Travel the past
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilRechercherDernières imagesS'enregistrerConnexion
Le Deal du moment : -28%
-28% Machine à café avec broyeur ...
Voir le deal
229.99 €

Partagez | 
 

 Éti | You can't break a broken heart

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Esther G. Birenbaum

Esther G. Birenbaum

Avatar : Jessica Lowndes
Copyright : Sweet'ie Crumble
Messages : 15
Date d'inscription : 21/07/2011

Past Life
Epoque du personnage: 1924-1945
Groupe du personnage: Bêtas
Double-compte:

Éti | You can't break a broken heart Empty
MessageSujet: Éti | You can't break a broken heart   Éti | You can't break a broken heart I_icon_minitimeJeu 21 Juil - 20:55



Ϟ First Step
Informations importantes avant le départ

Nom & Prénom : Esther « Éti » Gabrièla Birenbaum
Date & Siècle de naissance : 1 Avril 1924 / XXième siècle
Âge : 21 ans
Nationalité : Franco-Allemande
Orientation sexuelle : Homosexuelle
Groupe d’appartenance : Betas


Ϟ Second Step
This is my story


Once upon a time...
You said it will means something ;


1er Avril 1924 – Aachen (Aix-la-Chapelle) – 1:02 pm
« Das Urteil ist gefallen, Adolf Hitler ist von der Festung 5 Jahre alter Strafgefangener. Folge des putch der Brauerei, der vom Führer der NSDAP geführt ist...1 ». Face au regard noir de sa femme Adena, Jacob Birenbaum se résigna à éteindre la radio avant de jeter un coup d'oeil à sa montre. Cela faisait maintenant cinq heures qu'il se trouvait enfermé dans cette chambre d'hôpital avec sa femme. Après neuf longs mois d'attente, l'enfant qu'Adena portait avait enfin décidé de montrer le bout de son nez. Mais tout en douceur et en lenteur. Encore que s'il pouvait témoigner de la lenteur, il n'en était pas de même pour la douceur, après tout, c'était sa femme qui souffrait, pas lui. Il se rappelait deux ans auparavant quand elle lui avait broyé la main quand, Joseph, leur fils aîné était venu au monde. Mais lui au moins cela avait té rapide. Il prit la main de sa femme avant de poser un baiser sur son front. « ברענגען מיר אַ דאָקטער! a ». Et Jacob ne se fit pas prier pour sortir de la pièce. Il décida de ne pas entrer de nouveau et de laisser sa femme entre les mains d'experts. De toutes façons, s'il restait, elle passerait son temps à le traiter de tous les noms qui lui viendraient à l'esprit. Il n'avait pas besoin d'être là pour la naissance, il serait là tout le reste de la vie de cet enfant. Alors, plutôt que de tenir la main de sa femme, Jacob Birenbaum s'exila dans le parc de l'hôpital. Mais alors que l'attente avait avant été longue, une demi-heure après son "évasion", il eu la joie de porter dans ses bras, son nouvel enfant. Esther Gabrièla Birenbaum. Je cacherai la force de Dieu, voilà comment pouvait s'interpréter les deux prénoms qu'ils lui avaient donnés. Pour eux, elle serait destinée à être une demoiselle forte, mais qui se garderait bien de le montrer, pour mieux déstabiliser ses ennemis. 1er Avril 1924, Adolf Hitler est condamné à 5 ans de forteresse et Esther vient au monde, deux personnes différentes, deux destins différents, pourtant l'un influencera l'autre.

1 Le verdict est tombé, Adolf Hitler est condamné à 5 ans de forteresse. Conséquence du putch de la Brasserie mené par le leader de la NSDAP ... (Allemand)
a Va me chercher le médecin! (Yiddish)

11 Novembre 1938 – Colmar – 4:54 am
« Comment vous avez réussi à vous en sortir ? ». Assise au pied de la cheminée à côté de Joseph, nous écoutions en silence la discussion qui avait lieu tout près, comme si nous n'étions pas là. Pourtant, à la question d'Abraham, le frère de notre mère, je sentis le regard de mon père se poser sur nous. Protecteur, triste, hésitant. Il venait de se rendre compte que de nous apprendre aussi bien le Yiddish que le français en complément de notre allemand natal n'était pas une si bonne idée. S'il ne l'avait pas fait, nous n'aurions pas compris, nous n'aurions pas eu à entendre le récit de cette journée du 10 novembre qui avait été horrible. « On a entendu les éclats de verre. Ils brisaient toutes les devantures de magasin appartenant à des juifs. On aurait dû savoir que cela arriverait... Ça nous pendait au nez... ». PPlutôt que de me focaliser sur le récit de mon père, je décidais de simplement porter attention à son fort accent allemand, tout en regardant les flammes danser dans l'âtre. Joseph à côté de moi semblait faire de gros efforts lui aussi pour ne pas écouter. Je posais ma tête sur son épaule et prenait sa main dans la mienne. Ce soir notre vie avait changé, mais nous pouvions nous estimer heureux d'être encore ensemble tous les quatre. « J'ai fait descendre les enfants et Adena dans la cave cachée. Je crois qu'on a eu beaucoup de chance que mon père soit un grand paranoïaque. Il disait toujours que ce serait utile un jour. On est resté là sans faire de bruit. On pouvait entendre le bruit de leurs bottes sur le sol... ». Les larmes me montèrent aux yeux malgré moi. Nous avions eu la peur de notre vie, jusqu'à ce qu'on les entende dire que nous avions déjà dû quitter la ville et que ce n'était pas plus mal. Mais pendant tout ce temps, j'avais tenu la main de mon frère et l'avait serré si fort qu'il avait dû prendre sur lui pour ne pas me crier dessus. Et là, sans même m'en rendre compte, à mesure que mon père parlait, je serais de nouveau la main de mon frère.« On savait qu'après cela on devrait disparaitre, que la maison n'était plus à nous. On a pris ce qu'on a pu dans le plus grand des silences et dans le noir total. Enfin, si on oublie les flammes des incendies qu'ils avaient mis. Et on a profité de l'affolement général pour passer inaperçus dans les ruelles. Le tout c'était de rejoindre la campagne, après cela a été plus simple. ». Plus simple, mais long. Mes pieds se souvenaient encore des longues heures de marche que nous avions dû faire. Mais il n'y avait pas eu de plaintes. Quelques larmes oui, en silence. Pour ne pas inquiéter les autres, pour ne pas se faire prendre. On avait évité les villes au maximum. Ils ne voulaient pas qu'on voit de nouveau ces soit disant Aryen humilier notre peuple. Ils ne voulaient plus qu'on voit de braves hommes se faire bruler leur barbe, seulement parce qu'ils n'ont pas la bonne religion. Quand l'après-midi était arrivé, nos estomacs vides avaient commencé à grogner. Alors, on s'était arrêté à l'abri dans une forêt. Les quelques quignons de pain qu'on avait pris y passèrent. J'entendais toujours la voix de mon père qui racontait comment nous avions rejoint la frontière française, puis comment nous avions pu venir jusqu'ici. Je l'entendais, mais je me sentais déjà ailleurs, le sommeil me rattrapait, Morphée me voulait avec lui. « On ne va pas rester longtemps, 2-3 jours, puis on prendra le train pour Paris. ». Mais la fin de la discussion ne fut qu'un brouhaha de parole que le sommeil m'empêchait de comprendre. Joseph qui avait vu que je n'allais pas tarder à sombrer, me prit un peu plus confortablement dans ses bras. Et alors que je me laissais emporter dans un monde de rêve, je ne pouvais m'empêcher de penser à nos amis que nous avions laissés là-bas. Et eux avaient-ils survécu à la Reichskristallnacht (Nuit de Cristal)?

****

Mais Paris, je n'en ai jamais vu la couleur. Je ne sais pas pourquoi mon père a changé d'avis avant que nous quittions Colmar. Plutôt que de nous diriger vers la capital, il décida qu'il était préférable de nous diriger vers Grenoble, d'où ma mère était originaire. La vérité, c'est que je crois que pour lui il était impensable de s'installer de nouveau en ville, alors quand Abraham lui parla de cette ferme isolée qu'ils avaient hérité de leurs parents, il décida d'aller s'y installer. C'est comme ça que je me suis retrouvé à vivre à la campagne loin de tout. Et nous avions à peine à aller en ville, mais chaque fois, c'était Joseph qui s'en chargeait. Ainsi, en plus des cours que ma mère me donnait, j'appris à cultiver un jardin, à traire une vache, à nourrir poules et lapins... Et puis la guerre éclata finalement. 1939. Je revoyais parfois le sourire sur le visage de mon père qui ne cessait pas de dire que la France libèrerait l'Allemagne de son fléau. Mon père souffrait plus que nous de ce départ forcé de sa Terre natale. Il y avait abandonné ses origines, ses souvenirs, son héritage. Et je crois qu'il se sentait parfois coupable d'avoir fuit comme un lâche plutôt que de se battre. Il perdit de nouveau le sourire en juin 1940, quand la France cessa de se battre et qu'il vit le fléau allemand se répandre comme une maladie sur sa Terre d'asile. Et il avait eu raison de choisir le sud plutôt que la capital. Ou moins nous restions en zone libre. Mais cette fois il n'était pas pensable pour lui de ne pas se battre. C'est comme ça que mon frère et lui se sont engagé dans la résistance très tôt. Et c'est comme ça qu'ils ont réussi à nous avoir de nouveau papier, à l'époque où le danger ne rodait pas trop. A présent, je m'appellerais Mathilde Schäfer, une allemande en qui coulait du sang français et qui avait choisi de vivre la culture de sa seconde nationalité. Le plus difficile fut d'appeler Joseph, Jean. Moi j'ignorais à quoi s'engageait mon père et mon frère, j'ignorais quels dangers ils prenaient et je continuais de vivre tranquillement, voir même plus librement qu'avant, quand j'étais encore Esther.

And time goes on...
You realised it will be pain, again and again ;

13 Juin 1941 - Vizille - 3:07 pm
« Allez viens, un bain ça ne va pas te tuer. ». Je posais mon regard sur cette grande blonde qui me faisait face et qui voulait que je vienne me baigner avec elle. Sara Cohen, la fille de notre voisine la plus proche. Mon père répétait sans cesse que ce n'était pas une coïncidence si nos voisins les plus proches étaient juifs. Il était devenu quelque peu paranoïaque à mesure que la guerre continuait. « Il ne fait pas très chaud tu sais. ». Même après trois ans en France, ne parlant plus que cette langue, je gardais mon accent allemand bien prononcé. Et je pus entendre son rire cristallin face à ma réponse. J'hésitais un instant si c'était mon accent qui la faisait encore et toujours rire, ou si c'était ma réponse. Mais je la vis me prendre la main pour me tirer vers elle en direction de la rivière. « Je sais pas comment vous vous amusez en Allemagne, mais ici, on se baigne. ». Je levais les yeux au ciel. Chaque fois qu'elle n'était pas d'accord avec moi sur quelque chose, elle mettait ça sur le dos de ma nationalité. Peut être que si elle avait su que je priais de la même façon qu'elle, elle ne l'aurait pas fait. Mais pour aujourd'hui je rendais les armes et me décidais finalement à aller me baigner avec elle. L'eau n'était pas glaciale comme je l'aurais imaginée, mais elle n'était pas bien chaude pour autant. Après quelques minutes passé à l'embêter je grelottais déjà. Depuis toute petite j'avais cette forte tendance à être frileuse. Elle ne rechigna pas à ce que je sorte de l'eau quand elle remarqua mes lèvres bleues. Je m'installais sur l'herbe au bord de la rivière et me séchais rapidement. Malgré la serviette posée sur mes épaules et les rayons du soleil qui perçaient au travers des arbres, je n'arrivais pas à me réchauffer. Elle, elle fit encore quelques brasses avant de sortir à son tour et de me rejoindre. « Tu es frigorifiée. ». « Je t'avais dit que ce n'était pas une bonne idée. ». Elle me sourit avant de s'approcher de moi et de me prendre dans ses bras. Je posais ma tête sur son épaule et me réjouissais de pouvoir profiter de la chaleur de son corps. Un spectateur étranger n'aurait pas pu dire que la guerre faisait toujours rage à nous voir. Il n'aurait pas pu dire que deux semaines auparavant un nouveau statu des juifs avait été donné, nous excluant un peu plus. Enfin, eux, parce qu'officiellement, moi je n'étais pas juive quand bien même mon coeur l'était toujours. « Mon frère a refusé de se faire recenser. Ils l'ont emmené il y a deux jours. ». Dans sa voix quelque chose c'était brisé. Quelque chose que je reconnaissais trop bien. Un mois auparavant c'était mon Joseph qui avait été emmené pour acte de résistance. Depuis, on n'avait plus de nouvelle. Ma mère en était tombé malade et mon père faisait tout ce qui était en son pouvoir pour avoir des nouvelles, mais rien n'y faisait. Je me redressais pour la prendre dans mes bras et poser sa tête sur mon torse. « Peut être qu'il est avec Jean et qu'on les reverra très vite. ». Les chances de revoir mon Joseph étaient certainement plus grande que ses chances de revoir Moché. Depuis la nuit de cristal, mon père ne cessait de dire que le peuple juif serait exterminer par Hitler et le temps ne faisait que lui donner raison. Nous ignorions ce qui se passait dans ces camps où les prisonniers étaient emmené, mais cela ne laissait rien envisager de bon. « C'est quoi la prochaine étape à ton avis? Combien de temps il va leur falloir pour occuper cette zone et rendre les choses encore pire? Tu as vu toi en Allemagne comment ça se passait non? ». L'effort que je dus faire pour ne pas grimacer me demanda beaucoup d'énergie. Oui, j'avais vu, j'avais été aux premières loges des massacres de novembre 1938. Je m'en étais échappée indemne en apparence, mais à l'intérieur tout avait changé, j'avais perdu l'innocence de l'enfance, j'avais grandi un peu trop vite. Mais en parler était impossible, lui en parler à elle, encore plus. Comment lui raconter ça sans lui révéler le mensonge que j'étais obligée de lui faire chaque jour. Je passais une main dans ses cheveux avant de poser un baiser sur son front. « Ne penses pas à ça. Il ne faut pas. Et s'il arrivait que les Nazis occupent la zone libre, je te cacherais. ». Mon père avait refusé que je m'engage activement dans la résistance. Il avait perdu son fils, il ne voulait pas perdre sa fille aussi. Mais cela ne voulait pas dire que je ne serais pas capable d'actes de résistance isoler. Surtout si cela signifiait d'aider Sara. Elle se redressa et me regarda dans les yeux avant de me sourire légèrement et de poser un baiser sur mes lèvres. Baiser que je lui rendais sans crainte. Elle posa sa main sur ma joue une fois nos lèvres séparer. « Je ne pourrais pas te demander de prendre un tel risque pour moi. ». Je prenais alors sa main et déposais un baiser dessus. « J'ai peur que de te perdre aussi serait pire que de me faire prendre par eux. Et puis mon père a déjà prévu tu sais. ». Il avait aménagé une sorte de grenier dans les combles de la grande. Une pièce bien cachée y permettrait de cacher un à trois juifs si les temps s'assombrissaient un peu plus. « Je t'aime. ». « Moi aussi. ». Après des mois à me poser des questions sur cette relation que nous avions, j'avais fini par me rendre compte de l'évidence. Je l'aimais, malgré la morale qui voulait que cela ne fusse pas possible, je l'aimais. Et tout comme je cachais mon judaïsme, je cachais mon amour pour elle.

10 août 1942 - Vizille - 3:09 am
« Alors? ». A peine j'avais ouvert la trappe qui me permettait de la rejoindre qu'elle s'était jeté sur moi, le regard désespéré. Et cela faisait trois jours qu'elle était dans cet état. Depuis que la police française était venu frapper à la porte de sa maison pour les arrêter. Leur crime? Être juif. Son père et sa mère s'étaient battus, refusant de suivre cette police corrompu. C'était ça qui lui avait permis à elle de fuir et de se réfugier dans notre forêt. Elle les avait entendus la chercher un moment avant de laisser tomber. Elle crèvera de faim qu'ils disaient.. Mais quand la nuit était tombée, elle était venue frapper à notre porte. Mon père n'avait rien dit, posé aucune question, il l'avait caché c'est tout. Mais depuis, elle n'avait aucune nouvelle de sa famille et ça, c'était pire que d'être enfermée dans une si petite pièce jour et nuit. « Assieds toi s'il te plais. ». Des nouvelles j'en avais, mais pas forcément des bonnes. Et dans ses yeux, la peur se lisait un peu plus. Elle s'installa péniblement et je m'asseyais face à elle avant de prendre ses mains dans les miennes. « Ils ont arrêté près de 10 000 juifs dans la zone. Normalement, ça n'aurait dû être que des juifs étrangers. Mais le maire de Vizille a décidé que tous les juifs devaient être emmenés. ». Mon coeur battait trop fort. Cela aurait dû être moi et ma famille, pas elle, pas la sienne. Nous aurions dû faire partis de ses juifs étrangers, tout du moins mon père, mais non, nous nous avions été chanceux. Comme si mon père avait pu prédire depuis longtemps ce qui arriverait. Mon coeur battait fort, il battait sa culpabilité, sa tristesse. « Ils ont été emmenés dans les camps de Drancy, Beaune-la-Rolande et Pithiviers. On dit qu'ils seront bientôt transférés à Auschwitz. ». Une pause. Forcée. Parce que je n'avais rien d'autre à ajouter. Nous n'avions pas pu avoir plus de nouvelle de ses parents, même pas dans quel camp ils étaient. Tout ce que je pouvais lui dire, c'était qu'ils allaient être emmené vers une mort certaine et que nous ne pouvions rien faire. Les larmes coulèrent le long de ses joues en silence. Un silence qui me rappela douloureusement cette nuit de 1938 où moi aussi j'avais été forcée de pleurer en silence. Et mon coeur se mit à battre de honte. J'avais honte de ma Terre natale et de ce monstre que nous avions laissé grandir. J'essuyais les larmes de mon pouce, mais elles revenaient. « J'aurais dû allez avec eux Mathilde, j'aurais dû rester et ne pas fuir. ». Mon coeur fit un bond à l'idée qu'elle ait pu faire ça. A l'idée qu'elle m'aurait été arrachée contre son gré pour aller mourir. « Ne dis pas ça. Ils préfèrent te savoir en vie qu'avec eux. Mon père va te trouver des papiers...Tu n'auras bientôt plus à te cacher. ». C'était une bien faible consolation, j'en étais consciente, mais c'était tout ce que je pouvais lui donner. Tout comme moi, elle aurait un faux nom, des faux papiers, elle serait française et ne serait plus juive. Comme moi, elle devrait prier en silence, dans sa tête, pour que personne ne sache que son allégeance était toujours à Elohim. Elle se résigna et se blottit dans mes bras avant de se laisser aller à pleurer.

11 Novembre 1944 - Dachau - Heure inconnue, certainement le début d'après-midi
« Du, mit mir! 1 ». Comment en étions nous arrivé là? Par quel bonheur avions nous pu échapper à la déportation juive et nous retrouver ici quand même. Quand mon père avait été arrêté, puis déporté, ma mère n'avait pu le supporter et s'était laissée mourir. Il n'était plus resté que moi et Sara pour prendre soin de la ferme. Bien sûr que cela avait beaucoup parlé. Deux femmes dans une ferme et pas un seul homme. Les rumeurs avaient fusées à mesure que nous étions obligées de nous rendre en ville. Les regards étaient mi-écoeuré, mi-craintif quand ils se posaient sur moi. Beaucoup de ses français me voyaient uniquement comme une allemande. A cause de mon accent dont je ne pouvais me débarrasser, mais aussi parce qu'il arrivait que je serve de traductrice entre eux et les officiers allemands. C'était peut-être tout ça qui avait poussé ces gens à nous dénoncer. Comme quoi? Homosexuelle. Bien sûr, officiellement, on ne déportait pas les lesbiennes. Du moins pas pour ça. Il était si facile de trouver une autre raison. La rumeur comme quoi nous étions marginale et peut-être même alcoolique se répandit comme une trainée de poudre. Et quand le feu prit, nous fûmes arrêtées, Sara et moi. J'espérais seulement que jamais ils ne découvriraient que nous étions juives toutes les deux. La sentence aurait été pire. Mieux valait porter le triangle noir que l'étoile jaune j'en étais persuadée. J'ignore combien de temps il avait fallu pour qu'on finisse à Auschwitz. Mais je sais que ce que nous avons vu là-bas, je n'en parlerais jamais. Sara ne pu survivre au travail forcé. Sa santé était déjà des plus fragile avant notre départ, le voyage dans les wagons à bestiaux et le travail avait eu raison de ses dernières force. Alors il n'était plus resté que moi et mon triangle noir. J'étais une asociale, très bien, mais je me battrais pour survivre. Leur faire croire qu'on est guéris, même si on sait qu'il n'y a rien à guérir. C'est ça qui m'a obtenu mon transfert pour Dachau je crois. Et c'était comme ça que je me retrouvais là, alignée avec d'autres femmes devant des SS. Et c'était moi qu'il pointait de son doigt boudiné. Je faisais un pas en avant dans sa direction. Ne pas obéir serais pire, les bleus sur mon corps pouvaient en témoigner. Arrivé à sa hauteur il passa une main dans mes cheveux qui avaient repoussé et qu'à Auschwitz ils n'avaient pas eu le temps de couper de nouveau. « Ich reservierst mir diejenige da, wird sie in meinen Wohnungen vervollkommnet sein.2 ». Être la prostituée attitré de ce gros lard ne me réjouissais pas plus que ça. Mais j'étais déjà brisée. J'avais tout perdu dans cette guerre. Ma famille, la femme que j'aimais... Alors qu'importe quels supplices je devrais encore subir, je survivrais pour eux. Et puis parfois, mieux valait être une prostituée attitrée qu'une prisonnière comme les autres.

1 Toi, avec moi! (Allemand)
2 Je me réserves celle là, elle sera parfaite dans mes appartements.

9 Décembre 1944 - Dachau - Heure inconnue, premières heures de la nuit
« Rest hier, geht dorthin nicht, erniedrigst dich dem nicht! 1 ». Je me retournais vers la voix qui avait percé dans ce silence de mort. Mon regard se posa rapidement sur son étoile jaune. Je me sentais honteuse chaque fois que je devais lui faire face. Je l'avais connue enfant, avant que nous fuyions l'Allemagne. Elle savait que je mentais et avait gardé le secret pour moi. Mais je savais qu'elle n'aimait pas me voir si docile face à ce qu'ils me faisaient alors que ce qu'elle endurait était loin d'être plus glorieux. Nous étions tous dans une belle merde dont nous ne pouvions nous échapper, nous affrontions tous les choses de différentes façons. « Ich soll überleben. Man soll überleben.2 ». Il n'y avait rien d'autre à dire. Chacun de nous tous ici et dans les autres camps, nous nous battions pour notre vie, qu'importe ce qu'il en coûtait. Pour eux, c'était lutter contre la faim, contre la maladie et espérer avoir assez de force pour tenir la cadence du travail. Pour moi, c'était être la chose de l'un deux et de supporter les sévices qu'ils voulaient m'infliger sans jamais ne rien dire. Après un dernier regard je lui tournais de nouveau le dos et repris ma route. J'entendis la neige craquer sous ses pieds nus et jetais un rapide coup d'oeil aux chaussures qu'il m'avait données. Pour eux, je devais m'estimer heureuse, pour eux j'étais une "privilégiée", mais que savaient-ils de la culpabilité que cela faisait naître en moi? A la guerre comme à la guerre qu'ils disaient... Arriver devant le baraquement je poussais la porte avec appréhension et dégout. Ils m'attendaient. Faisant un tour d'horizon, je le remarquais lui. Lui et ses yeux terrifiant. Lui que je craignais plus que tous les autres. La tête baissée, j'allais m'installer sur les genoux de celui à qui "j'appartenais". Intérieurement je priais Elohim de me pardonner. De me pardonner pour ce qu'ils me forçaient à faire, de me pardonner de cacher mon allégeance pour lui. Je réclamais son pardon pour quelque chose dont j'étais victime. Eux, ils riaient, je me forçais à sourire. Il le fallait. Lorsque le commandant Schmidt, ce commandant au regard mauvais, pervers, sadique, se leva pour murmurer quelques mots à l'oreille de son supérieur, je savais que cela voudrait dire une mauvaise nuit pour moi. Elles l'étaient toutes, mais les nuits que je devais passer en compagnie de cet homme étaient les pires. Mon corps tout entier me réclamais de partir d'ici en courant. De fuir, de ne pas endurer ça une nuit de plus. Mon esprit savait qu'il ne fallait pas. Si bien que lorsqu'il tendit la main vers moi, je n'eus d'autre choix que de poser la mienne dans la sienne, de me lever et de le suivre. Demain, le docteur Köhler devrait se montrer plus attentif aux bleues et plaies...

1 Reste ici, n'y va pas, ne t'abaisses pas à ça!
2 Je dois survivre. On doit survivre.


Ϟ Et moi
La face cachée

Pseudo: Blondie
Prénom: Audrey
Âge : 22 ans
Nationalité : Française
Comment as-tu connu le forum : Grâce à Maxxie
Est-ce que les pandas domineront le Monde? : Non, les Koalas domineront.
Autre chose à rajouter : Nope.


Dernière édition par Esther G. Birenbaum le Dim 24 Juil - 1:58, édité 12 fois
Revenir en haut Aller en bas
Esther G. Birenbaum

Esther G. Birenbaum

Avatar : Jessica Lowndes
Copyright : Sweet'ie Crumble
Messages : 15
Date d'inscription : 21/07/2011

Past Life
Epoque du personnage: 1924-1945
Groupe du personnage: Bêtas
Double-compte:

Éti | You can't break a broken heart Empty
MessageSujet: Re: Éti | You can't break a broken heart   Éti | You can't break a broken heart I_icon_minitimeJeu 21 Juil - 20:55


But time is not in a line...
You can travel, discover other decade, other life ;

Tout comme la vie a une fin, l'horreur aussi. Les soldats américains arrivèrent à la fin du mois d'avril 1945. Et comme Moïse avait libéré le peuple juif de l'esclavage, eux nous libéreraient de cette horreur. Mais le tyran n'avait pas l'intention de couler sans emporter avec lui le plus possible de prisonniers. L'ordre avait été donné. Il fallait les éliminer tous, sans exception. Nous devions mourir, disparaitre. Pour ne pas témoigner, pour effacer les dernières traces. Oskar Müller fit libérer des prisonniers en cachette. Mais ce n'est pas lui qui me sauva d'une mort certaine. Lukas Köhler, docteur Lukas Köhler. Ce n'était pas la première fois qu'il me portait de l'aide. Il l'aimait. Elle, une juive prisonnière dans ce camps, vouée à une mort certaine. Mort qu'elle avait trouvé. Malgré mon aide, malgré son aide à lui. Elle avait fini comme ma Sara. Je pensais que je ne signifierais plus rien pour lui à partir de ce moment, je m'étais trompée. Quand l'ordre avait été donné, lui il était venu me chercher et ensemble nous avions fuit. Fuit la mort, fuit l'horreur. Les soldats américains n'avait pas été mon Moïse, lui l'avait été. Nous nous sommes cachés plusieurs jours. La guerre n'était pas fini, lui risquait de se faire tuer par le premier soldat allié que nous croiserions et moi par le premier allemand. Et lui, il avait mérité que je lui donne ma confiance, pas totalement, juste suffisamment. Et nous ne parlions pas de tout ça. Des camps, de lui bourreau et moi victime. Sujet tabou, tus, comme si les mots refusaient de sortir. C'était mieux, pour moi comme pour lui. Les choses auraient-elles été différente s'il avait su que j'étais plus que ce que je voulais le dire. S'il avait su que Schäfer n'était pas mon vrai nom. S'il avait su que moi aussi, tout comme elle, j'étais juive. Mais la question ne se posait pas, il ne saurait pas. Il avait su me montrer qu'il méritait qu'on ait confiance en lui, mais même ma Sara ne savait pas. Et ce regret devrait me hanter toute ma vie. Et aujourd'hui je n'avais plus que lui. Et j'espérais qu'Elohim ne m'en voudrait pas de me raccrocher à lui, un nazi, mais je n'avais pas le choix. Mais c'est grâce à lui que j'en suis où j'en suis. Une machine à remonter le temps, cela semblait être une utopie pour nous. Un rêve que nous n'espérions pas pouvoir toucher du doigt. Une chance des les retrouver, une chance de les sauver. Un rêve qui s'avéra peut être bien moins utopique que nous le pensions. Berlin, septembre 1945, une autre vie, une autre chance s'offrait à nous. Eux, ils venaient d'un autre temps, mais leur machine était en panne. Lui, il allait la réparer à cette condition que lui et moi partions avec eux. Et c'est comme ça que je suis redevenue celle que j'étais vraiment. Esther Gabrièla Birenbaum. C'est comme ça qu'il le découvrit, qu'il le prit mal, qu'il s'éloigna. Les batteries de tests ne furent pas chose agréable. L'idée d'être de nouveau un cobaye était douloureuse, mais l'enjeu cette fois, était bien plus important que tout le reste. J'avais tout perdu, ma famille, celle que j'aimais et si je restais, je le perdrais lui. Lui à qui je tenais malgré tout, lui qui ne se résignerait pas à me laisser sans surveillance quand bien même il s'était sentit trahi par ma révélation. Et c'est sans même un regard sur les vestiges de mon époque que je partais vers une autre, espérant qu'elle serait meilleure, que ce voyage nous permettrait de retrouver les personnes que nous aimions. C'est comme ça que je me retrouve aujourd'hui à Londres en 1888.


Dernière édition par Esther G. Birenbaum le Dim 24 Juil - 2:03, édité 11 fois
Revenir en haut Aller en bas
Nadège O. Hemingway
ϟ People are strange, when you're a stranger

Nadège O. Hemingway

Avatar : Cobie Smulders
Copyright : Jane
Messages : 345
Date d'inscription : 23/06/2011
Age : 35

Past Life
Epoque du personnage: XXIe siecle
Groupe du personnage: Alphas
Double-compte:

Éti | You can't break a broken heart Empty
MessageSujet: Re: Éti | You can't break a broken heart   Éti | You can't break a broken heart I_icon_minitimeJeu 21 Juil - 21:04

Pfff les koala Éti | You can't break a broken heart 4073985934 les pandas cest plus awsome Éti | You can't break a broken heart 687739079

Bienvenue sur TTP, bonne chance pour ta fiche, si tu as besoin d'aide ou des questions, n'hésite pas à demander! Smile
Revenir en haut Aller en bas
Ambroise V. Bonham

Ambroise V. Bonham

Avatar : Jonathan Rhys Meyers
Copyright : (c) Xoxo
Messages : 127
Date d'inscription : 27/06/2011
Age : 34
Localisation : Londres, XIXe siècle.

Past Life
Epoque du personnage: XVIe siècle.
Groupe du personnage: Epsilons
Double-compte:

Éti | You can't break a broken heart Empty
MessageSujet: Re: Éti | You can't break a broken heart   Éti | You can't break a broken heart I_icon_minitimeJeu 21 Juil - 21:08

Mon homonyme Éti | You can't break a broken heart 1698742540
bienvenue sur ce fo' ma belle. J'espère que tu te plairas parmi nous. <3 bon courage pour la rédaction de ta fiche. Love you Éti | You can't break a broken heart 1122333325
Revenir en haut Aller en bas
Esther G. Birenbaum

Esther G. Birenbaum

Avatar : Jessica Lowndes
Copyright : Sweet'ie Crumble
Messages : 15
Date d'inscription : 21/07/2011

Past Life
Epoque du personnage: 1924-1945
Groupe du personnage: Bêtas
Double-compte:

Éti | You can't break a broken heart Empty
MessageSujet: Re: Éti | You can't break a broken heart   Éti | You can't break a broken heart I_icon_minitimeJeu 21 Juil - 23:27

Nadège - Les Koalas ça s'accroche à toi pour te faire des gros câlins aussi Éti | You can't break a broken heart 1366640713. Merci ma belle Éti | You can't break a broken heart 1122333325.

Ambroise - Tu sais que tu es belle en homme mon homonyme Éti | You can't break a broken heart 1366640713 Éti | You can't break a broken heart 1122333325. Je voulais venir incognito mais tu m'as démasquée tout de suite Éti | You can't break a broken heart 4073985934. En tous cas merci ma belle Éti | You can't break a broken heart 1122333325
Revenir en haut Aller en bas
Nadège O. Hemingway
ϟ People are strange, when you're a stranger

Nadège O. Hemingway

Avatar : Cobie Smulders
Copyright : Jane
Messages : 345
Date d'inscription : 23/06/2011
Age : 35

Past Life
Epoque du personnage: XXIe siecle
Groupe du personnage: Alphas
Double-compte:

Éti | You can't break a broken heart Empty
MessageSujet: Re: Éti | You can't break a broken heart   Éti | You can't break a broken heart I_icon_minitimeJeu 21 Juil - 23:38

avec le meme vava que sur hung, cétait pas subtile Éti | You can't break a broken heart 347136099 just sayin'
Revenir en haut Aller en bas
Solange J. Baudelaire

Solange J. Baudelaire

Avatar : Mila Kunis
Copyright : Mila Kunis Online
Messages : 74
Date d'inscription : 20/07/2011

Past Life
Epoque du personnage: Née au XX siècle
Groupe du personnage: Epsilons
Double-compte:

Éti | You can't break a broken heart Empty
MessageSujet: Re: Éti | You can't break a broken heart   Éti | You can't break a broken heart I_icon_minitimeVen 22 Juil - 0:19

Esther, j'aime ce prénom.
Et ton perso est Franco-Allemand: je suis d'origine Franco-allemande, donc j'aime encore plus Very Happy

Bienvenue.

et: ce sont les éléphants qui vont avoir le pouvoir! mouahahaha
Revenir en haut Aller en bas
Heathcliff E. Wakefield
ϟ Take a gun, and count to three...

Heathcliff E. Wakefield

Avatar : James McAvoy
Copyright : avatar : Dina ; signature : tumblr
Messages : 291
Date d'inscription : 20/06/2011

Past Life
Epoque du personnage: XXIème siècle
Groupe du personnage: Alphas
Double-compte:

Éti | You can't break a broken heart Empty
MessageSujet: Re: Éti | You can't break a broken heart   Éti | You can't break a broken heart I_icon_minitimeVen 22 Juil - 1:58

    Hola Audrey Éti | You can't break a broken heart 1366640713
    Bienvenue sur Travel the Past, tu as déjà avancé ta fiche et tout Éti | You can't break a broken heart 1366640713
    Bon courage pour la continuer ! Je suis contente de te voir.
    OF COURSE que les Koalas domineront Éti | You can't break a broken heart 1366640713 Éti | You can't break a broken heart 1122333325 mais ils partageront leur suprématie Éti | You can't break a broken heart 4153354820
    Si tu as besoin de quoique ce soit n'hésite pas ! Éti | You can't break a broken heart 1839924927
Revenir en haut Aller en bas
Esther G. Birenbaum

Esther G. Birenbaum

Avatar : Jessica Lowndes
Copyright : Sweet'ie Crumble
Messages : 15
Date d'inscription : 21/07/2011

Past Life
Epoque du personnage: 1924-1945
Groupe du personnage: Bêtas
Double-compte:

Éti | You can't break a broken heart Empty
MessageSujet: Re: Éti | You can't break a broken heart   Éti | You can't break a broken heart I_icon_minitimeVen 22 Juil - 10:46

Nadège - C'est sur que c'est pas le choix le plus intelligent pour être incognito mais tant pis XD

Solange - Merci. Par contre, je vois mal des grosses bêtes qui ont peur de simple souris dominer le monde Éti | You can't break a broken heart 347136099

Heathcliff - Merci Éti | You can't break a broken heart 1366640713 . D'accord ils partagent, mais 70-30 Éti | You can't break a broken heart 4073985934 .
Revenir en haut Aller en bas
Solange J. Baudelaire

Solange J. Baudelaire

Avatar : Mila Kunis
Copyright : Mila Kunis Online
Messages : 74
Date d'inscription : 20/07/2011

Past Life
Epoque du personnage: Née au XX siècle
Groupe du personnage: Epsilons
Double-compte:

Éti | You can't break a broken heart Empty
MessageSujet: Re: Éti | You can't break a broken heart   Éti | You can't break a broken heart I_icon_minitimeVen 22 Juil - 12:42

La peur des souris n'est qu'une ruse pour cacher leur super puissance! Very Happy
Revenir en haut Aller en bas
Thomae L. Alcibadies

Thomae L. Alcibadies

Avatar : ERW
Copyright : Shiya
Messages : 36
Date d'inscription : 20/06/2011

Past Life
Epoque du personnage: XXIème
Groupe du personnage: Epsilons
Double-compte: Dieu

Éti | You can't break a broken heart Empty
MessageSujet: Re: Éti | You can't break a broken heart   Éti | You can't break a broken heart I_icon_minitimeVen 22 Juil - 14:35

BIENVENUE Éti | You can't break a broken heart 1034520638

Et non, les pandas sont les meilleurs!
Revenir en haut Aller en bas
Esther G. Birenbaum

Esther G. Birenbaum

Avatar : Jessica Lowndes
Copyright : Sweet'ie Crumble
Messages : 15
Date d'inscription : 21/07/2011

Past Life
Epoque du personnage: 1924-1945
Groupe du personnage: Bêtas
Double-compte:

Éti | You can't break a broken heart Empty
MessageSujet: Re: Éti | You can't break a broken heart   Éti | You can't break a broken heart I_icon_minitimeVen 22 Juil - 21:39

Solange - Le moins qu'on puisse dire c'est que ça marche Éti | You can't break a broken heart 515354487 .

Thomae - Merci. Et non les pandas ne sont pas les meilleurs (a)
Revenir en haut Aller en bas
Lukas H. Köhler

Lukas H. Köhler

Avatar : N. Hoult
Copyright : trainwreck.
Messages : 22
Date d'inscription : 09/07/2011
Age : 34

Past Life
Epoque du personnage: XXieme siècle
Groupe du personnage: Epsilons
Double-compte:

Éti | You can't break a broken heart Empty
MessageSujet: Re: Éti | You can't break a broken heart   Éti | You can't break a broken heart I_icon_minitimeVen 22 Juil - 22:47

De un, le début de ta fiche est juste... Éti | You can't break a broken heart 4205929361 J'ai hâte de lire la suiiiiite Éti | You can't break a broken heart 3967998059

De deux, bienvenue gazelle braisée au citron Éti | You can't break a broken heart 1366640713

De trois Éti | You can't break a broken heart 3967998059 Éti | You can't break a broken heart 1366640713 Éti | You can't break a broken heart 1698742540 Éti | You can't break a broken heart 4263496540
Revenir en haut Aller en bas
Solange J. Baudelaire

Solange J. Baudelaire

Avatar : Mila Kunis
Copyright : Mila Kunis Online
Messages : 74
Date d'inscription : 20/07/2011

Past Life
Epoque du personnage: Née au XX siècle
Groupe du personnage: Epsilons
Double-compte:

Éti | You can't break a broken heart Empty
MessageSujet: Re: Éti | You can't break a broken heart   Éti | You can't break a broken heart I_icon_minitimeSam 23 Juil - 3:13

J'ai lue, j'en ai les larmes aux yeux, honnêtement. C'est magnifique.
Revenir en haut Aller en bas
Sherlock G. Gray

Sherlock G. Gray

Avatar : Matt Smith
Copyright : Grantchester
Messages : 34
Date d'inscription : 09/07/2011

Éti | You can't break a broken heart Empty
MessageSujet: Re: Éti | You can't break a broken heart   Éti | You can't break a broken heart I_icon_minitimeDim 24 Juil - 0:03

Welcome!!!
Whoua ta fiche est juste Éti | You can't break a broken heart 2774444739
Revenir en haut Aller en bas
Nadège O. Hemingway
ϟ People are strange, when you're a stranger

Nadège O. Hemingway

Avatar : Cobie Smulders
Copyright : Jane
Messages : 345
Date d'inscription : 23/06/2011
Age : 35

Past Life
Epoque du personnage: XXIe siecle
Groupe du personnage: Alphas
Double-compte:

Éti | You can't break a broken heart Empty
MessageSujet: Re: Éti | You can't break a broken heart   Éti | You can't break a broken heart I_icon_minitimeDim 24 Juil - 2:01


Bienvenue sur Travel the Past


Et je cite Lukas: Sa fiche est pretty awesome. Donc on l'accepte. Éti | You can't break a broken heart 1881463262 bienvenue!!!
Revenir en haut Aller en bas
Esther G. Birenbaum

Esther G. Birenbaum

Avatar : Jessica Lowndes
Copyright : Sweet'ie Crumble
Messages : 15
Date d'inscription : 21/07/2011

Past Life
Epoque du personnage: 1924-1945
Groupe du personnage: Bêtas
Double-compte:

Éti | You can't break a broken heart Empty
MessageSujet: Re: Éti | You can't break a broken heart   Éti | You can't break a broken heart I_icon_minitimeDim 24 Juil - 2:06

Lukas - Mon sauveur Éti | You can't break a broken heart 1366640713 Merci, je suis tellement contente qu'elle te plaise Éti | You can't break a broken heart 1366640713.

Solange - Non faut pas pleurer voyons ma belle Éti | You can't break a broken heart 4263496540

Sherlock - Merci Éti | You can't break a broken heart 1366640713

Nad' - Merci ma belle Éti | You can't break a broken heart 1366640713 Tu feras un bisou au Dama de ma part Éti | You can't break a broken heart 2474380249.
Revenir en haut Aller en bas
Lukas H. Köhler

Lukas H. Köhler

Avatar : N. Hoult
Copyright : trainwreck.
Messages : 22
Date d'inscription : 09/07/2011
Age : 34

Past Life
Epoque du personnage: XXieme siècle
Groupe du personnage: Epsilons
Double-compte:

Éti | You can't break a broken heart Empty
MessageSujet: Re: Éti | You can't break a broken heart   Éti | You can't break a broken heart I_icon_minitimeDim 24 Juil - 2:15

J'adore, simplement. Éti | You can't break a broken heart 3967998059
Touchant, un excellent style, historiquement bien structuré, magnifique ma louve Éti | You can't break a broken heart 1366640713 Éti | You can't break a broken heart 4263496540 Éti | You can't break a broken heart 3967998059
J'ai hâte de voir nos pauvres en peine dans un rp Éti | You can't break a broken heart 1366640713
Revenir en haut Aller en bas
Solange J. Baudelaire

Solange J. Baudelaire

Avatar : Mila Kunis
Copyright : Mila Kunis Online
Messages : 74
Date d'inscription : 20/07/2011

Past Life
Epoque du personnage: Née au XX siècle
Groupe du personnage: Epsilons
Double-compte:

Éti | You can't break a broken heart Empty
MessageSujet: Re: Éti | You can't break a broken heart   Éti | You can't break a broken heart I_icon_minitimeDim 24 Juil - 15:41

Chère, c'est tellement touchant que je ne peux m'en empêcher. Et je seconde Lukas: tu as tout un style et c'est superbe sur le plan historique.

En tout cas, j'ai hâte de pouvoir rp avec toi, moi aussi!
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé




Éti | You can't break a broken heart Empty
MessageSujet: Re: Éti | You can't break a broken heart   Éti | You can't break a broken heart I_icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 

Éti | You can't break a broken heart

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 

 Sujets similaires

-
» Open your heart [PV Keane]
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Travel the past :: Personnages :: Présentations. :: acceptés-