, son époque sera bientôt que du passé, cela lui fait drôle de penser cela, dire que tout s'est déroulé il y a quelques jours; le jour où tout ce qui lui paraissait étrange, est devenu clair: le projet Phoenix, voilà la cause de tout se changement, machine à voyager dans le temps, n'est-ce pas merveilleux? Sherlock n'est pas assez raisonné pour avoir décliner l'offre, il l'a même accepté sans grande hésitation et cette chose qu'on lui a implanté dans le crâne qui le fait souffrir depuis quelques temps, un puce lui permettant de comprendre et de parler n'importe quel langage, étrange... Il ne sait pas si c'est plutôt quelques choses de mauvais, qui puisse se retourner contre lui et le nuire, il ne connait pas la technologie de ce siècle, et de ces autres siècles aussi. Qu'importe le voilà déambulant dans les rues de Londres, comme un chat errant, il n'a aucun but de se retrouver dans ces lieux, peut-être son subconscient frustré de n'avoir pas pu résoudre cette enquête, ou d'y avoir pu mettre son nez un peu plus, l'a amené en ces lieux, ou de faits terribles se sont passés, il se demande encore si du sang va coulé de nouveau. Il se stoppe soupire, et se dit qu'il a bien fait d'avoir rejoint le projet, cela lui paraît tellement facilement, qu'il se demande si personne ne le berne pas, peut-être que ses migraines sont dû à des drogues, et que tout est une mascarade... Il se doute vraiment que cela soit possible mais, ce genre d'hypothèses insensés ou non, errent dans son esprit, il se prépare à toute éventualité, maintenant il est dans un monde qui est dépourvu de toutes raisons et de tout sens.
Se malaxant les tempes, comme si cela peut amoindri la douleur, une chose est sûre c'est qu'il espère que cela va cesser, cela le rend d'une humeur irritable, dû faite que cela le contrarie fortement, incapable d'être à cent pour cent de sa forme et de ses capacités intellectuelles...non physique car il n'a jamais été un grand champion de corps à corps... seul à chaque fois sa qualité d'observation, il perçoit les faiblesses des autres l'aide grandement.
Regardant alors les pavés qui semblent pourtant identique aux autres, mais avec un peu plus d'observation, certains ont encore des traces de sang, c'était là où gisait le premier meurtre, il se rappelle encore de l'odeur nauséabondes et du massacre sur le corps de cette femme... Il sent une pression sur son épaule, il se retourne sans aucune violence ou surprise, vu de la façon dont la main s'est posée sur son épaule cela ne peut-être qu'une femme. Il affiche alors un léger sourire à la vue de la personne, Solange, qui est donc cette belle femme qu'il connait déjà? Les relations féminines de Gray sont très minime, et ce compte sur les doigts d'une seule main, cette dame aux allures de diva, est étrangère à son époque, elle fait aussi partis du projet, c'est sur cette femme dont il y a eu d'étrange soupçons après en avoir eu sur une autre belle répondant au nom de Nadège. Qu'importe ils se sont assez dévisager sans un mot. « Bonsoir. » dit il simplement, posant ses prunelles dans les siennes. « vous savez qu'il est dangereux de se promener aussi tard dans ces rues. » il se tait, observant la jeune femme, qui lui a été d'une grande utilité dans son enquête, elle lui a répondu si facilement à ses questions, c'est bien grâce à elle ou à cause d'elle qu'il est une fois pour toute dans ce projet..aussi tôt du moins car peut-être qu'il aurait découvert sans son aide...et d'ailleurs il n'a jamais eu l'occasion de la remercier, ou de lui reparler depuis qu'il a rejoint le projet.