Avatar : Luke Grimes Copyright : JackSpirit Messages : 7 Date d'inscription : 20/07/2011
Sujet: Catch me if you can, baby ! Mer 20 Juil - 4:59
Ϟ First Step
Informations importantes avant le départ
Nom & Prénom : Damien Evans Fankhauser Date & Siècle de naissance :17 Juin 1984 - XXI siècle Âge : 27 ans Nationalité : Australien Orientation sexuelle :Hétérosexuel Groupe d’appartenance : Alpha
Ϟ Second Step
This is my story
Chap 1:Au-delà de la toile.
Des cris aigus faisaient soudainement échos et venaient tout juste de me déconcentrer. Ma concentration était perdue. Je regardais ces enfants qui s’amusaient à courir dans tous les sens de cette grande salle. Leur rire brisait l’atmosphère calme et sereine qui régnait. J’avais pourtant leur âge. J’aurais pu faire comme eux et courir sans me soucier de rien. Jouer à des jeux stupides pour occuper le temps.Non. Je trouvais leur comportement vraiment immature. Je ne comprenais pas ce besoin de bouger incessamment ignorant la beauté qui se dégageait de ces murs. Elle se dessinait au travers de ces tableaux. Chaque coup de pinceau est calculé. Les couleurs s’unissent formant un univers fantastique. Un monde entouré par la verdure et la tranquillité. Nous sommes des intrus se faufilant entre les branches. Nous observons la plus belle des créatures à son insu : la femme. Les femmes qui ornent ces tableaux sont reconnues dans le monde pour leur histoire et leur force. Elles font partie de la mythologie et de la littérature. Tous aussi unique que magnifique. Chacune d’entre elles me parle en dégageant tant de douceur et de charme. J’étais à leur merci.
Les oeuvres de Waterhouse sont d’une finesse rare dont mes yeux de jeune garçon parvenaient à peine à déceler. Je voulais comprendre. Je voulais découvrir chacune d’elles. Saisir l’importance qu’elles représentent au sein de la société. Je commençais mon éducation artistique. J’arrivais à reconnaître certaines tendances, certaines oeuvres, mais c’était bénin. Il y a tant d’artistes, tant de toiles, tant de courants. Un océan de peinture pour un petit esprit. Je tentais, pourtant, de créer des associations. Je voulais le surprendre, lui plaire :
« C’est la Dame de Shalott, Papa ? »
« Non, mon garçon. C’est Ophélia. La belle Ophélia.»
«Le temps n’a pas d’importance quand nous admirons une oeuvre. Chaque détail mérite d’être étudié.»
C’est ce qu’il disait sans cesse à ces étudiants.C’était sa grande qualité en tant que Docteur en Arts Visuels. Sa réputation était reconnue partout dans le monde en tant qu’expert.Un être fort cultivé dont j’admirais terriblement. Je le suivais, imitais ces moindres gestes sans connaître leur véritable signification. Tout ce que je désirais était de le voir sourire. Qu’il soit fier de moi. Mes petites mains feuilletaient ces recueils artistiques voulant en savoir plus sur ce monde des grands peintres. Je désirais voir de ces yeux ce que cet univers présente.
Il passait des heures devant cette Ophélia. Il était complètement hypnotisé par le regard de la protégée de Shakespeare. Elle nous regardait dans sa belle robe bleue. Celle-ci est soulevée par sa main blanche ayant recueilli une multitude de fleurs. Elle désirait s’évader. Fuir la réalité qui la rendait si triste. Elle avait tout perdu : son père et l’amour de sa vie. Aucune confiance. Aucun soutien. Elle n’avait que la nature, que le chant pour se consoler. Sa folie l’a noyé voulant soulager sa peine. Je buvais ses paroles me racontant son histoire. Tout ce que je voyais, c’était une femme appuyée sur un tronc d’arbre sur le bord d’un cours d’eau me fixant des yeux. Jamais je n’aurais cru que cette beauté avait mis fin à ces jours par la blessure de la perte. J’étais sidéré de voir que l’amour pouvait rendre les gens tellement sensibles au risque de mourir. C’était effrayant.
Une femme qui semblait si belle, si douce. Des fleurs pimpantes dans ces cheveux. Une tenue de princesse. Une véritable nymphe des bois...
Alors que je m’approchais d’elle, mon père poussait un soupire dont je me rappellerais encore. Ce n’était pas de l’exaspération, ni du découragement. Non, c’était plus lourd. Plus difficile comme si sa respiration était sur le point de céder. C’était la première fois que je voyais Papa pleuré. Je ne comprenais pas ce sentiment face à cette toile en particulier.
« Elle me rappelle ta mère... Aussi belle, merveilleuse. Tu lui ressembles, mon garçon. »
Mon coeur se serrait tout d’un coup. J’avais peu d’information sur ma mère. Quelques photos et anecdotes. Rien de plus. Mon père s’était littéralement fermé à ce sujet. Je n’avais jamais posé de question par la crainte de le voir contrarié. Gustave, notre majordome, m’a murmuré que Papa n’était plus le même depuis qu’elle nous a quittés. Plus dure, plus sec comme si toute sa lumière était disparue avec elle dans cette toile. Voilà pourquoi il vient régulièrement au musée. Il lui parle. Il prie. Une culpabilité que je ne peux pas comprendre.
Tout ce que je sais, c’est que ma mère vit dans cette toile et que je la visiterais régulièrement pour la découvrir.
Ϟ Et moi
La face cachée
Pseudo:Redja Prénom:Marie Âge :25 ans Nationalité :Québecoise Comment as-tu connu le forum : Par l'administratrice Est-ce que les pandas domineront le Monde? : Oui, ce sera tout doux dans le monde ! Autre chose à rajouter :J'ai hâte de commencer ! Longue vie au forum !
Dernière édition par Damien E. Fankhauser le Lun 7 Nov - 2:40, édité 9 fois
Damien E. Fankhauser
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Sujet: Re: Catch me if you can, baby ! Mer 20 Juil - 5:00
Chap 2: La grande tentation.
La lueur du lustre éclairait cette grande salle remplie de rire et de dentelle. Des moulures victoriennes se creusaient dans les grandes colonnes qui soutenaient le plafond cathédrale. Mon père avait ses idées d’extravagance s’étant inspirée de ces époques préférées pour habiller notre demeure. Il recevait toujours des compliments de ses semblables dans le choix des tendances. Une autre de ces grandes qualités que je devais lui remettre. Heureusement, j’avais la chance de succéder à ce grand homme de bonne réputation.
J’avais aussi obtenu mes diplômes étant devenus un Docteur en arts visuels. Je venais de finir mon mémoire sur l’ascension de Waterhouse au courant de sa carrière. Les divergences de son style au travers de femmes qu’il avait soigneusement peind. Mes connaissances qui m’était obtenu la meilleure notre de mon programme. Et pour célébrer mon obtention, Papa m’avait joyeusement organisé une grande fête.
Je reconnaissais différents visages : des membres de la famille, amis (es) et amantes. J’ai la chance d’avoir cette facilité d’attraction avec les femmes. Je n’avais, donc, pas peur de les voir, puisque nos relations ne se sont jamais réellement commencées, ni rompues. Ce n’était que passion pure et fête entre nous... Libertin, j’avoue.
J’avais donc ce plaisir de partager du champagne avec certaines d’entre elles au courant de discussions sereines. Au loin, mon père était entouré de ces plus grands collaborateurs donc je connaissais la plupart. Ils discutaient probablement de l’Impressionnisme ou de la déchéance du monde Pop Art de Warhold. J’admirais cet homme remarquant à quel point sa dévotion pour les arts le rendait si puissant. Une puissance qui en a attiré plusieurs.
Une somptueuse robe moulante ébène se collait contre son corps frêle. Elle accentuait ses courbes ne passant pas inaperçues. Sa poitrine d’une blancheur affriandant scintillait arborant un magnifique collier doré. Il glissait sur son cou élancé. Sa chevelure blonde léchée dans une coiffure de dernière tendance nous dévoilait la fraîcheur de son visage. Des yeux amandes bleutées, un nez long et fin et des lèvres bombées alléchantes. Une femme de caractère arborant le prestige et l’élégance.
Je l’observais de ma table d’hôte au fond de la salle savourant une excellente coupe à bulle. Je prenais le temps de déguster chacune des saveurs que cet alcool princier m’offrait ne quittant pas mon objectif. Son énergie changeait soudainement. Elle apparaissait très tendue et instable sur sa chaise. Cela ne faisait qu’accentuer mon extase de la voir aussi inconfortable. Pour ma part, j’étais agréablement douillet sur ce long divan auprès de mes invitées. Elles s’entendaient très bien riant aux éclats tout près de moi sur certaines anecdotes qui ne m’intéressaient peu, pour le moment.
Je n’avais que cette intention en tête, ne décrochant pas de la vue qu’on me donnait. Une crispation s’étendait. Elle se sentait de plus en plus mal. Sa main blanche caressait son cou essayant de garder une bonne présence, mais c’était peine perdue. Elle sentait mon regard, elle sentait la pression que j’imposais. J’avais allumé une étincelle qui commençait déjà en s’abraser.
Et elle me regardait de ses grands yeux brûlants. Je ne me détournais pas. J’assumais ma posture laissant une de mes invitées s’approcher de moi. Sa tête contre mon épaule. Une main délicate dans mes cheveux et l’autre se faufilait sur mon torse. Le feu venait d’éclore...
La belle femme essayait de s’accrocher tentant de se rapprocher de sa bouée, de son homme, mon père...
Elle espérait gagner son attention voulant oublier le mien. Aucune chance, mon père était bien trop concentré à défendre son point qu’il ignorait la main désespérée contre sa cuisse. Entre-temps, j’avais permis à ma délicieuse voisine d’embrasser mes lèvres couvertes de champagne. Mon plaisir était à son comble voyant ma belle-mère se dresser de sa chaise et quitter la salle principale.
Je prolongeais ce tendre baiser la suivant du regard. Puis, tranquillement, je m’excusais à mes invitées bien aimables avant de me lever souhaitant remplir ma coupe.
Je longeais le mur suivant les pas qu’elle avait parcourus quelques instants auparavant. J’affichais une confiance et un redoutable désir de provocation. Je regardais la porte qui me séparait de mon accomplissement. Elle avait choisi de se réfugier loin de la salle principale, dans son salon préféré. Je laissais quelques secondes passées. Puis, je fermais la porte derrière moi.
Elle était là. Devant moi, le dos tourné. Son visage se reflétait sur la glace devant elle. Sa poitrine pompait l’air qu’elle réussissait à obtenir, malgré sa panique. Sa main rapide avait bien du mal à étendre la poudre sur son visage. Me voyant arriver, cela ne faisait que s’accélérer. Reprendre le contrôle ? Impossible. Elle était bien trop énervée pour avoir le calme que j’incarnais.
« Le champagne est dans la cuisine, Damien. Tu le sais. » me disait-elle au travers de la glace appliquant à nouveau de la poudre sur ses pommettes.
"Ce n’est pas cela que je désire, pour le moment."
Je m’avançais de quelques pas admirant chacun de ces gestes maladroits. La table de marbre tout près, je déposais ma coupe continuant d’avancer. Elle devenait de plus en plus nerveuse tout en voulant se montrer forte. C’était...très charmant.
Elle rangeait sa poudre cherchant un tout autre accessoire dans sa bourse pour occuper le silence :
“Tu ne devrais pas être avec Bianca ? Elle semblait si heureuse de ton diplôme.”
“Peut-être, mais nous sommes pas ensemble, Jenny. Elle m’a embrassée, mais ce n’est que....sexuel entre nous. Cela te dérange ?”
Ce fameux mascara était introuvable. Je pouvais voir au-dessus de son épaule la quantité de produits que pouvait contenir une sacoche de femme. Était-ce vraiment nécessaire ? J’arrivais à la regarder également de par le miroir. Nous échangions un regard de quelques secondes qui lui semblait être une éternité. Je le sentais de plus en plus. La chaleur qu’elle dégageait était éminente. Je lui faisais un malin sourire avant qu’elle replonge dans sa bourse :
“Non... Pas du tout. Je n’ai pas cette aisance libertine, mais si tu es heureux comme cela, je ne t’empêcherais pas.”
J’entretenais ce regard contre la glace faufilant ma main sur son épaule. Dénudé, il était plus facile pour moi de le caresser tendrement éveillant ainsi une véhémence en elle. Je profitais de cette occasion pour respirer fort dégageant une chaleur pénétrant son cou froid et fragile et je murmurais :
“Tu... en es sûr, Jenny ? Je crois, au contraire, que tu la possèdes... Seulement, tu essaies de le cacher... Tu te caches, Jenny.”
Sur le choc, ses mains se pressaient contre l’ouverture de sa bourse la fermant d’un coup. Je voyais qu’elle se battait contre sa force passionnelle. Elle réagissait aux caresses de mes doigts contre sa peau blanche. Je les intensifiais rejoignant les courbes de son cou :
“Non, je ne me cache pas. Je.... je... je suis bien et.... accomplie.”
Elle se laissait faire, pourtant. Ses yeux se fermaient peu à peu au passage de mes mains sur son corps. Ses cuisses, sa poitrine, ses hanches. Mes lèvres aventureuses osaient se coller contre son oreille embrassant quelques parcelles de sa peau au passage :
“Tu mens, Jenny... Tu es incapable de mentir. Ton regard... ton corps te trahit. Depuis le début tu m’observes... et que je le sens. Combien de fois t’ai-je vu m’observer à la piscine, hein ? Quand je revenais de courir en sueur et que tu me donnais une serviette pour m’essuyer ? Ces questions que tu me poses sur mes copines. Tes interventions dans mes fêtes... Tu savais que je passe toujours à la cuisine après mes nuits folles ? Tu m’as souvent surpris en disant que tu étais incapable de dormir, alors qu'en fais tu ne fais que cela, le soir...dormir. Tu essaies d’avoir ce même plaisir intense, mais non. Non, il ne te le donne pas. Ça te dérange... Ça te dérange... puisque tu en veux toi aussi, hein ? Tu aimerais tant ressentir ce plaisir.Ce plaisir que tu entends près de ma chambre. Je sais que tu les entends. Ces caresses...ces baisers...le sexe.Tu en as envie...Tu as envie de moi... Jenny. Dis-le...”
Elle n’arrivait pas à parler. Je l’empêchais de reculer. Elle essayait de se battre, mais le désir triomphe toujours sur la conscience. Je la pressais contre moi, l’emprisonnant sous mes baisers ardents dans son cou montant jusqu’à en frôler ses lèvres. Elle ne disait rien. Elle grinçait des dents couvrant ses gémissements.
Je n’abandonnais pas. J’espérais qu’elle cède me permettant ainsi de prouver à mon père qu’elle n’était pas digne de notre famille. Qu’elle ne souhaitait que notre argent et le prestige de notre réputation ! Qu’elle préférait baiser avec moi qu’avec lui ! Depuis son arrivée, j’ai suscité en elle une attraction en mon égard. Subtile, mais efficace me permettant ainsi de retourner la balance contre elle. En aucun cas, je ne voulais que la jeune Jenny prenne la place de Madame Fankhauser. Aucune femme n’avait cette possibilité. Il y en avait qu’une et je devais le faire respecter.
Elle s’était retournée vers moi me regardant attentivement. Ses mains caressaient mon torse avant de toucher mon visage. Son nez survolait le mien hésitant encore à allumer la mèche.
Un murmure, elle tira sur mon foulard touchant ses lèvres aux miennes...
“J’ai envie de toi, Damien...”
Dernière édition par Damien E. Fankhauser le Mer 10 Aoû - 8:51, édité 5 fois
Damien E. Fankhauser
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Sujet: Re: Catch me if you can, baby ! Mer 20 Juil - 5:00
Chap 3: Plaisir coupable.
La beauté de la femme ne cessait de m’intriguer rencontrant différents genres. J’ai la chance d’avoir cette facilité d’attraction avec elles. Je parviens à la découvrir de par un regard, un sourire. Je prends le temps de bien saisir ce qu’elle me dévoile par sa simple posture, l’aura qu’elle dégage comme une magnifique toile de grands artistes. Belles, colorés et unique.Puis, j'échange quelques discours où elles me racontent leur vécu, ses valeurs, leur culture. Bien sûr, désirant en connaître davantage sur la femme, j’use de mon charme, mon intelligence, mon sens artistique et quelques fois mon humour. Elles me fascinent. Ce qu’elles souhaitent, ce qu’elle désire. Son combat entre la raison et la passion, ce qu’elles supportent par principe et non par volonté. Avec moi, je leur laisse la possibilité de s’épanouir, d’être bien et sentir la protection qu’elles souhaitent. J’avais donc cette allégresse de posséder plusieurs conquêtes. Je gardais contact avec elles n’étant jamais seul. Ma réputation de libertin ne ternissait pas le nom de ma famille. Pourtant, je sentais cette mauvaise énergie de la part de me mon père. Il semblait très déstabilisé de me voir autant lui ressembler. Il avait été omniprésent m’offrant la plus belle éducation qu’un jeune garçon pouvait avoir. Il m’a transmis sa passion pour l’art, mais aussi ses facultés au maniement des armes anciennes. J’ai pu apprendre l’escrime, l’équitation, le violon, la guitare et le piano. Tout ce que je désirais apprendre, il me le donnait. Seulement, il espérait que mon attitude un peu crapuleuse allait s’estomper sous peu. Ce comportement romanesque ne venait pas de mon cru. Jadis, mon père avait aussi ce style volage, m’avait expliqué mon oncle.
« Espèce de petit con ! Tu n’as pas assez de tes copines, tu dois baiser les miennes !»
« Personne ne prendra la place de Maman... !»
Oui, mon père était un salaud et même pire. Il avait une belle gueule parvenant à obtenir tout ce qu’il voulait et même plus. Pour lui, ce n’était pas suffisant. Le désir de conquérir, de draguer l’impossible. Obtenir l’attention d’une indifférente. Voilà son plaisir. C’est ainsi qui rencontra la plus belle femme du monde. Une étudiante en arts visuels suivant le cours de mon père. Elle était aussi fascinée par Waterhouse que de Hamlet de Shakespeare. Elle le connaissait par coeur récitant les vers d’Ophélie. L’amour entre Hamlet et Ophélia a été son sujet de synthèse. C’est après quelques cours qu’elle tombait sous son charme offrant son amour et sa vie. Un beau mariage rempli bonheur et d’amour. Malheureusement, son désir de la drague était toujours omniprésent. Alors qu’une magnifique jeune femme dévouée l’attendait à la maison, mon père s’envoyait en l’air avec son assistante. Ma mère l’a découvert alors qu’elle voulait lui faire plaisir en lui apportant un dîner au travail. La pire douleur pour une femme : la trahison. La trahison de l’homme qu’on aime. J’ai su qu’elle m’avait reconduit chez sa soeur quelques jours plus tard et qu’elle allait faire des courses. Elle n’est jamais revenue me chercher. C’est dans la rivière qu’on l’avait découverte : noyée dans une robe fleurie... Mon père a été sous le choc, responsable de la perte de sa femme et de ma mère...
J’avais envie de vomir constatant que j’idolâtrais le tueur de ma mère. Que son attitude de pervers avait conduit sa femme à la mort. Que le tableau de Ophélia n’était pas que magnifique à regarder....Il dégageait toute l’histoire de ma mère : une femme blessée par l’homme qu’elle aimait. Il voulait que je quitte la maison pour avoir couché avec son ex, mais je préférais quitter la maison refusant de vivre avec le pire salopard de la terre.
J’en suis aussi un, je l’avoue... sinon, je ne serais pas recherché par la police. Oui, le garçon du richissime et cultivé Docteur Darius Fankhauser est un salaud de première. J’étais coupable, en vérité.
Coupable d’être le grand serviteur de l’Art visuel et de la gent féminine. J’avais plus d’une douzaine de vols de tableau à mon actif. Soit pour mon propre plaisir personnel ou pour des acheteurs potentiels. Ces tableaux méritent de vivre ailleurs que sur un mur blanc. Ils deviennent ternes et personne ne leur rend visite, aujourd’hui. La plupart de la société actuelle préfère dépenser leur fric sur un film de cul ou de la drogue pour s’évader. Si vous prenez le temps d’admirer une toile et comprendre son sens, sa beauté et la technique, vous allez être transporté dans un monde tout aussi intense. Un véritable plaisir en découle constatant à quel point certains de nos artistes étaient visionnaires, choquants ou romantiques. Rares sont ceux qui le prennent ce temps et ce sont à eux que je veux offrir des oeuvres qui méritent d’être observées.
Mais un seul devait être caché des autres et vu que par moi.
J’étais si près du but. Il m’avait suffi que quelques pas et j’étais évincé des flics. Je tenais ma mère entre les mains. J’essayais toujours de résister, malgré la balle que j’avais à la jambe. Ces fous m’avaient tirés dessus espérant ainsi me vaincre. Une tête de cochon. Je rampais sur le sol tirant Maman. Je ne voulais pas la perdre. Je ne voulais pas que mon père continue de la voir comme si de rien était. Elle était à moi. J’avais tellement préparé mon coup que je ne pouvais pas la perdre. Tous ces autres vols étaient uniquement pour pratiquer celui-ci. J’avais échoué...et je ne reverrais certainement pas ma copine Mandy de si tôt...
« Damien Fankhauser ! Veuillez nous suivre...»
Je n’avais pas bien le choix avec mes chaînes et mon habit orange... Je regardais ces hommes en costumes autour de la vieille table. Ceux-ci avaient de nombreux documents et papiers que je ne comprenais pas. Un certain projet Phoenix était inscrit sur leur feuille.
« Damien, que peux-tu me dire sur cette oeuvre ?»
Je ne comprenais absolument rien. Ces mecs voulaient que j’en parle alors qu’on m’interdisait tout contact avec une oeuvre quelconque...., mais :
« C’est une fausse, tout simplement. La qualité de la peinture est beaucoup trop récente pour un Monet. Les teintes de jaunes sont trop claires et vaporeuses. C’est presque chimique, alors que les composantes du jaune à l’époque étaient très difficiles. Aujourd’hui, Les Tournesols de Van Gogh ont changé de couleur par les composantes naturelles du jaune....»
Plusieurs autres tests m’ont été donnés testant mes connaissances et mes capacités. Tout cela avait un but. Que je serve de cobaye pour la science et l’histoire. Une machine nous permettrait de voyager dans le temps nous permettant de connaître diverses lacunes que nous avons pas toujours résolues. J’avais pour mission de me consacrer à l’Art dans chacun de me déplacement. J’étais sidéré. J’allais être le premier docteur en arts visuels à m’accaparer en direct des connaissances et preuves de notre passé. Si je pouvais quitter ma cellule et vivre pour l’Art sans tous mes problèmes, je plongeais la tête première. Qui sait les possibilités qui s’offrent à moi connaissant très bien l’histoire du monde et ce que je pourrais provoquer... Et les femmes...que dire des femmes....Hummmm....
Dernière édition par Damien E. Fankhauser le Mer 10 Aoû - 10:27, édité 6 fois
Nadège O. Hemingway
ϟ People are strange, when you're a stranger
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Sujet: Re: Catch me if you can, baby ! Mer 20 Juil - 5:09
Mariiiie Bienvenue sur le forum et bonne chance pour ta fiche
Heathcliff E. Wakefield
ϟ Take a gun, and count to three...
Avatar : James McAvoy Copyright : avatar : Dina ; signature : tumblr Messages : 291 Date d'inscription : 20/06/2011
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Sujet: Re: Catch me if you can, baby ! Mer 20 Juil - 6:35
Bienvenue sur Travel the Past, si tu as besoin de quoique ce soit, fais nous signe ! Bonne chance pour ta fiche !
Ambroise V. Bonham
Avatar : Jonathan Rhys Meyers Copyright : (c) Xoxo Messages : 127 Date d'inscription : 27/06/2011 Age : 34 Localisation : Londres, XIXe siècle.
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Sujet: Re: Catch me if you can, baby ! Mer 20 Juil - 11:02
Bienvenue sur le fo' Bon courage pour rédiger ta fiche, ce n'est pas l'étape la plus agréable malheureusement Si tu as des questions, n'hésite pas à nous harceler, nous sommes là pour ça.
Past Life Epoque du personnage: XXIème Groupe du personnage: Epsilons Double-compte: Dieu
Sujet: Re: Catch me if you can, baby ! Mer 20 Juil - 12:03
FUCKINGLUKEGRIMES
Bienvenue parmi nous petit Alpha, si tu as le moindre problème, parait qu'on est là pour ça!
Sherlock G. Gray
Avatar : Matt Smith Copyright : Grantchester Messages : 34 Date d'inscription : 09/07/2011
Sujet: Re: Catch me if you can, baby ! Mer 20 Juil - 15:58
Welcome!!! Encore un petit bleu bon courage pour ta fiche!!
Damien E. Fankhauser
Avatar : Luke Grimes Copyright : JackSpirit Messages : 7 Date d'inscription : 20/07/2011
Sujet: Re: Catch me if you can, baby ! Sam 30 Juil - 3:52
Wow ! Merci de l'accueil.
Je continue ma fiche ! J'espère la finir bientôt !
Solange J. Baudelaire
Avatar : Mila Kunis Copyright : Mila Kunis Online Messages : 74 Date d'inscription : 20/07/2011
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Sujet: Re: Catch me if you can, baby ! Sam 30 Juil - 15:13
Oh mon dieu. juste le fait que tu ais mis des photos de toile, je t'aaaaaaaime
Bon courage, je veux la suite!
Damien E. Fankhauser
Avatar : Luke Grimes Copyright : JackSpirit Messages : 7 Date d'inscription : 20/07/2011
Sujet: Re: Catch me if you can, baby ! Lun 1 Aoû - 5:04
Je pars en vacances jusqu'au 8 août. SVP ne supprimer pas ma fiche.
Merci !
Heathcliff E. Wakefield
ϟ Take a gun, and count to three...
Avatar : James McAvoy Copyright : avatar : Dina ; signature : tumblr Messages : 291 Date d'inscription : 20/06/2011
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Sujet: Re: Catch me if you can, baby ! Lun 1 Aoû - 9:29
Bonjour, pour éviter que par mégarde nous le fassions tout de même (même si ça ne devrait pas arriver ) nous te conseillons de poster une absence.
Je suis pressée de lire ton histoire Et les toiles choisies sont très jolies
Damien E. Fankhauser
Avatar : Luke Grimes Copyright : JackSpirit Messages : 7 Date d'inscription : 20/07/2011
Sujet: Re: Catch me if you can, baby ! Mer 10 Aoû - 10:24
C'est enfin terminé et je suis assez contente. J'espère que ce sera pas trop choquant.
Bonne lecture et merci !
Ambroise V. Bonham
Avatar : Jonathan Rhys Meyers Copyright : (c) Xoxo Messages : 127 Date d'inscription : 27/06/2011 Age : 34 Localisation : Londres, XIXe siècle.
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Sujet: Re: Catch me if you can, baby ! Mer 10 Aoû - 10:59
Alors. J'ai bien aimé ta fiche, & ton personnage, à une chose près: la façon dont il intègre le projet Phoenix. En tant qu'Alpha, ton personnage a reçu une lettre, qui l'invitait à participer au projet. Tous les cobayes ont reçu la même. Les coordinateurs du projets ne recrutent pas dans la rue, ou quoi que ce soit du même goût. Donc en fait, ton personnage aurait pu accepter de participer au projet justement parce que l'art était sa motivation première...en tant que passionné, il aurait pu rêver d'être un contemporain de Van Gogh ou Cézanne tout en essayant de déchiffrer le mystère de la Joconde ou autres toiles de De Vinci. Ce voyage dans le temps aurait donc été une opportunité pour approfondir la connaissance de sa science. Il y a juste la fin à revoir, et après je pourrai te valider en espérant que ma proposition ait pu t'être utile d'une quelconque façon.
Edit: Autre possibilité, ton personnage peut faire partie des coordinateurs du projet en raison justement de son doctorat en arts visuels. Vu comme c'est parti, chacun des coordinateurs sont spécialisés dans quelque chose, donc il pourrait, pourquoi pas, y avoir un spécialiste en art. Après tout, Anzû est spécialiste en codes & en langues, Ambroise est surtout dans l'aviation & la surveillance, donc toi, tu pourrais être spécialisé en art et quelque chose qui serait utile au sein du projet phoenix. Pourquoi pas être spécialisé en symboles, etc, un genre de professeur Langdon, si tu as déjà lu/regardé le Da Vinci Code. Je suis sûre qu'avec un personnage comme le tien, il y a plein de possibilités *sort*
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Sujet: Re: Catch me if you can, baby ! Mer 10 Aoû - 11:46
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Sujet: Re: Catch me if you can, baby !
Catch me if you can, baby !
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